L’injustice (S.Yahyâ / S. Ibn ‘Uthaymîn)

L’injustice (Adh-Dhulm)

Shaykh Yahyâ Al-Hajûrî  – Shaikh Ibn ‘Uthaymîn

بسم الله الرحمن الرحيم

Voici un passage du commentaire de Shaykh Yahyâ ibn ‘Alî Al-Hajûrî – qu’Allah le préserve – du début du hadîth n°24 des 40 hadiths de l’Imâm Nawawî (Al-Arba’în An-Nawawiyyah).

D’après Abû Dharr, le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) a dit d’après ce qu’il rapporte de Son Seigneur : « O Mes Serviteurs ! Je me suis interdit l’injustice et je vous l’ai rendue interdite ! Ne commettez donc pas d’injustice entre vous… » le hadîth.

 

Shaykh Yahyâ ibn ‘Alî Al-Hajûrî – qu’Allah le préserve – dit en commentaire de cette partie : 

« L’injustice (Adh-Dhulm) se divise en trois parties :

– L’injustice entre le serviteur et Son Seigneur, comme l’association (Shirk), le fait d’œuvrer pour être vu (Riyâ) ou entendu (Sum’ah).

– L’injustice commise par le serviteur contre les autres gens.

– Et enfin, l’injustice commise par le serviteur à son propre détriment.

Et en réalité, toutes ces parties sont de l’injustice contre sa propre personne. Et l‘injustice sera ténèbres le Jour de la Résurrection  comme cité dans le hadîth rapporté par Muslim d’après Jâbir : le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) a dit : « Prenez garde à l’injustice car l‘injustice sera ténèbres le Jour de la Résurrection. Et craignez l’avarice car elle a causé la perte de ceux qui étaient avant vous. Elle les a en effet poussés à faire couler leur sang et à se rendre permis celles qui leur sont interdites (au mariage). »

Et Allah (سُبحَانَهُ وَ تَعَالَى) dit : 

مَا لِلظَّالِمِينَ مِنْ حَمِيمٍ وَلَا شَفِيعٍ يُطَاعُ

« Les injustes n’auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté. » Ghâfir, v.18

Et Il dit : 

يَعْلَمُ خَائِنَةَ الْأَعْيُنِ وَمَا تُخْفِي الصُّدُورُ

« Il (Allah) connaît la trahison des yeux, tout comme ce que les poitrines cachent. » Ghâfir, v.19

Ce qui est désigné (dans le premier verset) est l’injustice majeure qui est l’association à Allah (Shirk). Allah (سُبحَانَهُ وَ تَعَالَى) dit : 

لَا تُشْرِكْ بِاللَّهِ إِنَّ الشِّرْكَ لَظُلْمٌ عَظِيمٌ

« Ne donne pas d’associé à Allah, car l’association [à Allah] est vraiment une injustice énorme. » Luqmân, v.13

Et Il dit : 

الَّذِينَ آَمَنُوا وَلَمْ يَلْبِسُوا إِيمَانَهُمْ بِظُلْمٍ أُولَئِكَ لَهُمُ الْأَمْنُ وَهُمْ مُهْتَدُونَ

« Ceux qui ont cru et n’ont point troublé la pureté de leur foi par quelque iniquité (l’association), ceux-là ont la sécurité; et ce sont eux les bien-guidés. » Al-An’âm, v.82

Ainsi donc, la pire des injustices, la plus grande des injustices, l’injustice la plus grave est de donner un associé à Allah (عَزَّ وَ جَلَّ). Tandis que la plus grande des justices est d’unifier Allah (سُبحَانَهُ وَ تَعَالَى) (Tawhîd). Et il n’y aucun doute que la victime d’injustice tirera compensation de celui qui l’a lésé le Jour de la Résurrection, au point où même le mouton sans cornes obtiendra réparation du mouton cornu comme cité dans le hadîth de Abû Hurayrah : « Chacun de vous rendra certainement son dû le Jour de la Résurrection au point où même le mouton sans cornes obtiendra réparation du mouton cornu (qui l’aura frappé dans ce bas monde). »

Et le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) a dit : « Votre sang, vos biens et votre honneur vous sont sacrés comme est sacré ce jour-ci en votre mois-ci dans votre cité-ci. Et vous rencontrerez votre Seigneur qui vous demandera compte de vos œuvres. »

 

Ainsi, ces trois parties d’injustices sont interdites. Et la plus grande et la plus grave des injustices est de donner un associé à Allah (Shirk). Et celui a qui la réussite a été accordée est celui qui n’aime pas être victime d’injustice tout comme il n’aime pas commettre d’injustice. Il est parvenu dans un hadîth authentique d’après Umm Salamah que le Prophète avait coutume de dire : « O Allah ! Je cherche protection auprès de Toi contre le fait de m’égarer et qu’on m’égare, de commettre des erreurs et qu’on m’induise en erreur, de commettre de l’injustice et d’être victime d’injustice, d’agir par méconnaissance et qu’on se comporte de la sorte avec moi. »

