بسم الله الرحمن الرحيم
Le sheikh mis en attention lors d’un de ses cours généraux entre al Maghreb et al ‘Ichâ :
Que celui qui peut enseigner une matière profitable en science religieuse qu’il le fasse, hormis la langue anglaise[1]. Il n’y a pas de ça chez nous. Certains (en riant) de nos frères dirent : « Pourquoi l’anglais n’est il pas enseigné ? » Nous avons dit non ! Nous n’en voulons pas du tout. Ce lieu est un institut scientifique, pas un établissement de langue anglaise. Les gens furent déjà grandement occupées par elle, alors ne rajoutons d’eau dans la boue.
Tu vois une personne qui vient ici pour apprendre la religion d’Allah et puis soudainement voila qu’ils veulent lui apprendre l’anglais. Un cours d’anglais. Nous n’en avons pas besoin, pas de problème. Et la louange est à Allah, nous avons beaucoup de frères ici qui la connaissent si besoin est. Beaucoup de frères. Le besoin est comblé de ce côté.
وَمَا بِكُمْ مِنْ نِعْمَةٍ فَمِنَ اللَّهِ
Et vous n’avez aucun bienfait si ce n’est d’Allah. (Les abeilles v53).
Même s’il s’agit de traductions en différentes langues ou autre, s’il y a besoin nous avons ici de quoi faire. Si un frère sort pour faire da’wah, il trouvera très certainement qui sera en mesure de lui traduire. Il trouvera des anglophones au niveau bien supérieur de beaucoup en arabe littéraire. Il se peut qu’il trouve de cette langue ce qu’il ne trouvera chez certains comme langue arabe.
La langue arabe est combattue alors l’anglais est convoité. La langue arabe est la langue du Qorâne tandis que la langue anglaise n’est que rarement nécessaire malgré sa grande présence.
Combien furent les sahâbah ? Un grand nombre. Et à combien ordonna le prophète صلى الله عليه و سلم d’apprendre une autre langue ? Un seul, Zayd Ibn Thâbit رضي الله عنه. Il nous vient des livres en cette langue… Il apprit donc cette langue en douze jours. Il apprit cette langue ancienne par laquelle ils écrivaient au prophète صلى الله عليه و سلم , et il l’apprit en moins d’un demi-mois. Et s’il voulait leur écrire, il employait cette langue et leur envoyait ce dont ils étaient en mesure de lire lorsqu’il leur parvenait du courrier. Les sahâbah étaient des milliers, mais il n’enseigna qu’à Zayd رضي الله عنه . Ou plutôt, il autorisa à Zayd d’apprendre cette langue pour ce but[2]. Alors que nous aujourd’hui, les anglophones sont des milliers pour un seul enseignant de langue arabe. Le contraire de leur situation. L’argent…
Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « Ô Allah, fais perdurer (les biens) de celui qui dépense. Et détériore (les biens) du cupide ».
Les gens sont en plus grand besoin de science que d’argent. Il n’y a aucune comparaison. Ce n’est pas avec les dirhams et les dinars qu’ils sauront comment faire la salât, mais avec la science. Ils sauront jeûner par la science. Ils sauront comment accomplir le hajj et comment s’acquitter de la zakât et comment entretenir des vrais échanges entre eux par la science et non par les dinars. Fin de citation…
Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky
dammaj-fr.net
[1] Lorsque je demandai au sheikh l’autorisation de traduire cette parole il désira que l’on ajoute en annotation qu’il ne rend pas illicite le fait d’apprendre l’anglais (si besoin est) mais mieux vaut la délaisser.
[2] Sheikh Moqbil رحم الله dit en commentaire de ce hadîth :
Et ce hadîth ne veut pas dire que l’on doive préoؤcuper les enfants des mouslimîn avec l’apprentissage de la langue anglaise et autre parmi les langues non arabes. Ces mêmes langue qui leur empêche d’apprendre le qorâne ainsi que la sounnah du messager d’Allah. Je dirai même qu’elle les en détourne, n’étant là qu’un stratagème planifié pour coloniser l’esprit des gens puis le pays tout entier par la suite. Nous demandons à Allah l’immense qu’illumine la guidée aux mouslimîn et qu’il les fasse revenir vers leur religion d’un beau retour. Il est certes capable de toute chose.
Tiré de : الجامع الصحيح v4 p 620 hadîth 3214