بسم الله الرحمن الرحيم
Mise en garde de Sheikh Abou ‘Amr al Hajouryحفظه الله contre le centre du Palmier (le CEP) à St Denis.
Voici la traduction des questions posées à Sheikh Abou ‘Amr al Hajoury autour du centre éducatif du Palmier à Montreuil (déplacé à st denis) . Lors de la conférence tenue sur Beyluxe la nuit du 21 du mois de Rajab 1432.
Nous lui avons dit:
Il y a une association en France qui se nomme “le centre éducatif du Palmier (cep)”. Elle prétend s’apparenter au manhaj des salafs et qu’elle a pour objectif de combattre l’ignorance chez la communauté islamique en France. Nous souhaitons vous exposer certains faits parmi ceux qui nous sont apparus sur leur site[1] afin que vous nous éclaircissiez sur le jugement qui s’y rapporte et pour le conseil pour nos frères en ce qui concerne dans le fait de s’y inscrire et de s’entraider avec elle.
La première question:
Ses responsables sont un groupe d’inconnus qui se disent avoir étudié à Mekkah ou al Madînah (dans les universités), à savoir qu’ils ne possèdent aucune tezkiyah pour leur propres personnes et leur parcours n’est pas cité et nous ne savons chez qui ont-ils pris de la science s’ils ont réellement étudié? Alors est-il permis d’étudier chez eux?
La réponse:
La louange est Allah seigneur des mondes. Je témoigne qu’il n’y a pas de divinité digne d’être adorée en dehors d’Allah seul sans associé et je témoigne que Mohammad est son serviteur et messager.
Ammaba’d. Parmi les choses qui n’échappent pas à ceux qui sont dotés de clairvoyance sur le manhaj des salafs est que les associations étaient une chose inexistante à leur époque, l’époque des salafs. Si celles-ci contenaient du bien et du bénéfice pour l’islâm et les mouslims elles auraient été mises en place par ceux qui sont sans aucun doute meilleurs que nous, le prophète Mohammad صلى الله عليه و سلم ainsi que ceux d’après lui. Car ces associations sont soi conçues en vue de da’wah, comme profit aux mouslims dans leur rapprochement vers Allah dans leur prêche et leur élévation et il s’agit là d’une adoration et elle n’est pas permise que si elle se voit conforme à la législation. De là deux hypothèses sont envisageables:
-Soi le Prophète صلى الله عليه و سلم et ses compagnons- qu’Allah les agrées- l’ont su et ne l’ont pas fait et tout ce qui rentre dans l’adoration, après eux, dans ce qu’ils n’ont pas pratiqué est une bid’ah.
-Ou soi ces gens (à notre époque) ont eu connaissance d’une chose ignorée par les salafs et cela se veut plus dramatique.
Donc c’est une chose claire. De plus ils ne visent pas ces associations des choses purement de dounia mais plutôt des choses religieuses. Ces associations sont- d’un point de vue- d’origine et en détail une chose nouvelle. Et d’un autre point de vue elles sont une imitation des ennemis de l’islâm et une ressemblance avec eux. Elles ne sont venues que par le biais des ennemis de l’islâm. Par Allah elles ne sont venues par Sheikh al Islâm Ibn Taymiyah, ni par Ahmad Ibn Hanbal, ni al Shâfi’y, ni aucune personne considérée, elles ne sont venues que par les kouffârs de cette époque qui se firent imités par certains mouslims- qu’Allah les guide.
