Il n’y a de force et de puissance qu’en Allah! Voilà qu’il rend permis d’assister à un cours de musique et par conséquent d’écouter de la musique! (Voir ici)
Si quelqu’un dit: il n’a pas permis d’écouter! On répond: il a permis d’assister à un cours de musique et ceci signifie l’écouter! Subhan Allah!
Voilà la fatwa d’Ubayd (sans verset ni hadith) alors qu’Allah (تعالى) dit:
وَالَّذِينَ لَا يَشْهَدُونَ الزُّورَ وَإِذَا مَرُّوا بِاللَّغْوِ مَرُّوا كِرَامًا
Ceux qui n’assistent pas au zûr et qui lorsqu’ils passent à côté de futilité, s’en écartent noblement
Ibn Kathir dit dans son tafsir : « il a été dit : c’est le mensonge, la perversité, la futilité et le faux. Muhammad Ibn Al Hanafiyyah a dit : C’est le divertissement et le chant. ‘Amr Ibn Qais a dit : ce sont les mauvaises assises.[Ibn Kathir dit ensuite :] Ils n’assistent pas au zûr et s’il arrive qu’ils passent à côté, ils partent et ne se souillent pas par lui. »
Et Allah (تعالى) dit :
وَمِنَ النَّاسِ مَنْ يَشْتَرِي لَهْوَ الْحَدِيثِ لِيُضِلَّ عَنْ سَبِيلِ اللَّهِ بِغَيْرِ عِلْمٍ وَيَتَّخِذَهَا هُزُوًا أُولَئِكَ لَهُمْ عَذَابٌ مُهِينٌ
et, Parmi les hommes, il est [quelqu’un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant.
Ibn Mas’ûd a dit en répétant trois fois : Les « plaisants discours » sont le chant, par Allah en dehors de qui il n’y a pas de dieu !
Et celui qui écoutait de la musique chez les salafs était considéré comme fâsiq !
Voilà les fatwas catastrophiques d’Ubayd – qu’Allah a privé de vue et de clairvoyance dans sa religion- tels celles d’Al Qardawi (qu’on invite à l’université d’Al Madinah, qui « est restée comme à l’époque de shaykh Ibn Baz » selon Ubayd) appuyées par aucun dalil (et comment trouverait-il un dalil appuyant un égarement ?!) avec toujours la même contradiction « c’est haram MAIS tu peux si ceci cela ». En fait il faut couper les fatwas d’Ubayd à la moitié et vous aurez le jugement législatif. Si vous continuez, vous avez la permission qui sort de sa tête, car ‘Ubayd ne différencie pas entre le « besoin » et la « nécessité » car dans les bases du fiqh « la nécessité lève les interdictions » et non pas « le besoin » (comme le lui fait remarquer quelqu’un présent dans l’assise où il permet de faire des photos pour… un diplôme !!! Et, comme Ubayd ne pouvait pas lui répondre avec des arguments, il lui dit « Allez, mon fils, on continue les questions, barkAllahu fik ! »). Également, il ne cerne pas ce qui est « besoin » et « nécessaire » comme ici dans cette fatwa sur le cours de musique. Est-ce qu’Allah a rendu obligatoire d’aller à l’école ? Celui qui n’y va pas est-il pécheur ? Est-ce nécessaire de sorte qu’il sait de façon certaine qu’il n’aura aucune subsistance et ne pourra travailler qu’en étant allé à l’école ? S’il fait des cours dans les normes de la chari’ah (sans mixité et autres contradictions), est-il dans l’impossibilité de ne pas aller au cours de musique ? Un cours de musique avec « coefficient élevé », dans quelle branche est cet étudiant ??? Dans des études d’opéra ?! Est-ce qu’un salafi appelle un savant pour un tel sujet ?! Ou bien quelqu’un de fatigué appelle-t-il quelqu’un de fatigué comme lui pour qu’il ait une permission… Il n’y a de force et de puissance que par Allah ! WAllahu l Musta’an ! Une des causes de tout cela est son orgueil à accepter la vérité sur son ami Al Adani puis son entêtement à combattre la vérité et ses partisans. Et Allah cache la personne tant qu’il montre la Sunnah et y appelle, et lorsqu’il dévie, il dévoile ce qu’Il cachait de lui auparavant. Alors que prennent garde les nombreux salafis qui prennent cette voie, loin du manhaj des salafs et leur compréhension, et regardez qui sont les secoureurs acharnés de cette hizbiyyah et quelles sont leurs paroles et leurs fatwas !
سَأَصْرِفُ عَنْ آيَاتِيَ الَّذِينَ يَتَكَبَّرُونَ فِي الْأَرْضِ بِغَيْرِ الْحَقِّ
J’écarterai de Mes versets ceux qui s’enorgueillissent sur terre sans aucun droit.
Ibn Kathir a dit : « c’est-à-dire : J’empêcherai les cœurs de ceux qui s’enorgueillissent quant à Mon obéissance, et s’enorgueillissent par rapport aux gens sans aucun droit de comprendre les arguments et les preuves sur Ma grandeur, Ma chari’ah et Mes jugements. C’est-à-dire : comme ils se sont enorgueillis sans droit, Allah les humiliera par l’ignorance. »
Et dans Sahih Al Bukhârî d’après Abû ‘Amir ou Abu Mâlik Al Ach’ari que le prophète (صلى الله عليه وسل) a dit: « Il y aura des gens de ma communauté qui rendront permis la fornication, la soie, l’alcool et les instruments de musique »
Traduit et écrit par Ayyub
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