Débat avec chaykh Rabî’ al Madkhalî autour du sujet de la foi

بسم الله الرحمن الرحيم

براءة السلف

مماأُحْدِثَ من أقوال الخلف

وهوعبارةعن نقاش لفضيلت الشيخ العلامت ربيع بن هادي المدخلي وفقه الله

حول مسألت« الإيمان« 

كتبه/

أبوالحجاج أسعد بن دعاس بن سعيد

المشوشي اليافعي

Désaveu des salafs de ce qui fut nouvellement instauré dans les paroles de khalaf (contemporains)

Débat avec fadîlah Chaykh Rabî’ ibn Hâdî al Madkhalî-qu’Allah lui accorde le succès- autour du sujet de la foi.

Ecrit par Abou al Hajjâj As’ad ibn Da’âs ibn Sa’îd al Muchwachîحفطه الله

(Frère de chaykh Sa’îd Da’âsرحمه الله )

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Traduction de l’introduction

الحمد لله رب العالمين و الصلاة و السلام على رسوله الأمين و آله و صحبه و سلم تسليما كثيرا أما بعد:

Une épitre écrite par son éminence chaykh Rabî’ al Madkhalî fut diffusée intitulé

 الحداديون التكفيريون يرمون أهل السنة السابقين و اللاحقين و أئمتهم بالإرجاء لأنهم يقولون الإيمان أصل و العمل فرع

Les haddâdis takfîris accusent les gens de la sunnah des précédents aux suiveurs d’irja du fait qu’ils disent que la foi est la base et les actes ne sont que des branches.

Il y cautionne clairement que la foi est la base et que les actes n’en sont qu’une branche et une perfection (de la foi) prétendant qu’il s’agit là de la parole des gens de la sunnah, de leurs grands imams à l’instar de chaykh al islâm ibn Taymiyahرحمه الله , comme cela est stipulé dans le titre de son épitre- ci-dessus cité- tout en appuyant cela, en disant dans la première page.

« Il y a des gens qui inventent des fondements en vue de lutter contre les gens de la sunnah et les accuser d’irjâ, dont parmi leurs fondements (des gens de la sunnah) : La foi est la base et les actes ne sont qu’une branche et une perfection… »

Puis il cita plus bas :

«  Ceux qui disent que la foi est la base et que les actes n’en sont que la branche et une perfection, sont les gens de la sunnah et leurs grands imams dont chaykh al Islâm qui prônent clairement cela, et nous allons évoquer d’autres noms dans ce bayân incha Allah… »

Et cela se confirme lorsqu’il dit en page 8 : « Chaykh al Islâm a clairement dit que la foi est la base et que les actes apparents en sont les branches et sont une perfection de la foi… »

Et que pour lui, l’emplacement de base c’est le cœur, comme il le dit en page 4, après avoir cité les paroles de Ibn Mundah رحمه الله: « Je dis : L’imâm ibn Mundah a clarifié le dogme des gens de la sunnah relatif à la foi, qu’il est (composé d’une) base et branche, et que la base de la foi son emplacement est le cœur… »

Son objectif par la base dont l’emplacement est le cœur, c’est la confession (at tasdîq), approbation (al iqrâr) et la connaissance (al ma’rifah) présente dans le cœur. Car après avoir cité les paroles de Mohammad ibn Nasr al Marwazî رحمه الله selon un groupe des gens de la sunnah, il dit : « La partie nous concernant dans les paroles de ce groupe des gens de la sunnah : Néanmoins nous disons : que la foi a une base et des branches, et l’opposé  de la foi c’est la mécréance sous tous les sens du terme. Donc la base de la foi c’est la confession et l’approbation. Et sa branche c’est de perfectionner les actes par le cœur et le corps… » Donc il a fait de la foi, la confession et l’approbation après l’avoir assigné au cœur.

Chose confirmant cela après qu’il ait cité les paroles d’Ibn Marwazî en page cinq, qu’il ait dit : « Constate sa parole à propos de la foi : hormis qu’il ait une base et des branches. Sa base est la confession du cœur par connaissance. C’est l’humilité envers Allah par la servitude, l’humilité envers Allah par sa Seigneurie. .. » Il se limita à ne citer que cela en délaissant ses paroles (de Ibn Marwazî) prouvant que parmi les actes certains font partie de la base de la foi.

Il fut certes confus quant à l’acte n’étant que secondaire, s’agit-il de l’acte extérieur (des membres) et intérieur ensembles, ou juste l’exterieur. Tantôt, l’apparent de ses paroles amène à en déduire qu’il vise les actes externes et internes compris, comme en page 7 où il dit :

« La partie nous concernant dans les paroles de ce groupe des gens de la sunnah : Néanmoins nous disons : que la foi a une base et des branches, et l’opposé  de la foi c’est la mécréance sous tous les sens du terme. Donc la base de la foi c’est la confession et l’approbation. Et sa branche est le perfectionnement des actes par le cœur et le corps… »

Et tantôt les branches sont les actes externes comme il le dit en page 5, que la branche sont les actes des membres, car il dit après cité les paroles de Ibn Marwazî : « Ensuite les branches de ces deux formes (d’humilité de l’adoration de la seigneurie…), sont par l’application de toutes les obligations, c’est-à dire les actes des membres… »[1]

Donc tout cela nous démontre clairement que pour chaykh Rabî’وفقه الله que la foi est la base et les actes n’en sont qu’une branche et que cette base dont l’emplacement est le cœur, c’est la confession, l’approbation, l’humilité, l’approbation et la reconnaissance présentes dans le cœur.

Il tomba dans la confusion quant à l’identité de cette branche, tantôt il l’a définie par les actes apparents seuls et tantôt par les actes internes et externes ensembles.

Ce qu’il faut mettre en évidence, c’est que chaykh Rabî’- هداه الله – dans cette épître, a emprunté une voie tentant d’induire en erreur et de dissimulation- involontairement de ce qu’on pense de lui et c’est Allah qui le connait mieux- où il tenta de mélanger le faux à la vérité d’une manière n’ayant effet que sur les gens niais ou ceux ayant une maladie dans le cœur. Car il évoque en premier lieu ses paroles fausses puis vient pour les appuyer par des paroles (de savants) mises hors contexte. Leurs paroles vont dans un sens tandis que les leurs vont dans un autre. De là j’ai vu l’importance de citer un chapitre pour démontrer ses tentatives de duperie et ses dissimulations…

Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky

dammaj-fr.com

 

[1] Paragraphe sauté, pour la difficulté de traduction, ou il citerait (de façon incomplète) d’autres paroles de chaykh al islam allant dans le sens que les œuvres ne sont qu’une branche de la foi.

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