La deuxième chose sur cette association mise en place par des inconnus: il faut savoir que l’on n’accepte pas son hadîth (celui de l’inconnu) s’il se trouvait dans le musnad de l’imâm Ahmad ou dans les sunnans d’Abou Dâoud ou dans le jâmi’ d’at Tirmidhy ou dans le mou’jam d’at Tabarâny ou autre parmi les livres références de l’islâm. Il n’est pas accepté de lui, même si l’on connait son nom, sa kouniyah, sa descendance, tant que l’on ne connait pas sa personne, qu’il est de confiance, jugement porté par ceux qui sont considérés et dont la parole est acceptée. Quant au jugement qui nous viendrait d’une personne non reconnue, s’il nous disait qu’untel (inconnu) est fiable, sa parole se verrait refoulée alors que dire d’un anonyme qui n’a été jugé comme fiable par personne? Son hadîth n’est pas accepté! Alors que dire à notre époque où l’islâm se voit encore plus étrange, où le mensonge, la tricherie et la tromperie se sont décuplés? Comme l’a dit le Prophète صلى الله عليه و سلم:
«Aux proximités de l’heure, des années de tromperie. Le véridique sera vu comme menteur et le menteur comme véridique. L’homme de confiance sera vu comme trompeur, le trompeur sera mis comme personne de confiance et le pervers parlera sur ce qui concerne la masse (des gens de l’islâm» Rapporté par Anas et Abou Houreyrah et les deux versions sont présentes dans le livre de notre Sheikh Moqbilرحمه الله “As sahîh al musnad mimma laissa fi as sahihayne”.[2]
Il n’est donc pas permis de prendre la science ou la da’wa chez autre que celui qui est connu et recommandé et reconnu comme fiable par ceux dont la parole pèse. Comme cela a été dit par Ibn Sirîne: «Cette science est une religion alors regardez de qui vous prenez votre religion». Rapporté par Mouslim dans la mouqaddimah de son sahîh.
Et de même Ibn Moubârak a dit que l’isnâd fait parti de la religion et Ibn Sirîne dit aussi: «Nommez vos hommes, nous prendrons des gens de la Sounnah et nous délaisserons les gens de la bid’ah». Donc on ne prend (la science) que de qui sort de chez les savants de la Sounnah ou des écoles salafiyahs connues pour être sur la Sounnah[3], et qui par la suite se fait connaitre pour être quelqu’un qui appelle à la Sounnah et qui met en garde contre les innovateurs, qu’il ne s’allie qu’aux gens de la Sounnah et qu’il se désavoue de ceux de la bid’ah. Et quant à celui dont les caractéristiques sont telles que celles qui furent citées, il n’est pas permis de prendre la science de lui, même s’il n’a pas d’association et qu’il donne de simples cours avec les livres salafis. Alors que dire de celui qui nous vient avec une association, avec une innovation en étant totalement inconnu.
La deuxième question:
Ils ont de grandes annonces de demande d’argent sur leur site et attendent des donateurs qu’ils transfèrent leur argent par carte bancaire ou chèque, procédé contenant du ribâ sans aucun doute, vers leur compte bancaire tenu dans une banque à ribâ. Quel est le jugement de cela?
Il s’agit d’un signe clair et flagrant parmi les signes des ikhwâns al mouslimins (les frères musulmans) et de ceux qui suivent leur trace. La demande d’argent est un fait qu’ils sont les premiers à avoir établi au sein des mouslims dans leurs mosquées ou leurs écoles ou bien même sur leurs sites internet. Cela est un de leur signe clair ainsi que des hizbis et de tous les teneurs d’associations. Ces dernières sont vues comme étant une filiale de cette secte égarée (les ikhwâns al mouslimouns), qui est elle-même considérée comme étant la mère de toutes les sectes égarées contemporaines.
La demande d’argent est parmi les grands péchés et sur cela beaucoup de hadîths[4]. Le Prophèteصلى الله عليه و سلم a dit:
«Celui qui réclame de l’argent aux gens viendra le jour du jugement le visage couvert de lambeaux de chair.» Rapporté par al Boukhâry et Mouslim selon Ibn ‘Omar- qu’Allah l’agrée. Et notre Sheikh Moqbilرحمه الله a écrit un livret propre sujet intitulé “Dhamm al masalah” (Le blâme de la demande). Donc réclamer de l’argent est une chose illicite. En plus comme cela est exposé dans la question, que le procédé comprend du ribâ, qui est lui-même un autre grand péché. Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit:
«Allah a maudit le ribâ. Celui qui le consomme, celui, qui le fait consommer» Et dans un ajout:«Son scribe et ses deux témoins (sont maudits).» Le tout rapporté par Mouslim.
Ils ont donc rassemblés deux parmi les plus immenses péchés et ont également un signe confirmé des gens de la hizbiyah, chose qui démontre qu’ils ne font pas parti des gens de la Sounnah.
La troisième question:
Parmi ce qu’ils proposent afin d’appâter les gens vers eux, une réduction d’impôt gouvernemental.
