Le Cheikh fut questionné :
Quand devient-il permis de demander de l’argent (aux gens) dans le but de couvrir les dépenses des masâjid en pays de mécréance, sachant qu’il ne s’y trouve pas de ministère des affaires religieuses (awqâf) ?
Il répondit :
Il n’y pas de mal à indiquer le bien pour établir ces masâjid et ces lieux de salât dans les pays de mécréance et de polythéisme. Cela fait partie de l’élévation de la Parole d’Allâh et de l’entraide dans l’obéissance et la piété. Celui qui guide au bien obtient la récompense de celui qui accomplit ce bien. Néanmoins, ils ne doivent pas suivre le procédé des hizbis consistant à placer des boîtes à dons, à passer devant ceux qui ont accompli la salât au masjid (pour mendier) ou à se lever tous les vendredis après la khoutbah (pour réclamer de l’argent). Ils se contentent d’indiquer à ceux qui sont connus d’eux pour être bienfaisants : “Si tu pouvais financer ce masjid, ou parrainer l’imam de ce masjid, ou assumer le loyer de ce masjid, tu obtiendrais une grande récompense. Personne n’y accomplirait la salât ou n’y lirait le Qorâne sans que tu n’en tires la récompense.” Et son statut serait identique à celui qui aurait construit une maison (un masjid) pour Allâh si Allâh veut, s’il est sincère et en recherche la rétribution auprès d’Allâh. Bien qu’il s’agisse de lieux sous location, mais en cette époque leur location en fait des masâjid dont le jugement est équivalent.
Trad. : Khalîl du Yémen
Audio : t.me/AbdulHamid12/23417
Note de Khalîl : le cheikh précise que cela doit se faire en privé avec des gens connus pour avoir la capacité financière et être disposés à aider. Pas avec n’importe qui.