Ambiguïté 2 : Vous n’êtes que des étudiants, comment pouvez-vous vous prononcer sur la hizbiyyah d’Al-‘Adani?

Bismillah

Éclaircissement des ambiguïtés
de la nouvelle hizbiyyah des deux fils Mar’î

2e ambiguïté

Abû ‘Amr Yaslam Ibn Sâlih Ibn Shaykh Al Yâfi’î Al Abyanî

Abyan/masjid As Sunnah Bâjdâr

1 Jumâdâ Al Awwal 1430H

Sheikh Yahyâ Ibn ‘Alî Al Hajûry – qu’Allah le préserve – l’a lu et a autorisé sa propagation en disant : « Parmi ce que j’ai lu de meilleur comme débat centralisé, excellent, posé et scientifique. »

Fascicule original complet en arabe

La deuxième ambiguïté :

Ils disent : « S’il est apparu quelque chose à Al Hajoury lors de cette fitnah, c’est dû au fait qu’il soit un savant mujtahid. Mais vous, vous n’êtes pas des savants mujtahids mais juste de simples étudiants débutants. »

On répondra à cette ambiguïté en citant deux exemples :

1- Le premier : Ahmad et as Shâfi’y – qu’Allah leur fasse miséricorde – ont divergé sur un point et il se trouve que c’est Ahmad qui était dans le vrai. Nous, les étudiants en science novices, nous avons opté pour la parole d’Ahmad en raison de son authenticité et nous avons délaissé celle d’as Shâfi’y vu son invalidité. Alors est-ce qu’il convient de dire : « Comment allez vous à l’encontre d’as Shâfi’y alors que vous n’êtes que des débutants ? Alors que lui il est ceci et cela… Et comment vous est-il apparu une chose qui lui aurait échappée ? »

Réponse : Personne ne dirait cette parole hormis un fanatique d’une des quatre écoles.

2- Le deuxième : le grand savant érudit Ibn Baz – qu’Allah lui fasse miséricorde – disait que les ikhwanes et les tablighs et autres faisaient partie du groupe sauvé et que ces différentes appellations ne nuisent pas vu que la ‘aqidah et le minhaj ne sont qu’un. Alors qu’à cette époque il y avait déjà des savants qui mettaient en garde contre ces sectes vouées à la perte. Et certains étudiants prirent l’avis de ceux qui se sont opposés à la parole de cheikh Ibn Baz – qu’Allah lui fasse miséricorde – et délaissèrent son éloge pour ceux-là. Dit-on : comment ces étudiants en science ont su ce qui échappa à cheikh Ibn Baz – qu’Allah lui fasse miséricorde – ? Et (dit-on) qu’il n’est pas permis de prendre la parole de ceux qui dirent de ces sectes qu’ils sont des hizbis et cela jusqu’à ce que cheikh Ibn Baz soit d’accord ?

Réponse : Non ! Donc ceux-là qui tentent de nous atteindre par cette ambiguïté sont dans l’erreur. Il leur est obligatoire de cesser leur réprobation jusqu’à ce qu’ils prennent connaissance de nos arguments.

Les causes qui font que cheikh Ibn Baz ne se rendit pas compte de la réalité de ces sectes (à cette époque) sont à peu près les mêmes que celles qui font que certains savants de mérite ne voient pas la hizbiyyah des deux fils de Mar’y.

Ensuite tous ceux-là (ces savants de mérite) sont à même de revenir sur leur position concernant al ‘Adani tout comme cheikh Ibn Baz revînt sur son avis en ce qui concerne les tablighs et les ikhwanes.


Traduit par Khalîl al Martinîky.

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