Et Allah (سُبحَانَهُ وَ تَعَالَى) dit :

وَلَا تَحْسَبَنَّ اللَّهَ غَافِلًا عَمَّا يَعْمَلُ الظَّالِمُونَ إِنَّمَا يُؤَخِّرُهُمْ لِيَوْمٍ تَشْخَصُ فِيهِ الْأَبْصَارُ (42) مُهْطِعِينَ مُقْنِعِي رُءُوسِهِمْ لَا يَرْتَدُّ إِلَيْهِمْ طَرْفُهُمْ وَأَفْئِدَتُهُمْ هَوَاءٌ (43)

« Et ne pense point qu’Allah soit inattentif à ce que font les injustes. Il leur accordera un délai jusqu’au jour où leurs regards se figeront. Ils courront [suppliant], levant la tête, les yeux hagards et les cœurs vides. » Ibrâhîm, v.42-43

Et Allah (سُبحَانَهُ وَ تَعَالَى) dit :

وَأَنْذِرِ النَّاسَ يَوْمَ يَأْتِيهِمُ الْعَذَابُ فَيَقُولُ الَّذِينَ ظَلَمُوا رَبَّنَا أَخِّرْنَا إِلَى أَجَلٍ قَرِيبٍ نُجِبْ دَعْوَتَكَ وَنَتَّبِعِ الرُّسُلَ أَوَلَمْ تَكُونُوا أَقْسَمْتُمْ مِنْ قَبْلُ مَا لَكُمْ مِنْ زَوَالٍ (44) وَسَكَنْتُمْ فِي مَسَاكِنِ الَّذِينَ ظَلَمُوا أَنْفُسَهُمْ وَتَبَيَّنَ لَكُمْ كَيْفَ فَعَلْنَا بِهِمْ وَضَرَبْنَا لَكُمُ الْأَمْثَالَ (45) وَقَدْ مَكَرُوا مَكْرَهُمْ وَعِنْدَ اللَّهِ مَكْرُهُمْ وَإِنْ كَانَ مَكْرُهُمْ لِتَزُولَ مِنْهُ الْجِبَالُ (46)

« Et avertis les gens du jour où le châtiment les atteindra et ceux qui auront été injustes diront : « O notre Seigneur accorde-nous un court délai, nous répondrons à Ton appel et suivront les messagers ». – N’avez-vous pas juré auparavant que vous ne deviez jamais disparaître ?  Et vous avez habité, les demeures de ceux qui s’étaient fait du tord à eux-mêmes. Il vous est apparu en toute évidence comment Nous les avions traité et Nous vous avons cité les exemples. Ils ont certes comploté. Or leur complot est (inscrit) auprès d’Allah même si leur complot était assez puissant pour faire disparaître les montagnes… » Ibrâhîm, v.44-46

Et Allah a anéanti les cités et les communautés passées à cause de leur injustice. Allah (سُبحَانَهُ وَ تَعَالَى) dit :

وَتِلْكَ الْقُرَى أَهْلَكْنَاهُمْ لَمَّا ظَلَمُوا وَجَعَلْنَا لِمَهْلِكِهِمْ مَوْعِدًا

« Et voilà les cités que Nous avons fait périr quand leurs peuples commirent des injustices et Nous avons fixé un rendez-vous pour leur destruction. » Al-Kahf, v.59

Et Allah (سُبحَانَهُ وَ تَعَالَى) dit :

وَكَذَلِكَ أَخْذُ رَبِّكَ إِذَا أَخَذَ الْقُرَى وَهِيَ ظَالِمَةٌ إِنَّ أَخْذَهُ أَلِيمٌ شَدِيدٌ

« Telle est la rigueur de la prise de ton Seigneur quand Il frappe les cités lorsqu’elles sont injustes. Son châtiment est bien douloureux et bien dur. » Hûd, v.102

Et il se peut qu’Allah accorde un délai à l’injuste mais quand Il le saisit de Son châtiment, Il ne lui échappe pas. Comme cela est parvenu dans les deux Sahîhs (Al-Bukhârî et Muslim) d’après Abû Mûsâ Al-Ash’arî qui rapporte que le  Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) a dit : « Allah accorde un délai à l’injuste mais quand Il le saisit de Son châtiment, Il ne lui échappe pas. » Puis il récita ce verset :

