L’exposition des falsifications déloyales d’Arafât al Bouseiry
Le prêcheur aux portes de l’enfer
Par Shaykh Sa’îd Da’âs رحمه الله
بسم الله الرحمن الرحيم
Document annexe à la série de réfutations sur l’écrit:
« La clarification des règles et principes corrompus de Yahya El Hadjouri«
L’imam Sa’di [رحمه الله]dit:« Ceux qui mêlent le faux à la vérité et la dissimulent sciemment, alors qu’il leur est demandé de l’exhiber, sont des prêcheurs appelant à l’enfer ».
((Al baqarah:42) تيسير الكريم الرحمن)
Préface
الحمد لله حمدا كثيرا طيبا مباركا فيه, كما يحبه ربنا و يرضى, أشهد الله أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له و أشهد ان محمدا عبده و رسوله صلوات الله و سلامه عليه و على من تبعه بإحسان إلى يوم الدين.
أما بعد:
‘Abdullah dit: Ceci est un résumé du fascicule de notre grand frère de mérite, l’éminent Cheikh salafy Sa’îd Ibn Da’âss [رحمه الله], fascicule qu’il a écrit en réfutation des ambiguïtés à l’encontre de l’éminent mouhaddith salafy Cheikh Yahyâ [حفظه الله] par l’emploi d’accusations absurdes et totalement fausses.
Cheikh Sa’îd Ibn Da’âss رحمه اللهdit:
Un partisan de la secte d’al ‘Adani, se nommant Arafât al Bousairy, a propagé récemment un audio à l’encontre de l’éminent Cheikh Yahyâ [حفظه الله], où il y répète les points qu’il a évoqué dans son fascicule dont l’intitulé est:
البيان الفوري بالكشف عن فساد أصول و قواعد يحيى الحجوري
L’exposition express des dommages que comportent les bases et les règles de Yahyâ Al Hajoûry([1])
Fascicule qu’il s’est permis d’écrire dans les jours où le centre d’étude de Dammâj faisait face à la tyrannie des rawafids, ennemis de l’islam, afin de repousser le blocus qui leur fut affligé.
Au lieu de porter secours à ses frères en islam, cet infect n’a trouvé que le plaisir de prêter main forte aux objectifs malsains des rawafids, qui sont de mettre un terme à la légende de cheikh Yahyâ [حفظه الله] et au centre d’étude dont il est à la tête.
Ce méprisable maftoun n’a rien apporté de nouveau comme argument dans ce fascicule, il n’y a que les insanités semblables aux stupidités des innovateurs tel qu’Abou al hasan et Falêh al Harbi.
Parmi les preuves justifiant la perversité de cet individu, il y a le fait que les soi-disant erreurs retenues contre Cheikh Yahyâ [حفظه الله] remontent maintenant à plus de huit ans : comment explique-t-il ce long silence au cours de ces longues années passées, tout en sachant que le centre d’étude dont Cheikh Yahyâ [حفظه الله] est à la tête est fréquenté par des milliers d’étudiants des quatre coins du monde.
Malgré cela, Arafât n’a pas fait acte de compassion envers les étudiants du centre d’étude de Dammaj, en les conseillant d’y délaisser les études ou de ne pas s’y rendre, car le Cheikh de ce centre est dans un égarement évident et le Prophète [صلى الله عليه والسلام] dit:
« المسلم أخو المسلم لا يخذله «
« Le mouslim est le frère du mouslim, il ne l’abandonne pas »
Pourquoi les as-tu abandonnés sans t’être même préoccupé de les conseiller?! Où est donc ta compassion, ton apitoiement pour tes frères mouslimîns!! Si seulement tu avais été véridique, tu te serais empressé de les orienter.
Pire encore, par-dessus cela, tu te permets t’intituler ton fascicule en le qualifiant: » de réplique express » ! Est-ce après huit longues années seulement que tu te réveilles, pour soi-disant répliquer aux erreurs de cette personne!! Est-ce ainsi que se qualifie l’immédiat chez toi!!!
Ne savais-tu pas qu’il est interdit de retarder l’exposition de la vérité au-delà du moment opportun?!! Allah al mousta’an!! En retardant l’exposition de ton fascicule, tu as laissé ces soi-disant erreurs s’imprimer dans les cœurs des pauvres étudiants du centre d’étude de Dammaj, mon frère ce fascicule ne fait qu’affirmer ta déloyauté.
