Parmi les paroles de l’imâm Moqbil al Wâdi’y, revivificateur contemporain de la da’wah salafiyah au Yémen, il y a :
Nous leur disons ainsi qu’à vous : Nous ne désirons pas se faire élire pour nous-mêmes. Nous élisons – si Allah veut – les hadîths du Messager d’Allah ﷺ tout comme le firent les savants. Nous ne désirons ni royauté ni présidence.
Nous avons dit plus d’une fois. Si le président (de l’état yéménite) nous appelait en nous disant : “Prenez la présidence” nous lui dirions – et le refuge est auprès d’Allah – « Nous ne te voyons pas comme conseilleur pour nous ». Nous ne voulons ni présidence ni place au ministère. Nous ne voulons pas appeler les gens à nous suivre, ni ne voulons fonder de parti. Cependant nous voulons appeler au Livre d’Allah et à la Sounnah du messager d’Allah ﷺ.
Tiré de قمع المعاند, p. 83
Et il a dit :
L’appel à Allah est plus haut que les sièges (parlementaires), plus haut que les postes, que les épaves de ce bas monde.
Tiré de رحلات دعوية للشيخ مقبل, p. 120
Il a dit :
Si j’étais nommé au ministère de l’éducation ou au ministère des affaires religieuses, voire même à la présidence de la république, je refuserais. Tout cela pour moi ne vaut pas un oignon.
Tiré de رحلات دعوية للشيخ مقبل, p. 122
Traduit par Khalîl, dammaj-fr.com
Note d’Ayyub : et notre shaykh Yahya, lorsque Hussayn Al Ahmar était venu le voir après le premier blocus à Dammaj et lui avait parlé de présidence, avait répondu, tel son shaykh : “Ce poste ne vaut pas un oignon pour moi.”