La réponse: Cela est une chose qui démontre leur alliance avec ce pays dont l’hostilité envers l’islâm est chose sure. La France est parmi les pires états, c’est-à dire dans les grands pays connus, dans son acharnement contre l’islâm et les mouslims. Et il est clair qu’ils n’auront pas un penchant hormis pour celui dont ils constateront une faiblesse et un manquement dans sa religion comme ceux là. C’est bien là une transgression à la législation.
La quatrième question:
Ils proposent des soutiens scolaires durant les vacances. Et ce terme employé est général, on comprend de lui les écoles des kouffârs.
Il s’agit d’une entraide dans le péché et la transgression et Allah dit:
وَتَعَاوَنُوا عَلَى الْبِرِّ وَالتَّقْوَى وَلَا تَعَاوَنُوا عَلَى الْإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ
Et entraidez vous dans la piété et la bienfaisance et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. (La table servie v2)
Et de plus nous ajoutons comme l’ont rappelé les frères dans cette question qu’ils les aident à fréquenter les kouffârs et cela est une chose interdite. Mêmes ceux-ci sont empruntent la voie des moubtadi’ahs ce qui apparait, donc même s’ils sont des moubtadi’ahs ils restent quand même mouslims et meilleurs que les kouffârs alors ils n’ont pas le droit de les aider dans cette tâche à accomplir les devoirs donnés par les kouffârs.
La cinquième question:
Ils sont sous les directives et le regard de la mairie et sont sous leur contrôle et leur obéissance.
Cela est connu, que les associations sont de la hizbiyah. Quelles soient dans les pays d’islâm ou ailleurs elles sont toutes pareilles et l’état leur impose d’être sur une structure spécifique avec des conditions et d’autres transgressions. Cette association est un hizb parmi les autres et tel est le schéma des associations où qu’elles soient.
La sixième question:
Ils organisent des sorties culturelles:
C’est la procédure des ikhwâns al mouslimins.
Ils louent des petits bus (véhicules de luxe) propres aux femmes afin qu’elles aillent à leurs cours dans leur centre et peut-être même ailleurs. Il n’y a personne avec elles si ce n’est le chauffeur et on ne sait s’il s’agit d’un homme ou d’une femme:
Si la femme venait à sortir vers un lieu salafi sans tomber dans les choses interdites et dans les transgressions comme la débauche ou la mixité en vue de rechercher la science alors il n’y aucun mal en cela. Par contre sa sortie vers les centres des hizbis est harâm interdit.
Pareillement si elle sort en commettant des transgressions comme la mixité ou un voyage sans mahrâm, même si cela serait pour aller vers un lieu des salafis cela ne serait pas permis.
Toutes ces choses citées sont des signes flagrants éclatants des gens de la hizbiyah.
La septième question:
Durant les vacances ils proposent des cours payants de langue anglaise et chinoise.
Ce qui leur est obligatoire est qu’il leur enseigne la langue arabe: «Celui qui ressemble à un peuple en fait parti.» L’apprentissage de la langue anglaise est une obligation commune (kifâyah) et doit être prise en mesure du besoin. Il leur est obligatoire qu’il leur enseigne les choses de leur religion, le Tawhîd et la ‘aqîdah s’ils y comprenaient quelque chose.
Même la langue chinoise?
Toutes les langues rentrent dans l’obligation commune. Mais c’est le gouverneur qui désigne certaines personnes spécifiques. Cela n’est pas ouvert à tous les gens.
Ils ont un programme d’enseignement dans la langue arabe, le Coran, et les sciences légiférées et tout cela payant et celui qui ne peut payer alors qu’il s’abstienne.
S’ils étaient des conseilleurs pour la communauté ils enseigneraient gratuitement. Cela est parmi les signes des hizbis. Ces derniers donnent des cours payants et vont même jusqu’à demander un ajout.
قُلْ مَا أَسْأَلُكُمْ عَلَيْهِ مِنْ أَجْرٍ وَمَا أَنَا مِنَ الْمُتَكَلِّفِينَ (86)
Dis: Je ne vous demande pas de salaire et je ne suis pas du nombre des imposteurs.
