La mendicité d’Abdullah Ibn Mar’î al ‘Adanî dans sa da’wah

بسم الله الرحمن الرحيم

La mendicité d’Abdullah Ibn Mar’î al ‘Adanî dans sa da’wah

Lis, si tu ne l’as pas déjà fait, ce que dit le revivificateur de la Sunnah au Yémen: shaykh Muqbil Al Wâdi’î -qu’Allah lui fasse miséricorde- dans l’introduction de son livre “Dhamm Al Mas°alah”. Et tu verras le blâme dur de la part du shaykh contre le fait de mendier en prenant comme argument la da’wah.

Suivront insha Allah, d’autres réfutations. Ne penses donc pas que la seule chose qui lui est reprochée est de demander l’aumône aux gens… Abdullah Ibn Mar’î a été conseillé par notre shaykh et par beaucoup de prêcheurs et n’est pas revenu de sa voie qui diverge de la voie salafiyyah. Question: Qui donc diverge de la da’wah de shaykh Muqbil au Yémen?

UN PETIT TOUR DANS CE QU’A ABDULLAH IBN MAR’Y AL ‘ADANi COMME ACTES DE MENDICITE

LUE ET AUTORISEE A LA PROPAGATION PAR NOTRE SHEIKH LE CONSEILLER DE CONFIANCE

YAHYA IBN ALY AL HAJOURY QU’ALLAH LE PRESERVE

ECRIT PAR ABU IBRAHIM MUHAMMAD IBN FARAG BARIDY AL GHAMOUDY Ash Shih

étudiant et enseignant dans la terminologie du hadith

TRADUIT PAR ABU TAYMIYAH KHALIL AL MARTINIKY

Louanges au seigneur des mondes et salat et salam sur le plus noble des prophètes et des envoyés et sur sa famille et tous ses compagnons. Et quoi qu’il advienne:

Dans ce qui a été cité dans le fascicule{footnote}NdT: ce fascicule a été écrit en réplique à Sheikh Yayha après qu’il ait conseillé Abdullah ibn Mar’y de changer sa méthode de da’wah car il prenait un chemin de hizbi dans beaucoup de domaines. Mais malheureusement, ‘Abdullah n’accepta pas le conseil et s’entêta et réfuta tous les témoignages des gens de confiance qui dévoilèrent certains de ses actes n’étant pas de la méthode de sheikh Muqbil -alors qu’il prétend le suivre- ni des autres sheikhs du Yémen et ni de la da’wah salafiyah dans son ensemble. Et d’ailleurs les autres sheikhs du Yémen lui on ordonné de cesser de propager ce fascicule rempli de mensonges de paroles hors de leurs contexte et de règles gratuites et fausses.[/footnote} “my’iar al’ilm wa Addin(standard de science et de religion)” écrit par ‘Abdullah ibn Mar’y ibn Bureyk Al’adany résident à Shihr sur les côtes de Hadramut il est l’imam et celui qui fait les khutbas du masjid Taqwa appelé Dar al hadith à Shihr; pour ce que contient ce fascicule comme démenti et réfutation à l’encontre du témoignage d’étudiants en science à Dar al hadith à Dammaj. Ceux qui ont témoigné auprès de notre sheikh Yahya ibn Alî Al Hajoury qu’Allah le préserve, que certains pêcheurs embarquent en mer un jour spécial et réservent les récoltes de ce jour pour la da’wah (de Abdullah ibn Mar’y). Alors Abdullah ibn Mar’y s’opposa à ce fait en démentant et en niant le fait qu’il réclamait de l’argent auprès des pêcheurs et autres qu’eux.

Et il dit dans son fascicule “my’iar” p 21 s’adressant à sheikh Yahya:”dans ta parole: un jour réservé, si tu veux dire par la un jour dans le mois ou dans la semaine ou même dans l’année sur lequel ils continuent alors cela est un mensonge et il n’en est rien dans les faits actuels…” et c ‘est comme ça que fait Abdullah dans son rejet du témoignage de ses frères les étudiants en sciences et il les dément et parle méchamment sur eux quant aux informations authentiques qu’ils rapportèrent à son encontre en posant des conditions et des méthodes afin de répliquer sur eux, il se peut qu’il veuille faire tomber leur témoignage et les faire passer pour des menteurs et salir leur réputation puisqu’ils ont raconté de lui une situation et des faits qui étaient d’actualité lorsqu’il écrit son fascicule “my’iar” tentant de cacher cette situation par ces conditions.

