Question : Conseillez-vous de prendre la langue arabe ainsi que le tajwîd d’un enseignant dont le manhaj n’est pas clair et qui aurait des shoubouhates ?
Réponse :
Le Sheikh dit : Est-ce qu’il étale ces shoubouhates aux gens et tout particulièrement à ceux à qui étudient chez lui ? Je pose la question.
Le Sheikh dit : Moi je dis : s’il propage ses shoubouhates, le questionneur dit qu’il enseigne et qu’il a des shoubouhates. Ceux qui ne sont pas distincts, qui sont vagues, sont plus néfastes que ceux qui sont clairs. Donc s’il propage et inculque ses shoubouhates à ceux qui le contredisent et qu’il apprend de lui, alors qu’il mette en garde contre lui.
Le Prophète ﷺ ainsi que les salafs nous ont mis en garde contre ce genre de personnes : « L’exemple de la bonne fréquentation et de la mauvaise sont comme l’exemple du porteur (vendeur) de parfum et du souffleur de fer (le forgeron). Le vendeur de parfum, soit il t’en offrira, soit tu en achèteras de lui ou au minimum tu tireras de lui une bonne odeur. Quant au forgeron, soit il brûlera tes vêtements, soit tu trouveras de lui une odeur nauséabonde. »
La mauvaise fréquentation te nuit alors que la bonne se soucie d’apprendre auprès de qui lui sera bénéfique dans sa religion, dont il est à l’abri du mal et qui lui éclaircit le Livre d’Allah et la Sounnah de son Messager ﷺ. Qu’il prenne fortement garde aux gens de la bid’ah distincts et apparents, et qu’il se méfie encore plus de ceux qui ne sont pas clairs.
Tiré de la cassette al ‘ilm wa at taqwa.
Abou Taymiyah Khalîl al Martnîky de Dammaj.
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