(Sâd v86)
Allah ordonna à son prophète qu’il enseigne aux gens pour le visage d’Allah. Allah répéta cela plusieurs fois également dans la sourate “Les poètes”:
وَمَا أَسْأَلُكُمْ عَلَيْهِ مِنْ أَجْرٍ إِنْ أَجْرِيَ إِلَّا عَلَى رَبِّ الْعَالَمِينَ (109)
Et je ne vous demande pas en cela de salaire. Mon salaire n’incombe qu’au Seigneur des mondes. (Les poètes v109).
Donc la da’wah des prophètes est sans compensation. Nous disons plutôt que si celui qui enseigne pouvait lui-même donner à celui à qui il enseigne comme le faisait Ibn Moubârak ou autre que lui, qui dépensaient pour leurs élèves. Telle est le suivi des salafs, qu’ils ne lient pas les gens aux choses de ce bas monde. Il n’est pas permis de prendre une paie déterminée et sur l’enseignement du Coran. Le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit:
«Il y aura des gens vers la fin des temps qui réciteront le Coran se hâtant à en tirer la récompense de ce bas monde au détriment de celle de l’au delà».
La parole authentique est qu’il n’est permis de prendre (de demander) une paie pour enseigne le Coran ou le hadîth ou pour l’adhân.
« Prenez vous un mouaddhin et qu’il ne prenne pas de salaire pour son adhân.» Hadîth selon ‘Outhmân Ibn Aby al’ ‘Ass. Par contre si un homme consacre tout son temps pour l’enseignement des mouslims et qu’il n’a pas de d’autre rentrée d’argent alors il n’y a aucun mal à ce qu’ils lui donnent d’eux-mêmes sans qu’il ne les consulte pour cela ni ne leur réclame. Comme l’a dit le Prophèteصلى الله عليه و سلم à ‘Omar Ibn al Khattâb : « S’il te vient cet argent sans que tu ne l’aies demandé ou que tu le convoites alors prends le.»
Par contre s’ils ne lui donnent pas d’eux-mêmes et qu’il trouve du temps pour travailler alors qu’il travaille. Il n’y a aucun mal à ce que l’homme exerce une profession un certains horaire et de l’autre côté qu’il enseigne aux mouslims. Qu’il touche une paie lui suffisant à faire vivre sa famille et le temps libre vacant qu’il le consacre pour la science, enseignement ou apprentissage. Telle était l’habitude des salafs. Abou Bakr et ‘Omar travaillaient. ‘Outhmân tenait un commerce et plus d’un parmi les salafs ont déjà écrit sur le sujet du commerce. Donc l’homme plutôt qu’il ne demande, qu’il fasse du commerce (par exemple) ou qu’il exerce une profession permise sans chose illicite. Nouhعليه السلام était menuisier,
Dâoud عليه السلام était forgeron, beaucoup de prophètes faisaient du négoce et travaillaient, il n’y aucune proscription en cela.
La dixième question:
Parmi leurs enseignants, certains sont des renvoyés de Dammâj pour être tombés dans la hizbiyah dans la fitnah d’al ‘Adani, ou d’autre parmi ceux qui s’entraident avec eux sont de ceux qui sont partis de Dammâj d’eux-mêmes en étant maftounes et qui dénigrent le lieu.
«L’homme est sur la religion de son proche ami, alors que chacun regarde qui il fréquente.» Hadîth hassan ou plutôt sahîh rapporté par at Tirmidhy selon Abou Houreyrah.
Comme le hadîth: «L’exemple de la bonne fréquentation et l’exemple de la mauvaise…»
Ne n’interroge sur l’individu mais examine son ami.
Car l’individu, c’est de par son ami que se fera son suivi.
Tels sont les vers authentiques car certains disent: mais interroge son ami…
Alors analyse qui il fréquente. S’ils sont des gens de l’innovation, les gens des fitnahs ou les maftounes alors cela te prouve qu’ils sont de la même souche.
La onzième question:
Il se trouve sur leur site une photo n’ayant aucune utilité, mais plutôt qui ressemble à une photo souvenir sur laquelle on peut y voir un de leurs enseignants en compagnie de Sadhân. Que connaissez-vous de lui?
