بسم الله الرحمن الرحيم
Fatwa de Sheikh an Najmy رحمه اللهsur les études à l’université Kharrûbah à Alger.
Voici la traduction du retranscrit d’une cassette comportant une question exposée à Sheikh an Najmy رحمه اللهavec sa réponse. Question posée par certains frères algériens autour de l’université « islamique » de Kharrûbah en Algérie dans la capitale.
Le questionneur est un des étudiants de cette université. Il est de la ville de Jalfah en Algérie. Et cet étudiant s’efforça tant qu’il put de relater la réalité de son vécu dans cette université.
-Le questionneur:
As salamualeykum.
-Le Sheikh:
Wa ‘aleykum as salam wa rahmatulah.
-Le questionneur:
Sheikh Najmy?
-Le Sheikh:
Je suis là (avec to)i.
-Le questionneur:
Barakallahufik ô Sheikh. Nous sommes des jeunes d’Algérie et nous souhaiterions te poser quelques questions, si cela est possible?
-Le Sheikh:
Tafaddal (vas-y tu peux).
-Le questionneur:
La première question tourne autour des études dans une université dont je vais te donner une aperçu.
Nous avons en Algérie un institut dans la section des sciences islamiques. Je te décris cet institut afin de tu nous donnes le jugement quant au fait d’y étudier.
Il y a de la mixité dans la cour. Une seule et même entrée pour les hommes comme pour les femmes avec une forte propagation de dévergondage. A savoir que ce dévergondage est répandu partout, même dans les rues.
La plupart des enseignants ne sont pas sur le manhaj (authentique). Ils s’en prennent aux adeptes du manhaj salafi tout en propageant leur manhaj corrompu.
La ‘Aqîdah établie est celle des Ash’ariyahs. La ‘Aqîdah ne s’étudie qu’au premier niveau (en première année) ou pour ceux qui s’y spécialisent.
Le fiqh qui y est enseigné est le mâlikite.
Certains de ceux qui dirigent les cours sont des femmes. Telle est la description de cette université. Quel est donc le jugement sur les études en son sein ô Sheikh?
-Le Sheikh:
Wallahi, une telle chose, Il faut que les salafis s’éloignent de cette université aussi longtemps que (paroles incomprises…). Et ses dirigeants sont des gens des manhajs (égarés), ou bien la majorité de ses dirigeants. Et les salafis qui s’y trouvent, c’est-à-dire, y sont presque comme des opprimés. Et que la ‘Aqîdah qui y est reconnue est la ‘ash’ariyah, la mixité y est présente et le débauche s’y abonde. Qu’un appel à l’immoralité est en place. Alors dans cette situation ce que je vois c’est que l’individu s’éloigne avec sa religion vers ce qu’Allah lui facilitera comme mode de vie.
-Le questionneur:
Barakallahufik ô Sheikh!
Fin de citation.
Référence avec audio: https://aloloom.net/vb/showthread.php?t=11356
Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky.
Source: dammaj-fr.com