Et je vais, par la permission d’Allah, rappeler la réalité de son démenti et de ses réfutations de ces choses qui lui ont été attribuées comme sa mendicité auprès des pêcheurs et cela que ce soit par le moyen d’un jour réservé ou de façon catégorique afin que chaque individu possédant de la partialité et voulant la vérité voit la vraie situation d’Abdullah Mar’y dans le fait de réclamer de l’argent et ce qu’il a causé comme dégoût des gens de la da’wah salafiyah à Shihr. Et il a certes emprunté un chemin non emprunté par les partenaires des associations à Shihr à ce qu’on sait, comme tu le verras au cours de cette rissalah

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INTRODUCTION AVANT D’ENTRER DANS LE DEVELOPPEMENT DE SA MENDICITE

Certes Abdullah a différents recours dans la mendicité, et que ce soit de lui même directement ou par le moyen de celui qui peut l’y aider par n’importe quelles et multiples façons et cela en fonction des situations et parmi elles:

1- Il incite certains pêcheurs après une réunion avec eux en but d’aider la da’wah et il leur rappelle ses besoins et sa pauvreté et les dettes qu’elle supporte.

2- Il se lève de temps en temps devant les gens après la salat du vendredi ou après des conférences et il leur demande de l’argent pour certains projets de la da’wah.

3- Il incite certains pêcheurs par les actes s’il voit d’eux un manque de motivation pour aller en mer pour aider la da’wa, alors il embarque lui-même avec eux afin de les encourager !!!

4- Il va de temps en temps vers ceux qui lui envoient de l’argent afin qu’il le distribue et même si pour cela il doit tenir debout au soleil.

5- Il fait comprendre parfois à certains pêcheurs après leurs réunions les besoins de la da’wah et les dettes qu’elle endosse et certains de ses rapprochés disent verbalement qu’ils vont donner de l’argent à tel point que certains de ceux qui sont présents pensent qu’il y a une complicité entre lui et ses rapprochés dans ces actions et cela à cause du grand nombre de fois que cela se répète et cela afin que les autres fassent vite pour aider la da’wah.

6- Parmi ses employés, certains ont une façon de mendier surprenante tu le trouveras dans cette rissalah.

7- Certains de ses partisans propagent des propagandes comme quoi qu’il va partir de Shihr si personne ne l’aide dans les dépenses de la da’wah.

Et te voici le développement de cela:

SA MENDICITE AUPRES DES PECHEURS

1- La première session {footnote}NdT: une session: c’est une période des vacances d’été durant laquelle ils annoncent et ouvrent pleins de cours pour la masse des gens. A savoir que notre sheikh Yahya qu’Allah le préserve a dit: “ces sessions n’ont lieu que dans les lieux où il n’y a pas trop de cours en général car un vrai merkez de science ou les cours sont continuels toute l’année n’a besoin de fixer une période particulière pour les gens étant donné qu’il y a toujours des cours“. A savoir qu’à Dammaj les vacanciers viennent aussi durant les vacances mais ce n’est pas pour autant qu’ils annoncent plus de cours. Tout reste comme d’habitude.{/footnote} de cours qu’ouvra Abdullah était au début de son arrivée à Shihr l’année 1419h et il prétendait qu’il s’était endetté de 500 000 riyals yéménites pour l’occasion. Ensuite, cette information fut propagée au sein des gens et plus particulièrement des pêcheurs et certains de ses partisans se sont mis à beaucoup propager l’information de cette dette en incitant les gens à faire la charité. Ensuite certains de ses proches ont eu l’idée par laquelle ils obtiendraient de l’argent afin de rembourser cette dette qu’avait Abdullah pour la da’wah.

L’idée était d’inciter les pêcheurs d’embarquer pour travailler le vendredi (jour de repos) et que tout ce qu’ils récolteraient comme argent ce jour là ce sera en vue de rembourser cette dette.

POINT D’ATTENTION: Cette idée n’a été connue dans les côtes de Hadramut qu’après la venue d’Abdullah à Shihr; Donc il est plus savant quant au but réel de cette idée qui ne s’est pas limitée au remboursement de la dette mais elle perdura plusieurs années à tel point que les gens en eurent marre et se dégoûtèrent de lui -à part les propagateurs de cette idée et certains autres qui se font des illusions à son sujet. Ensuite, ses partisans confirmèrent la mise en place de cette idée et puis l’épuisèrent et ils obtinrent beaucoup d’argent. Et cela leur plut et leur fut agréable donc après ça ils se mirent à amplifier la parole que la da’wah porte une dette de 500 000 riyals et c’est comme si l’argent qu’ils avaient obtenu ne contribua en rien au remboursement de cette dette!!!

