Je ne rentre pas dans la fitnah !

بسم الله الرحمن الرحيم

Je ne rentre pas dans la fitnah!

Voici un extrait d’une risalah de notre frère Al ‘Amudî, lue et autorisée par notre shaykh: Yahya Ibn ‘Ali Al Hajûrî, qu’Allah le préserve:

La fitnah apparait lorsque la vérité se différencie du faux, le sunnî de l’innovateur, et ceci ne se fait qu’en recherchant, explorant et en interrogeant les gens qui en sont dignes. Puis lorsque les preuves et les arguments établissent la déviation d’une personne parmi les gens, qu’est-ce qui empêche que la personne parle, et qu’il mette en garde contre les erreurs de ce dévié et dévoile son égarement avec les preuves ?

Mais parfois la fitnah survient et le sunni s’excite et dit : « moi je ne parle pas dans les fitan ! » « Je ne parle pas sur tel et tel ! Chacun est sur le bien ! » « Moi j’ai des péchés et j’ai peur pour moi-même de mes péchés ! » « je ne comprends pas ces affaires-là et je ne veux pas rentrer dedans ! » et autres paroles faibles et repoussantes. Un tel sunni inattentif ne prend pas de précautions pour sa religion et ne recherche pas la vérité. Donc il est plus proche d’une telle fitnah que de la sécurité.

Al Hafiz Ibn Al Qayyim -qu’Allah lui fasse miséricorde- dit dans l’introduction de la Nûniyyah : « Il suffit au serviteur comme aveuglement et abandon qu’il voit les soldats de la foi et les armées de la Sunnah et du Quran alors qu’ils se sont habillés pour la guerre (en allusion au combat par la parole avec les innovateurs) pour sa communauté, et s’y sont préparés, ils ont pris leurs positions et se sont mis en rang, et le combat fait rage et atteint son paroxysme, la tuerie s’intensifie, les compagnons s’interpellent : « Le combat ! Le combat ! » et lui (le serviteur lâche et peureux) est à l’abri. Il est avec ceux qui restent à l’arrière en embuscade. Et lorsqu’il a l’intention de sortir, il s’assoit sur la colline avec ceux qui regardent, il regarde qui a le dessus afin d’être des leurs, puis il leur vient en jurant par Allah de toutes ses forces « je suis avec vous et je désirais que vous soyez les vainqueurs ! » Il est donc un devoir à quiconque qui a de la considération pour lui-même de ne pas se vendre au plus vil prix, et de ne pas se présenter demain devant Allah et son messager humilié et méprisé ! Et (c’est un devoir) d’affermir ses pas dans les rangs des gens de la Sunnah et de la foi, et de ne pas pencher vers une parole autre que ce avec quoi est venu la Sunnah et le Quran ! C’est comme si le voile se levait et que la poussière s’estompait et qu’apparaissaient les visages de gens de la Sunnah rayonnants, riants et réjouis et les visages des gens de l’innovation couverts de poussière recouverts de ténèbres, le jour où des visages blanchiront et des autres noirciront. »

Et ceci est ce que les hizbis utilisent le plus dans les jours de fitan et ceci en tentant d’endormir les gens avec ce genre d’air et ces sentiments. Et si quelqu’un les interroge, ils lui répondent : « étudie ! Ceci est l’affaire des savants, ne t’en occupe pas. » Et ils veulent par ces paroles que les gens ne connaissent pas la parole des gens compétents sur eux. Alors ils tentent de couvrir ceci et de clore les bouches. Et c’est une pensée dangereuse par laquelle ils propagent leur faux et polarisent l’attention des gens sur eux. Et lorsque le sunni devient anesthésié, ils font de lui ce qu’ils veulent. Et quiconque est ainsi, il s’en mord les doigts de regret et dit :

يَا لَيْتَنِي كُنْتُ مَعَهُمْ فَأَفُوزَ فَوْزًا عَظِيمًا

 

Quel dommage! Si j’avais été avec eux, j’aurais énormément réussi.


Abou Mu’âdh Ayyûb al faransî

 dammaj-fr.com

Laisser un commentaire