Payer les amendes, impôts et autre avec l’argent du ribâ (Ch Yahya)

بسم الله الرحمن الرحيم

 

La question:

 

Notre sheikh, comme vous le savez en France ils ont adopté une loi interdisant à la femme muslimah de se couvrir le visage dans les lieux publics. Et si elle refuse d’obtempérer, elle paiera une amende. Ils l’a contraignent à cela. Et si elle ne paie pas, elle peut-être passible d’une peine de prison.

Lui est-elle permis dans cette situation de payer l’amende avec de l’argent provenant du ribâ?

La réponse du sheikh حفظه الله :

Pourquoi le muslim a-t-il de l’argent fructifié du ribâ ?

 

Le questionneur:

 

Car ils mettent leur argent dans des banques à ribâ.

 

Le sheikh:

 

Si le muslim met son argent en banque du fait qu’il craigne pour ses biens et qu’en contrepartie ils lui versent de l’argent de ribâ et qu’il s’en débarrasse la dedans (l’amende), dans les impôts ou taxes de douane, tout cela est valide. Cela est valide en vue de s’en débarrasser. Mais il n’est pas permis d’en faire fructifier (volontairement). Il en commettrait un péché. Mais s’ils lui disent, prends cela de tes intérêts, et qu’il craigne pour son argent (capital) sans quoi il ne doit pas le mettre en banque, qu’il lui en donne et qu’il s’en débarrasse cela est permis.

 

De combien est l’amende ?

 

Le questionneur:

Très cher ! Aux alentours des cent cinquante euros, (une autre voix) cent soixante-dix dollars peut-être.

 

  1. !

 

Ce qui équivaut à peu près à quarante mille riyals (yéménites).

 

Le sheikh:

 

Aux alentours des quarante mille riyals s’ils voient… Comme dans les marchés ou en tous lieux ?

 

Le questionneur:

 

Dans les lieux publics.

 

Le sheikh:

 

Une telle chose doit la pousser à rester chez elle. Elle ne sort pas. C’est son fils qui sort, ou son mari, ses mahrams. Ceci est parmi les choses qui ne l’aideront (pas) à rester ou qu’elle quitte la France en soi.

 

le questionneur:

 

Sheikh je voudrais ajouter, pour celle qui se serait convertie et n’étant pas mariée, n’ayant pas d’enfants (grands) et dont les parents sont des mécréants. Elle aurait des besoins à l’extérieur. Comment doit-elle s’y prendre ?

 

Le sheikh:

 

De toutes les façons, si elle se retrouve dans une telle étroitesse, qu’elle est poussée à cela (sortie de contrainte) qu’il y a quelque chose de ribâ, qu’elle le dépense de ce qui lui arrive (l’amende), la chose est simple. Fin de citation…

 

Tiré de l’audio de la conférence du sheikh à la mosquée de Champigny. Vidéo à venir incha Allah.

 

Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky

dammaj-fr.com

 

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