Donc l’embarcation du jour du vendredi continua et tout l’argent récolté était pour la da’wah jusqu’à ce que vienne la deuxième session et la dette de 500 000 prise pour la première session était toujours en vigueur! Et cette pêche du vendredi de toute cette année ne changea rien!!!

En cette période Abdullah ibn Mar’y lança des projets commerciaux) pour la da’wah et la pêche du vendredi continuait ainsi que l’argent récolté qui était pour la da’wah. Et cette dette qu’ils n’eurent de cesse de rappeler et tout ce qui tournait autour du sujet, à tel point que les pêcheurs le blâmèrent en cela et dirent: Jusqu’à quand cette dette? Elle n’est toujours pas remboursée? Mais les partisans d’Abdullah ne se souciaient pas de ce blâme sauf après une période. Ils se turent sur ce qui concernait cette dette en elle-même c’est à dire les 500 000 riyals et changèrent les propos en disant seulement “la dette de la da’wah” sans conditionner de somme particulière jusqu’à aujourd’hui, et c’est auprès d’Allah qu’est la recherche d’aide.

Et cette session et la dette prise pour son compte furent la première pierre posée pour ce qui l’amènera à ouvrir les portes de la mendicité, ces portes qui ne se refermeront plus jusqu’à ce jour et son fascicule “my’iar” écrit en réplique sur sheikh Yayha en témoigne.

POINT D’ATTENTION: A savoir que les merkezs de sunnah au Yemen et tout ce qui suit la sunnah n’organisent pas ces fameuses sessions temporaires comme le fait Abdullah ibn Mar’y.

2- Si les pêcheurs se lassent d’embarquer le vendredi, les partisans d’Abdullah propagent au milieu des gens qu’il va embarquer en mer ce jour là afin que les pêcheurs se motivent et les récoltes de ce jour là sont pour la da’wah.

3- Certaines fois, il regroupe les pêcheurs et les conseille et leur explique les besoins de la da’wah et les dettes qu’elle supporte et les incite à la donner la charité et désire d’eux une somme particulière spéciale pour la da’wah, une modique somme dans laquelle se trouvera le bien et la barakah, ou dans ce sens, il les incita à faire un don continuel.

4- Notre frère de mérite Abd Al Qâdir Barbid de Shihr m’informa en disant: nous étions assis dans le masjid après la salat du fajr un vendredi et nous est venu le représentant d’Abdullah ibn Mar’y qui nous dit: le sheikh m’a informé que les habitants de Ridah Assharqiyah l’ont informé qu’ils ont embarqué comme d’habitude des gens de Shihr et qu’ils ont récolté 300 000 riyals et ils ont demandé: est-ce qu’avec cet argent, ils construiraient deux maisons à Dammaj qui seront une charité pour ceux d’entre eux qui voudront y aller ou est-ce qu’ils les placent dans les utilités de leur masjid (masjid taqwa à Shihr)? et il leur dit de le placer dans leur masjid (à Shihr)! Ensuite ce représentant chercha qui voulait embarquer ce jour-là. Deux d’entre eux acceptèrent et tous les autres refusèrent donc le représentant dit devant les gens :”Où sont ceux qui aident la da’wah? Est-ce que ceux-là aiment la da’wah? La paix d’Allah sur les soufis! La paix d’Allah sur les hizbis!” Fin de parole…

Et c’est comme ça qu’Abdullah donne le dessus à la racaille sur les gens de la Sunnah et la réponse est ce qu’a dit Zuheyr:

ILS NOUS ONT RECLAME, NOUS LEUR AVONS DONNE ET VOUS RECOMMENCEZ

ET CELUI QUI MULTIPLIE LES DEMANDES UN JOUR CELA LUI DEVIENDRA ILLICITE

Et c’est par cet événement et par ce qui arriva après qu’il t’est démontré la fausseté et la chute de la parole d’Abdullah ibn Mar’y dans son fascicule p. 21 où il dit: “et ensuite j’ai délaissé cela (c’est à dire de réclamer de l’argent aux pêcheurs) non pas que cela est illicite mais pour éviter les problèmes que pourraient causer ceux qui comprennent les choses de façon erronées“. Fin de sa parole.