Sadhân? Je ne le connais pas. Je ne le connais pas parmi les gens de la Sounnah. Par contre les photos des êtres vivants est un grand péché. Les savants on mit en chapitre les représentations des êtres munis d’âme dans les livres de Tawhîd car il représente un moyen menant au shirk et le refuge est auprès d’Allah[6]. Il est parmi la cause de tombée de beaucoup de communautés dans le shirk. Cela est illicite. Cela n’est pas permis sauf en cas de daroura, chose par laquelle l’individu ne peut se passer pour l’obtention de ce dont il a besoin comme la carte d’identité ou le passeport. En effet beaucoup de démarches ne peuvent aboutir sans cela néanmoins, l’individu doit réprouver cela en lui, ne pas s’y accommoder et le péché est sur celui qui l’y a contraint. Quant aux représentations facultatives ou celle de parure elles sont illicites wallahulmasta’an.
(Attention! Je me suis trompé dans la question. j’ai dit ‘Abdel’Azîz Sadhân alors qu’en fait il s’agit de Sâlih Sadlân. Je m’en excuse. A propager ici ).
La douzième question:
On peut aussi trouver sur le site des liens menant vers des sites d’autres associations et également vers un site qotby. Puis ils supprimèrent ce lien sans pour autant se justifier ni éclaircissement.
Ils sont d’eux. Ils sont d’eux.
La treizième question:
Ils entretiennent des relations avec un homme se nommant Bashîr Hassan le tunisien. Cet homme dont les salafis en France mettent en garde contre lui et certains masheikhs ont déjà parlé sur lui et parmi eux Sheikh Ahmad Bâzmoul. Nous avons aussi le frère Abou ‘Abdurrahmân Hamzah le sénégalais (de Champigny)-qu’Allah lui fasse miséricorde- qui l’a fortement côtoyé et a entendu de lui plusieurs diffamations comme:
-«Il n’y a rien au Yémen. Ils sont pollués par le Jarh wa at Ta’dîl.»
-«La salafiyah est un virus!»
-Il incita nos sœurs à sortir manifester lorsque la première loi interdisant le hijâb( dans les écoles) fut mise en place.
– Il dit: «Celui qui parle sur al Qardâwy, qu’Allah lui cisaille la langue!»
-Il se faisait filmer lorsqu’il donnait des cours (à l’époque où il avait une mosquée en France) et son image était retranscrite sur un grand écran. Il y avait même un grand écran dans la partie des femmes afin qu’elles puissent le voir.
Et autre…
De toutes les façons ce sont là les signes de hizbi et non des gens de la Sounnah. Les caractéristiques des hizbis par lesquelles ont les reconnait s’appliquent sur cet homme.
Le simple fait qu’il défende al Qardâwy suffit, ce dernier qui tient des propos de koufr. Il a des égarements dangereux que vous connaissez et qui sont propagées sur plusieurs points. Il dit que nous ne combattons pas les juifs pour cause de ‘Aqîdah mais juste pour une histoire de territoire.
La quatorzième question:
Ils ont des tezkiyahs des de Sheikh al’Abbâd et autre que lui à savoir qu’ils leur ont extirpé ses tezkiyahs par duperie. C’est-à-dire qu’ils les ont interrogés de façon générale disant: « Nous sommes un groupe de jeunes qui faisons telle et telle chose pour la da’wah et l’enseignement…etc.» Sans ne rien préciser des points cités précédemment (dans les questions).
De toutes les façons l’homme ne donne de tezkiyahs qu’aux œuvres. L’homme ayant une tezkiyah d’un savant ne se fait connaitre par elle que s’il ne commet pas d’actes s’opposant à la vérité. Quel que ce soit celui les recommande. Vu les actes qu’ils commettent cette tezkiyah ne prouve en rien qu’ils sont des salafis. Abou al Hassen avait des tezkiyahs d’Ibn Bâz, d’al Albâny, d’al ‘Utheymîne, d’al Wâdi’y- qu’Allah leur fasse miséricorde- et de tous les savants contemporains, ils le recommandaient tous. Et cela lorsqu’il laissait apparaitre la Sounnah, le bien, la guidée. Et lorsqu’il dévia et complota et tomba dans la hizbiyah toutes ces tezkiyahs ne lui furent d’aucune utilité chez les vivants parmi ceux qui dévoilèrent son cas. Le nombre des répliques sur lui dépassèrent les deux cents. Une tezkiyah provenant d’un savant pour un individu ne lui est bénéfique que si ses œuvres sont en conformité à ce sur quoi ce savant le recommande comme Sounnah, comme guidée ou comme bien. Oui il s’agit là d’une tezkiyah profitable. Mais quant au fait que la tezkiyah soit d’un côté et l’individu de l’autre alors elle ne lui servira à rien et ses actes le dévoileront.
