بسم الله الرحمن الرحيم
Les petits doivent parler!
Nous entendons souvent ces derniers temps de la part de certains salafis des expressions du genre: « les petits ne doivent pas parler, c’est une affaire entre savants », « les petits ne doivent pas rentrer dans ces affaires là », « il ya trop de petits qui parlent », « ce n’est pas des petits comme nous qui devons aborder ce genre de sujets », « nous ferions mieux d’apprendre notre din au lieu de perdre notre temps avec ces affaires là ».
Certains ne cessent de répéter ce genre de slogans qui ne sont basés sur aucune preuve.
Voici donc des paroles de cheikh al islam ibn baz et de cheikh Rabî’ qui attestent qu’il est permis et c’est même un devoir pour le tâlib al ilm de parler de ce dont il a connaissance pour éclaircir la religion d’Allah à la masse des gens et qu’il se doit de répliquer selon ses capacités aux gens de l’innovation et des passions.
Al imam ibn baz dit: -qu’Allah lui fasse miséricorde- :
« ..Puis un tâlib al ilm après cela s’attache avec ardeur à ne rien cacher de ce qu’il a appris, il s’attache à éclaircir la vérité et réplique aux ennemis de l’islam.
Il n’est pas laxiste et ne se tient pas a l’écart, il est toujours a l’avant sur le champ de bataille selon son potentiel.
Et lorsque les ennemis de l’islam se manifestent par leurs doutes et leurs attaques,
Il surgit pour répliquer sur eux par voie écrite, orale et autre.
Il n’est pas laxiste et ne dit pas « ca c’est pour autre que moi » au contraire il dit « c’est pour moi, c’est pour moi » même si il y a par là des imams, il a peur que la question ne leur échappe. Il est donc toujours émergent et ne se tient pas en retrait, au contraire il apparaît au moment opportun pour secourir la vérité et répliquer sur les ennemis de l’islam par écrit et autre ». Fin de citation
Extrait de la rissallah intitulée massouliyat tâlib al ilm fil moujtama (la responsabilité du taalib al ilm dans la société) page 13
Cheikh Rabî’ -qu’Allah lui accorde le succés:
« … dans tous les cas il recherche la science et en même temps il met en pratique et Allah tabaaraka wa taala il béni cet étudiant mettant en pratique sa science.
Et il se peut que la baraka soit retirée si il voit des choses blâmables devant lui et qu’il dit: non! non! Jusqu’à ce que je termine talab al ‘ilm. Il voit les égarements et les gens du faux qui soulèvent les emblèmes du faux, appellent les gens a eux et les égarent et lui il dit: non! non! Je ne me préoccupe pas de ces choses moi je vais me préoccuper seulement de la science c’est-à-dire qu’il s’entraine a la flatterie. »
Extrait de ses fatawas volume 2 page 25 éditions dar al imam Ahmad
Abou Loqman ‘Abdurrahmân al Kamerûnî
Source dammaj-fr.com