POINT D’ATTENTION: En général chez nous, toutes les familles travaillent sur la mer et elles ont une participation et tout ce qui est récolté dans la semaine revient à cette participation excepté le jour du vendredi car c’est le jour de repos. Celui qui travaille ce jour-là, la récolte est pour lui-même en dehors de sa famille. Donc les partisans d’Abdullah ibn Mar’y ont voulu se procurer la récolte de ce jour pour la da’wah et beaucoup de pêcheurs les ont écoutés et ce, pendant longtemps. Mais lorsque les partisans d’Abdullah ont continué à prendre leur argent sans modération, cela provoqua le refus de certains d’embarquer parfois en mer avec eux. Et ils embarquent avec d’autres qu’eux afin de ne pas se faire prendre la récolte de ce jour.

5- Avant l’arrivée de Sheikh ‘Ubeyd Al Jabiry à Shihr, certains partisans d’Abdullah se sont mis à demander de l’argent aux pêcheurs pour la session qu’allait ouvrir le sheikh et réclamèrent de chaque individu concerné la somme environnante de 5000 riyals; et celui qui pouvait [donner] plus alors qu’il le fasse.

6- Et après l’achèvement de la session, Abdullah rassembla certains pêcheurs chez lui et leur parla des besoins de la da’wah et des dettes qu’elle supportait et leur dit qu’ils avaient un million de riyals à donner à sheikh Salim bamahriz et que les dépenses du merkez du par mois lui coûtait 320 000 riyals et désira des pêcheurs qu’ils bloquent un peu de leur argent pour la da’wah, Certains dirent: nous donnerons 1% de notre récolte! et d’autres dirent 2% et d’autres ont dit on donnera 2000 riyals et d’autres dirent: chacun donne comme il peut. Mais l’intention d’Abdullah était que chaque individu paye et même si cela était 50 riyals par mois de façon continue car il s’y trouve la barakah.

Et le frère Abdullah sait parfaitement que les pêcheurs se sentiraient gênés de ne donner que cette modique somme et que si le pêcheur c’avisait de payer cette somme régulière, le responsable chargé de ramasser les fonds ne le laisserait pas. Donc la vrai “barakah” que visait Abdullah dans le don de cette modique somme était le surplus qu’allait donné le donateur à cause de la honte qu’il ressentirait de ce que ferait le responsable chargé de prendre l’argent en souhaitant une plus grande somme, comme cela s’est produit pour l’école des garçons!!! Les gens propageaient au début de cette école que les cours y seraient gratuits et soudain Abdullah réunit les pères des garçons, les conseilla et les dirigea. Et ensuite, il leur dévoila la situation de la da’wah et les dettes qu’elle supporte et que les enseignants avaient besoin d’avoir une situation. Et ensuite il suggéra aux pères que celui qui était capable, qu’il donne 500 riyals par mois pour chaque élève. Et que s’est-il passé après ce plafond (limitation à 500r)? Le frère Abdul Qâdir de Shihr a dit: j’ai rencontré celui qui se charge de prendre l’argent de chacun de leurs élèves et il se plaignait que certains qui pouvaient payer et ne le faisaient pas, alors Abdul Qâdir lui dit: combien prenez-vous sur chaque élève par mois? Alors le responsable dit:500 riyals! Abdul Qâdir lui dit: Donc sur toute une année cela représente plusieurs milliers de riyals… Pourquoi ne les prenez-vous pas en une seule fois en début d’année? Ce serait plus facile pour vous. Et le responsable dit: On ne veut pas en une seule fois car certains ont honte de ne payer que 500 riyals alors ils donnent 5000 riyals et certains donnent 4000 pour un seul enfant par mois!!!

Et muhsine Almahry a dit: certains pêcheurs de Shihr -et ils sont connus auprès de nous- ont dit qu’ils payaient mensuellement 5000 r pour leurs enfants…

C’est ça la barakah pour laquelle s’efforce Abdullah ibn Mar’y!!!