وَقُلِ اعْمَلُوا فَسَيَرَى اللَّهُ عَمَلَكُمْ
Dis: œuvrez! Alors Allah verra vos œuvres. (Le désaveu v105).
Les actes sont la balance de la valeur de l’homme. A rajouter à cela que cette tezkiyah a été extirpée par talbîs. Donc qu’attendez-vous de plus. La da’wah des hizbis est bâtie sur cela comme l’a dit Sheikh Moqbil: «les piliers de la hizbiyah sont de trois: le mensonge, le talbîs et la tricherie.» Il n’est pas concevable que tu trouves un hizbi sans qu’il ne soit un menteur ou moulabbis (un trompeur), il s’agit là d’une règle fondée par un imâm parmi les plus expérimentés sur la hizbiyah en notre siècle notre pour avoir eu à l’affronter et l’ayant connue profondément et pour avoir éprouvée par elle en son centre[7]. Donc tu te ne trouveras un hizbi sans qu’il ne soit un menteur hormis pour quelqu’un qui n’ai pas décelé leur fourberie et ayant un bon préjugé à leur égard et s’entraide avec eux les pensant sur la vérité. Mais quelqu’un comme ça si leur cas lui est éclairci il les délaisse. Quant à celui qui connait leur manhaj et persiste avec eux se verra inéluctablement être un menteur est cela est parmi les fondements de leur da’wah. Ils considèrent le mensonge comme étant un procédé dans la da’wah tout comme d’autres actes illicites tels le fait de demander de l’argent, les photos (ou vidéos), les représentations, elles sont des transgressions sur lesquelles ils fondent leur da’wah et celle-ci s’opposent à celles de l’islâm wallahulmusta’ân.
La quinzième question:
Ils ont également une tezkiyah d’Abdullah Mar’y[8] . Mais on ne sait pas comment l’ont-ils obtenue, l’ont-ils informé des ces faits précédents?
Quant à ‘Abdullah Mar’y, sa tezkiyah n’est qu’un dévoilement de leur cas et non un profit pour leur structure. Car les tezkiyahs des gens de l’innovation ne font que prouver qu’ils sont avec eux. Les tezkiyahs des gens comme ‘Abdullah Mar’y ou celles de ‘Oubeyd al Jâbiry ou de leurs semblables ne les élèvent en rien mais ne font que dévoiler leur cas et ce sur quoi ils sont.
La seizième question:
Nous venons d’être informés que Wassy Allah’Abbâs va descendre en France chez eux et qu’ils vont pour l’occasion organiser un repas caritatif et également un concours pour ceux qui assisteront aux cours du Sheikh et que le gagnant aura une récompense.
La réponse:
Le Sheikh Wassy Allah- qu’Allah lui accorde le tawfîq- est connu pour sa prise défense et son alliance à l’association ihya at turath. Nous avons un audio avec sa voix diffusé sur internet. Également qu’il visite et défend l’association Ahl al Hadîth[9] connue en Inde et en Angleterre.
Il donne aussi des conférences en compagnie de Dhâkir Naik en Inde alors que cet homme est le disciple d’Ahmed Deedat. Son alliance pour les gens de l’innovation est une chose connue. Cela démontre ce sur quoi ils (le palmier) sont, bien que cette visite ne leur profite en rien.
Nos frères d’Inde ont déjà écrit plusieurs brochures sur lui, donc pour qui voudrait un surplus d’information sur lui qu’il y revienne, elles sont en arabe et également traduite en langue indienne et d’autre langues (voir ici en arabe).
Cette descente ne leur profite en rien, nous disons même qu’il est déjà descendu chez d’autres pires qu’eux. Il a déjà assisté à des colloques avec des kouffârs, où Dhâkir Naik donna des conférences en Inde. Cette visite chez eux (le palmier) ne lui est pas plus néfaste que ce qu’il a déjà fait auparavant.
La dix-huitième question:
Ils ont également annoncé un tournoi de foot payant pour chaque participant dont les bénéfices reviennent aux profits de leur association.