وَكَذَلِكَ أَخْذُ رَبِّكَ إِذَا أَخَذَ الْقُرَى وَهِيَ ظَالِمَةٌ إِنَّ أَخْذَهُ أَلِيمٌ شَدِيدٌ

« Telle est la rigueur de la prise de ton Seigneur quand Il frappe les cités lorsqu’elles sont injustes. Son châtiment est bien douloureux et bien dur. » Hûd, v.102 »   

Et le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) a dit à Mu’adh Ibn Jabal lorsqu’il l’envoya au Yémen : « Tu vas te présenter à un peuple des gens du Livre. La première chose à laquelle tu devras les appeler est attester qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah (Lâ ilâha illa Allah) et que je suis le Messager d’Allah. S’ils t’obéissent sur ce point, informe-les qu’Allah leur a rendu obligatoire cinq prières chaque jour et nuit. S’ils t’obéissent sur ce point, informe-les qu’Allah leur a rendu obligatoire une aumône obligatoire prélevée sur les biens des plus riches et reversée aux pauvres. S’ils t’obéissent sur ce point, ne touche point à leurs biens précieux et crains l’invocation de la victime d’injustice. En effet, il n’y aucun voile entre elle et Allah. »

Et il est parvenu dans un hadîth qui n’est pas dans le Sahîh mais qui a été rapporté avec une bonne chaîne de transmission que : « L’invocation de la victime d’injustice est élevée au-dessus des nuages. ».

Et il est attribué à Al-Hassân Ibn Thâbith qu’il a dit :

 

Auprès du Grand Juge, le jour de la rétribution, Nous reviendrons

Les parties adverses alors, auprès d’Allah, se rassembleront

Tu te souviendras, lors des comptes, lorsqu’on se rencontrera

Demain, auprès d’Al-Malîk (Allah), qui vraiment, des reproches méritera

 

La personne doit donc prendre garde de commettre de l’injustice et invoquer Allah afin de ne pas être victime d’iniquité, il se pourrait qu’elle ne patiente pas si elle se fait léser.

O mon frère ! Te faire léser dans la destruction de ta maison, ou dans le meurtre d’un de tes enfants ou autre – qu’Allah nous en préserve -, cela est moins grave pour toi que de te faire léser dans ta ‘Aqîdah et ton Minhaj ; oui, moins grave que de voir des trompeurs te léser dans ta ‘Aqîdah et ton Minhaj et à cause de cela devenir égaré tout le long de ta vie, à cause de l’injustice de ce trompeur.

Par Allah ! Te faire léser dans ce bas monde au point de devenir pauvre et errant est moins grave pour toi que te faire léser dans ton Minhaj et ainsi perdre ta Da’wa, ta science ou ta Sunnah. 

Les injustes sont devenus nombreux et les plus nombreux sont ceux qui lèsent les gens dans leur ‘Aqîdah et leur Minhaj. Ils les égarent et les éloignent du rattachement au droit chemin, de Talab Al ‘Ilm (l’étude de la science) et du fait d’acquérir la bonne compréhension de la religion d’Allah. »

Fin des propos de Shaykh Yahyâ ibn Alî Al-Hajûrî.

 

 

Et d’après Abû Hurayrah, le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) a dit : « Savez-vous qui est le ruiné (Muflis) ? » Ils répondirent : « Pour nous – O Messager d’Allah -, le ruiné est celui qui n’a ni dirham ni aucun bien ». Il dit : « Le ruiné de ma communauté est celui qui, le Jour de la Résurrection,  viendra avec des œuvres de prière, de jeûne et de zakat mais il aura injurié untel, calomnié untel,  manger les biens de celui-ci, fait couler le sang de celui-là et frappé tel autre. Chacun de ceux à qui il a causé préjudice prendra de ses hasanats. Et si ses hasanats venaient à s’épuiser avant que son jugement soit achevé, il sera alors pris des péchés de ses victimes pour les remettre sur lui. Puis, il sera jeté en Enfer. »  Rapporté par Muslim.

 

Shaikh Ibn ‘Uthaymîn – qu’Allah lui fasse miséricorde – dit en commentaire de ce hadîth cité dans Riyâdh As-Sâlihîn de l’Imâm An-Nawawî :

« L’auteur (An-Nawawî) rapporte d’après Abû Hurayrah que le Messager d’Allah (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) : « Savez-vous qui est le ruiné (Muflis) ? » : le but de l’interrogation ici est de les instruire, celle-ci apporte donc une information. Car l’interrogation provient parfois de quelqu’un qui ignore la réponse donc qui se renseigne auprès de quelqu’un. Et parfois, elle est faite dans le but  d’attirer l’attention de celui à qui l’on s’adresse sur ce qui va lui être dit, ou pour édicter un jugement. Un exemple du dernier cas est lorsque le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) a été interrogé à propos de l’échange de dattes fraiches et mûres (Rutab) contre des dattes sèches (Tamr). Il dit : « Les Rutab diminuent-elles lorsqu’elles sèchent ? » Ils répondirent : « Oui ». Il interdit alors cela.