7- Le frère Abu Bilal de Hadramawt (shaykh dans la grammaire arabe à Dammaj) m’a informé qu’il avait téléphoné à Abdullah sur la demande de notre sheikh Yahya afin de lui dire: Une fois tu t’es assis avec les pêcheurs, leur as-tu demandé de l’argent? Et Abdullah dit: Oui je me suis assis avec certains pécheurs pour l’école des filles car c’est eux qui avaient désiré de moi que je l’ouvre et ils prétendaient qu’ils allaient aider à se construction et comme nous avions constaté qu’ils tardaient en cela je me suis assis avec eux pour cela…

8- Certains partisans de Abdullah envoyèrent Abu Mu’adh de Shihr vers le président de l’association des pêcheurs de khuwar de Shihr, afin qu’il contribue avec eux dans la construction dut toit de la cour du masjid Taqwa. Alors le président leur donna 100 000r. Et après avoir reçu cet argent, ils n’ont jamais achevé la construction et cela jusqu’à ce jour et cela s’est passé il y a trois ans!!!

9- L’association des pêcheurs de khuwar de Shihr distribuait les parts des participants parmi les pêcheurs qui en font partie. Les partisans d’Abdullah se mirent à inscrire des noms tirés au sort afin de prendre quelques parts des pêcheurs et que cela reviennent à la da’wah. Et si l’un des pêcheurs contestait cela il lui était dit: Si tu veux que l’on prenne directement sur ton nom on le fera! Alors il se trouvait dans la gêne et certains laissaient apparaître une neutralité par crainte d’être accusé de radin!

SA MENDICITE AUPRES DES COMMERCANTS

10- Avant la descente de sheikh ‘Ubeyd Al Jabiry, l’information fut propagée au milieu des gens et il était dit que les gens viendraient de tous les coins et que cela nécessiterait beaucoup d’argent et que le “sheykh” Abdullah ibn Mar’y disait: Celui qui connaît un commerçant alors qu’il lui parle et celui qui connait quiconque ayant les moyens de faire la charité alors qu’il lui parle.

11- Et de temps en temps, il va avec Abdullah bâsa’d à la rencontre de ceux qui lui envoient de l’argent de la part des commerçants du golf et ils s’arrêtent devant sa maison après la prière du zuhr même si cela doit leur coûter de se tenir debout au soleil.

12- De temps en temps Abdullah s’endette auprès des commerçants et lorsqu’est venu le temps de rembourser il dit: fais-en ta zakat!

13- Trois individus parmi les proches d’Abdullah et parmi Abdullah basa’d vinrent à un de nos frères les uns à la suite des autres afin qu’il aille demander aux commerçants qu’il connaissait de l’argent pour aider la da’wah mais il refusa et d’ailleurs il en est remercié.

SA MENDICITE AUPRES DE LA MASSE DES GENS

14- Un jour Abdullah se leva dans son masjid après la salat du vendredi directement et fit comprendre aux gens les besoins de la da’wah et qu’il avait un projet de transformer les cassettes de chansons en cassettes de sermons (religieux) et que la da’wah ne pouvait subvenir à ce projet. Ensuite il dit: Que celui qui a de l’argent qu’il en fasse charité. Et celui qui a un poste nouveau ou ancien ou des cassettes nouvelles ou usagées, chacun en fonction de ses possibilités, les cartons se trouvent aux portes d’entrée. Et les gens méprisèrent énormément cet acte.

POINT D’ATTENTION : Sa demande de cassette correspondait à ce qu’il voulait faire comme projet. Quant aux postes nouveaux ou usagés : quel est le lien entre eux et la transformation des cassettes de chansons en cassettes de sermons? Ce qui apparait, c’est que cela devait surement revenir aux utilités de la da’wah, donc il lui incombait d’expliquer aux gens les causes de sa demande de ces postes.

15- Une période après cet événement Abdullah annonça une conférence dans le masjid Abdurrahim à Shihr et après la conférence et la salat du ‘icha il se leva directement et appela et incita ceux qui étaient présents à faire la charité ensuite il expliqua aux gens qu’il voulait transformer les cassettes de chansons en cassettes de sermons et dit: Celui qui a de l’argent maintenant alors qu’il le donne à Untel et celui qui a un poste nouveau ou usagé ou des cassettes anciennes ou nouvelles alors qu’il les donne à untel!

Alors regarde, ô toi mon frère qui lit, ces deux événements et il t’apparaîtra clairement le manque de retenue de ce mendiant. Et ne te laisse pas leurrer par ce qu’il a dit dans son fascicule lorsqu’il dit: « j’ai vu notre sheikh Al ‘utheimine -qu’Allah lui fasse miséricorde- inciter à la charité un jour de ‘id plus d’une fois alors que je ne me permettrai pas d’en faire autant… »

16- Abdullah se leva une fois après la salat du vendredi dans le masjid Taqwa et dévoila aux gens qu’ils étaient dans le besoin de construire un deuxième étage pour l’école des filles et que la première la première école ne leur était plus possible et que la da’wah était dans l’incapacité de cela. Ensuite il dit: « celui qui veut faire la charité de son argent alors qu’il le fasse et celui qui peut avec des pierres ou du ciment ou du bois chacun en fonction de ses possibilités » -ou dans ce sens.