Le fait est qu’ils tentent de captiver les gens mais qu’ils ne sont pas autour de la religion comme le disait notre Sheikh (Moqbil): « Ils (les hizbis) ne sont pas autour de la religion, ils ne sont pas autour de la religion». Le but de ces gens n’est pas d’établir la religion et la législation d’Allah de par l’enseignement ou de par ce qui profite, non. Leur but est de rassembler les gens autour d’eux, par des matchs de foot avec tout ce que cela comprend comme transgression et de ressemblance avec les kouffârs, par les représentations, par la réclame de dons, par les photos (ou vidéo). Ils sont prêts à employer tout procédé afin de réunir les gens autour d’eux. Qu’il soit licite ou illicite, légiféré ou non, ces gens n’ont pas pour but d’établir la religion. Mais juste d’assembler les gens autour d’eux par tout moyen.
La dix-neuvième question:
Quelle est donc votre conclusion sur cette association. Est-ce que vous conseillez à nos frères en France?
Notre parole sur cette association et cela en nous basant sur ces faits exposés est qu’elle est une association hizbiyah ikhwâniyah et qu’il incombe à tout mouslim de se tenir en garde contre elle et de ne pas participer à quoi que ce soit avec elle et que celui qui ait la capacité de dévoiler son cas et de mettre en garde contre elle qu’il le fasse, cela fait parti du conseil pour les mouslims. Comme l’a dit le Prophète:« La religion c’est le conseil.»
Elle ne contient pas un seul signe parmi les signes des gens de la Sounnah dans ce qui a été cité. Rien des caractéristiques de la salafiyah dans le fait de se contenter, de se purifier, d’enseigner la religion, de la da’wah, des nobles caractères. Elle ne fait que rassembler les gens et ramasser de l’argent et telles sont les marques typiques des gens de la hizbiyah parmi les ikhwâns al mouslimins et parmi leurs filières des teneurs d’associations. Elle est une association hizbiyah dont il est obligatoire de s’éloigner.
La dernière question:
Il se produit en France un rassemblement islamique annuel tenu par les ikhwâns al mouslimins[10]. Il s’y trouve des stands et expositions de vente de livres, de vêtements, des cassettes de toutes les sectes égarées. Également des chanteurs participent à ce salon, des prédicateurs des ikhwâns, voir mêmes certaines personnalités politiques parmi les kouffârs, de la mixité. Il y a des concours de récitation de Coran avec une récompense pour le gagnant et bien d’autres choses. Est-il permis au salafi de participer à ce rassemblement en vue de vendre des livres et des cassettes ou bien même le simple fait de venir pour contempler?
Non. Il incombe aux mouslims de s’éloigner de ces rassemblements et Allah dit:
َ الزُّورَ وَإِذَا مَرُّوا بِاللَّغْوِ مَرُّوا كِرَامًا (72)
Ceux qui ne participent pas au faux; et qui, lorsqu’ils passent auprès d’une frivolité, s’en écartent noblement;(Le discernement v72.)
وَإِمَّا يُنْسِيَنَّكَ الشَّيْطَانُ فَلَا تَقْعُدْ بَعْدَ الذِّكْرَى مَعَ الْقَوْمِ الظَّالِمِينَ (68)
. Et Si le Shaytâne te fait oublier, Alors, dès que tu te rappelles, ne reste pas avec les injustes.
(Les bestiaux v68).
Il n’est pas permis au salafi d’y assister, d’y participer, de venir regarder même qu’il y vende des sucreries ou du jus.
وَلَا تَعَاوَنُوا عَلَى الْإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ
Et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. (La table servie v2).