Mais dans ce hadîth, il va informer les Compagnons d’une chose qu’ils ignorent, ou ils ignoraient ce que voulait désigner le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم). Il demanda donc : « Savez-vous qui est le ruiné (Muflis) ? » Ils répondirent : « Pour nous – O Messager d’Allah -, le ruiné est celui qui n’a ni dirham ni aucun bien ». C’est-à-dire qu’il n’a ni argent ni bien, aucune espèce d’argent. Ainsi, le Muflis est le pauvre, c’est le sens connu chez les gens. Donc, s’il est dit : « qui est le Muflis ? », ils comprennent celui qui n’a pas d’argent (flûs), ni bien, c’est le pauvre.

Le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) dit alors : « Le ruiné (Muflis) de ma communauté est celui qui, le Jour de la Résurrection,  viendra avec des œuvres  de prière, de jeûne et de zakat » et dans une autre version : « Celui qui viendra avec des hasanats telles des montagnes ». C’est-à-dire qu’il viendra avec un nombre très important de hasanats. Il aura donc une fortune de hasanats mais il aura insulté untel, frappé tel autre, pris les biens de celui-là et fait couler le sang de celui-ci. C’est-à-dire qu’il aura fait du tort aux autres de maintes façons. Les gens voudront récupérer leur dû et ce qu’ils ne prendront pas dans ce bas monde, ils le récupéreront dans la vie de l’au-delà. Ils tireront compensation : untel prendra de ses hasanats, un autre prendra de ses hasanats, tel autre également, tout cela par équité et compensation juste. Et si ses hasanats s’épuisent, il sera alors pris des péchés de ses victimes pour les remettre sur lui. Puis, il sera jeté en Enfer. Qu’Allah nous en préserve.

Ses hasanats s’épuiseront, la récompense de sa prière s’épuisera tout comme celui de la zakat et du jeûne…Toutes les hasanats qu’il a s’épuiseront. Il sera alors pris de leurs péchés pour les remettre sur lui. Puis, il sera jeté en Enfer. Qu’Allah nous en préserve.

 

Le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) a parfaitement dit. C’est en effet celui-ci qui est le réel ruiné (Muflis). Quant au Muflis de ce bas monde et bien les biens de cette vie viennent et disparaissent. La personne peut être pauvre et se retrouver dans la soirée riche. Il peut aussi se produire l’inverse de cela. Mais la ruine, toute la ruine, est de se voir démuni des hasanats acquises avec grande peine alors qu’elles seront présentes devant la personne le Jour de la Résurrection et qu’elle les contemplera. Puis, elles seront prises pour être données à telle et telle personne.

Ce hadîth comprend donc la mise en garde de causer du tort aux gens ainsi que l’obligation de réparer  les préjudices causés dans la vie présente avant la mort afin que la compensation soit dans ce que la personne possède dans ce bas monde. Car dans la vie de l’au-delà, il n’y aura ni diram ni dînâr pour se racheter, il n’y aura que les hasanats.    

Le Prophète (صَلَّى اللهُ عَلَيهِ وَ سَلَّم) a dit : « Chacun de ceux à qui il a causé préjudice prendra de ses hasanats. Et si ses hasanats venaient à s’épuiser avant que son jugement soit achevé, il sera alors pris des péchés de ses victimes pour les remettre sur lui. Puis, il sera jeté en Enfer. » 

Mais ce hadîth ne signifie pas que la personne demeurera éternellement en Enfer. Plutôt, elle se fera châtier selon les méfaits qu’elle aura causé aux autres. Puis, sa destination finale sera le Paradis car le croyant ne demeure pas éternellement en Enfer. La chaleur du feu est extrêmement intense. La personne ne peut pas la supporter, pas même un seul instant. Cela est en ce qui concerne le feu de ce monde, que dire donc du feu de l’au-delà ! Qu’Allah m’en préserve ainsi que vous. »

 

Source : Le commentaire des 40 hadîths de l’Imâm Nawawî (Al-Arba’în An-Nawawiyyah) de  Shaykh Yahyâ ibn ‘Alî Al-Hajûrî – qu’Allah le préserve -, p.166-168.

Et le commentaire de Riyâdh As-Sâlihîn de Shaikh Muhammad Ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn – qu’Allah lui fasse miséricorde -, hadîth n°218. vol.1, p.551-552.

Traduit par : Samir Abû Bilâl Al-Jazâ-irî.


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