17- le frère Abdullah Ibn Mar’î annonça une conférence dans la contrée de My’an. Elle fut enregistrée puis la cassette fut dissimulée depuis le premier jour. Et lorsque certains demandèrent à propos de cette cassette, ils dirent que le “sheikh” Abdullah y avait fait trop de demandes(mendicité). Et un temps après cette conférence, le frère Abdullah alla dans cette contrée afin d’y acheter une terre pour y faire un merkez pour lui et désira des propriétaires des terres qu’ils aident la da’wah et qu’ils les vendent à bas prix.

LA MENDICITE DES PARTISANS D’ABDULLAH AUPRES DES COURTIERS(INTERMEDIAIRES DANS LES VENTES IMMOBILIERES)

18- Et parfois, ils vont vers les commerçants afin qu’ils achètent certaines terres ensuite ils proposent au courtier que sa part dans la vente soit pour la da’wah car « elle est dans le besoin et qu’elle a des dettes ». Et la commission de cette vente atteint les 700 000 r. Et si le courtier refuse, ils lui compliquent la vente.

SA MENDICITE PAR LE CAR DE LA DA’WA

19- Il a été exposé dans notre rissalah ayant pour titre « extrait résumé des projets (commerciaux) connus d’Abdullah ibn Mar’y » que la da’wah possède un car et qu’ils le louent lors des conférences et qu’ils prennent sur chaque passager une somme particulière. Et s’il lui reste de la monnaie comme 50 ou 30r, celui qui tient le car dit: « Pour la da’wah! » C’est-à-dire : « Laisse-la à la da’wah ! » Alors, gêné, le passager délaisse l’argent sans le réclamer et parfois le passager dit à celui qui tient le car: « combien paye le passager? » Il dit « 100 ou 150r! »

SA MENDICITE PAR L’EPICERIE DE LA DA’WA

20- il a été dans notre rissalah citée plus haut que la da’wah possède également une épicerie et que l’employé emploie certaines manières dans la mendicité à l’exemple du teneur du car de la da’wah, ce qui prouve que leur enseignant n’est qu’un{footnote}NdT: en effet, leur enseignant n’est qu’un! Et je rajouterai à cela que l’un des étudiants étrangers venant de France qui était parmi ceux qui avaient payé leur iqamah (carte de séjour) mais ne l’ont jamais reçu ainsi furent attrapés par la police comme cela est cité dans mon témoignage et ensuite fut expulsé. Par la grâce d’Allah il réussi à revenir au Yémen quelque temps après cela et vint à Dammaj et voulut récupérer l’argent de cette iqamah qui était 300$ et le traducteur de Abdullah ibn Mar’y qui est Abdullah du Luxembourg eut le toupet de lui dire: “tu ne veux pas essayer d’oublier cet argent?” Mais après le refus de sa part, il fut remboursé comme il m’en a informé lui même!{/footnote} ! Si un individu achète quelque chose dans cette épicerie et qu’il lui reste de la monnaie à récupérer comme 100 ou 150 voire même 5r l’employé lui dit: « laisse les pour la da’wah! » Donc l’acheteur se sent gêné et laisse cela sans le réclamer. Et cela se passa durant une longue période et en ces derniers temps après qu’elle fut amenée au partage des parts ils arrêtèrent cela. Et ceci n’est qu’un aperçu sommaire des actes de mendicité d’Abdullah dans la ville Shihr.

[…]

Et ce que nous avons avancé te montre clairement comment ‘Abdallah Ibn Mar’î est éloigné de la da’wah de notre shaykh : Muqbil Ibn Hâdî Al Wâdi’î -qu’Allah lui fasse miséricorde- qui a bâti sa da’wah sur l’abstinence et la retenue, en prenant comme modèle le prophète (صلى الله عليه وسلم) et nos pieux prédécesseurs. Et pour cette da’wah et sa préservation, il écrivit son célèbre livre « Dhamm Al Mas°alah » dont aucun savant ou étudiant en science, ou prêcheur ne peut se passer : ils préservent par ceci leur religion et leur da’wah.

Fin de traduction.

 

dammaj-fr.com

 

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