بسم الله الرحمن الرحيم
Les conditions pour traduire. (Ch Abou ‘Amr).
La question :
Certains livres scientifiques écrits par des savants de le sunnah ont été traduits en une autre langue que l’arabe par des maisons d’éditions connues. Le nom du traducteur y est cité, cependant sa situation reste méconnue. Est-il conditionné qu’il soit un salafi connu pour le lire ou pour la traduction, ou rapporter ses traductions dans les sites (ou forum) ? Quelles sont les normes à respecter afin de profiter de lui ?
La réponse :
Oui, il est demandé pour la traduction tout d’abord que le traducteur ait une connaissance de la langue à partir de laquelle il traduit et de la langue vers laquelle il traduit. Et s’il n’en est pas capable, qu’il n’a pas d’expérience, cela n’est pas accepté. Par exemple s’il venait à traduire un livre écrit en langue arabe en langue française, il est conditionné du traducteur qu’il connaisse la langue arabe et la langue française. Et s’il n’a pas d’expérience, il ne convient pas et il n’est pas permis qu’il traduise, car il se peut qu’il en altère le sens ou qu’il impute à l’écrivain une parole n’étant pas la sienne. Ou qu’il résume sa parole en la déformant et autre. Donc, oui, il est conditionné qu’il soit expérimenté dans la langue de laquelle il traduit et dans la langue pour laquelle il traduit.
La deuxième condition : qu’il soit de confiance. Car s’il n’est de confiance, non reconnu comme fiable, véridique, il se peut qu’il attribue une parole du livre traduit n’en faisant pas partie.
La troisième condition : qu’il soit muni d’une croyance saine. S’il était ash’ary ou sûfy, il se peut qu’il glisse le poison dans le miel et que ce traducteur attribue à l’auteur de son dogme en opposition à celui du livre traduit.
Cela fait combien de conditions ? Trois.
La quatrième condition : qu’il soit connu. Afin que la parole lui soit attribuée. Comme lorsqu’un livre est résumé, que l’on dise par exemple : Ibn al Qaiym a dit dans « mukhatasar al sawâ’iq » telle et telle chose, ou que sheikh al islam a dit, comme dans « mukhtasar as sunnah an nabawiyah » d’al Dhaby et autre. Pour que cette parole puisse être suivie et qu’elle lui soit attribuée, il est requis qu’il soit connu. Et s’il est inconnu, alors une telle chose n’est pas acceptable. Et ce qui est rapporté par un inconnu n’est pas considéré dans les livres de mustalah (science du hadith) comme vous le savez. Fin de citation…
َAudio. Tiré de la conférence du sheikh sur beyluxe.
Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky
dammaj-fr.com