Shaykh Al Islam Ibn Taymiyyah a dit comme dans (مجموع الفتاوى 11/565)
Le prophète ﷺ a restreint l’autorisation à certains types d’amusement lors des mariages et autres, comme il a autorisé aux femmes de frapper le duff lors des mariages et des moments de joie. Quant aux hommes de son époque, aucun d’entre eux ne frappait le duff ou ne tapait dans ses mains. Il est au contraire établi dans le Sahih qu’il ﷺ a dit : « Taper dans ses mains est pour les femmes et le tasbih est pour les hommes. » Et il ﷺ a maudit les femmes ressemblant aux hommes et les hommes ressemblant aux femmes.
Et du fait que le chant, frapper le duff et taper dans ses mains font partie des actes des femmes, les salafs nommaient l’homme faisant cela « efféminé » ainsi que les chanteurs. Et ceci est connu de leurs paroles. A ce sujet, le hadith de ‘Aichah -qu’Allah l’agrée- lorsque son père entra chez elle lors des jours du ‘id et que deux jeunes filles ansars chantaient ce que disaient les Ansars le jour de bu’ath (ndt : jour célèbre de la jahiliyyah de guerre entre les aws et les khazraj) Abu Bakr dit : « L’instrument du diable dans la maison du messager d’Allah. » Le prophète ﷺ avait la tête tournée vers le mur. Il dit : « Laisse-les, Abu Bakr, car chaque peuple a une fête et c’est la fête des gens de l’Islam. »
Ce hadith prouve que ceci n’était pas une habitude du prophète ﷺ et de ses compagnons. De ce fait, Abu Bakr le nomma « instrument du diable » et le prophète ﷺ approuva les jeunes filles car c’était le jour du ‘id. Et on autorise les petits à jouer lors des fêtes comme dans le hadith : « pour que les associateurs sachent qu’il y a des largeurs dans notre religion. »
Trad: ayyub, dammaj-fr.com