Il est obligatoire aux gens de la Sounnah qu’ils se distinguent des gens de l’innovation. Qu’ils trouvent des horaires dans lesquels ils se réunissent entre eux pour des cours. Pas besoin qu’ils déterminent un jour particulier dans l’année répétitif, cela non. Mais dès qu’ils en aient la possibilité d’un jour par mois ou tous les deux mois, tous les trois, tous les cinq, ou dans l’année. Dès qu’ils en sont en meure de se réunir et qu’ils établissent une da’wah propre, purifiée (des transgressions), dans la satisfaction de leurs moyens. Qu’ils propagent le bien, qu’ils enseignent aux gens. Les ikhwâns al mouslimins aux Yémen étaient pareils mais les gens de la Sounnah se sont distingués d’eux comme lorsque notre Sheikhرحمه اللهsortait en, da’wah, il leur donnait des cours, des conférences, des rassemblements. La Sounnah se propagea et sa da’wah fut établie tandis que celle des ikhwâns s’en alla, (parole pas claire, probablement: personne ne les suivit hormis) ou un homme au cœur réduit, ou un attiré par cette dounia, ou encore un ne se préoccupant pas de sa religion ou peu parmi ceux qui se firent trompés. Les gens délaissèrent leur da’wah parmi les grands, les petits, gouverneurs ou gouvernés hormis ceux qu’Allah égara et voulu pour eux la fitnah. Nous exhortons nos frères en France ou ailleurs, qu’ils se distinguent même s’ils ne sont que dix. Qu’ils mettent en place une da’wah eux-mêmes. Les prophètes débutèrent en solitaire et pareil pour les savants imâms rénovateurs, ils commencèrent en étant seuls. Il appelle à Allah captivant par cela les gens et le bien se propageant et ceux-ci délaissent le mal, bien que l’origine chez les mouslims soit qu’ils veulent le bien. Bien que certains manquèrent dans la méthode à emprunter pour parvenir au bien. Et celui à qui Allah a accordé le tawfîq pour le bien et pour la guidée se voit sur la clairvoyance. Donc je conseil mes frères qu’ils soient indépendants dans leur da’wah, dans leurs cours, dans leurs rassemblements. Allah suffit pour la da’wah et qu’il facilite son acceptation dans les cœurs des gens. Ne te laisse pas éblouir par la multitude car le Prophèteصلى الله عليه و سلم a déjà informé:«Il viendra un prophète n’ayant avec lui qu’une poignée d’homme, il viendra un prophète n’ayant avec lui que deux ou trois hommes et qu’il viendra un prophète sans personne avec lui.»
Malgré cela tu ne vois de prédicateurs sans qu’Allah ne lui ai accordé le soutien de certains qui répondent à son appel, dont le bien se propage de par sa cause. Nous entendons de certains de nos frères en France qui sont sur la guidée et la droiture et également nous avons un groupe de bien d’entre eux ici au Yémen et nous en rencontrons d’autres parmi les frères de France dans d’autres pays. Le bien est présent cependant il y a besoin de décupler les efforts et s’armer de patience dans la da’wah et avant cela dans l’apprentissage, dans la connaissance et la propagation de la science. Le bien est présent et nous demandons à Allah qu’il en rajoute. Nous nous contenterons de cela et les louanges sont à Allah seigneur des mondes.
Traduction en Français des Q/R sur le centre du Palmier
Tezkiyah de Sheikh Abou ‘Amr, qui est également un des grands tullâbs de Sheikh Moqbil:
https://aloloom.net/vb/showthread.php?t=9032
Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky
Source: dammaj-fr.com
[1] Ces questions sont basées sur leur site et cela avant qu’ils ne le renouvellent. Donc si parmi ces questions certaines choses ont été délaissées, de leur part, alors qu’ils le fassent savoir publiquement sans quoi nous restons sur ce qu’ils ont affiché aux yeux de tous. Pour ce qui est des dernières questions sur sheikh Wassy Allah, le tournoi de foot et autre, tout cela nous en avons été informés le jour même juste avant de poser les questions.
[2] Un livre contenant tous les hadîths authentiques, selon le jugement du Sheikh, non présents dans les deux recueils authentiques. Il est appelé également “al jâmi’ as sahîh”.
[3] Remarque pour couper cours aux cœurs malades: Sheikh Yahyâ ne pose pas cela comme condition pour ceux qui traduisent à partir du moment où ils sont connus pour être sur la salafiyah, que leur niveau en arabe est satisfaisant et qu’ils ne traduisent que des livres ou des paroles des gens de la Sounnah.
[4] Pour un échantillon de preuves voir ici
[6] Lors de ma traduction sur beyluxe je m’étais trompé en disant que cela menait au shirk asghar (le petit shirk).
[7] Il en est de même pour son plus grand élève, notre Sheikh, le conseiller de confiance, Abou ‘Abdirrahmân, Yahyâ Ibn ‘Aly al Hajouryحفظه الله