Les ambiguïtés d’Arafât.
1ère erreur.
Al Hajoûry accuse le Prophète[صلى الله عليه وسلم] de commettre des erreurs dans la révélation.
Arafât, avec l’approbation d’Oubayd al Jâbiri prétend: « que Cheikh Yahyâ [حفظه الله]accuse le Prophète [صلى الله عليه وسلم] d’avoir des erreurs dans les procédés de da’wah« .
Il prit comme argument pour cela, la parole suivante de Cheikh Yahyâ [حفظه الله]:
« Certes, il arriva parfois au Prophète [صلى الله عليه والسلام] de faire des efforts d’interprétation personnels (ijtihad) dans certaines situations, qui se conclurent par la descente d’une révélation approuvant cet effort d’interprétation.
La sunnah du Prophète [صلى الله عليه والسلام] se divise en deux:(sunnah tawqifiyyah) et (sunnah tawfiqiyyah).
–La sunnah tawqifiyyah est celle qui émane d’un ordre d’Allah [عز وجل] lui recommandant d’œuvrer de la façon dont il lui a été révélé.
–La sunnah tawfiqiyyah est synonyme à un effort d’interprétation fait par le Prophète [صلى الله عليه والسلام] dans certaines situations, qui se conclut par une révélation l’approuvant s’il est juste, ou par la révélation d’un verset le corrigeant dans les plus brefs délais, si cet effort d’interprétation s’avère faux.
Comme ce fut le cas pour le verset (Abasa:1)
{عبس وتولى}
}Il s’est renfrogné et s’est détourné {
réprimande qui fut adressée au Prophète [صلى الله عليه والسلام] lorsqu’il fit précéder l’affaire des notaires Qouraychites à la demande d’Ibn Oum Al Kalthoum[رضي الله عنه] .
De même pour le verset (Ali I’mran:128)
{ليس لك من الأمر شيء}
}Tu n’as (Mohammed) aucune part dans l’ordre divin{
Avertissement qui fut adressé au Prophète [صلى الله عليه والسلام] lorsqu’ il prit l’initiative de maudire certains individus dans la salat ».
Arafât dit : « Al Hajoûry dit: « Ces exemples et autres font partis des procédés de la da’wa dans lesquelles le Prophète [صلى الله عليه والسلام s’est trompé, puis a été corrigé ».
Et il dit (Al Hajoûri) lorsqu’il fut interrogé au sujet des procédés de la da’wa: « Les procédés de la da’wa sont tawqifiyyah, car l’appel à la religion est une adoration, et toute adoration suscite d’être faite avec preuves ».(v.4/p.506الكنز الثمين)
Cheikh Sa’îd Da’âss dit: Comme vous pouvez le remarquer les paroles de Cheikh Yahyâ [حفظه الله] précédemment citées, sont deux fatwas totalement différentes l’une de l’autre, citées à deux moments différents, que cet impudique d’Arafât a falsifiées pour n’en faire qu’une([2]) dans le but d’aboutir à la lâche prétention que Cheikh Yahyâ [حفظه الله]accuse le Prophète [صلى الله عليه والسلام]d’avoir des erreurs dans les procédés de da’wa qui sont dans la croyance de Cheikh Yahyâ [حفظه الله]des procédés tawqifiyyahs (chose lui étant révélée) ».
Arafât ajouta à cela « Ceci est une lourde accusation dévalorisant l’honneur du Prophète [صلى الله عليه والسلام] ».
Puis il fit suivre à cela, afin d’appuyer sa réplique, la parole du Hafidh ibn hajar [رحمه الله]qui dit: « L’erreur ne peut pas avoir lieu dans les efforts d’interprétations du Prophète [صلى الله عليه والسلام]. » (v.13/p.357فتح الباري)
Et celle d’Ibn Baz[رحمه الله]qui dit: « la parole de celui qui prétend que le Prophète [صلى الله عليه والسلام]se trompe, est vaine« ([3]). (v.6/p.291-مجموع الفتاوى)
Cheikh Sa’îd [رحمه الله] dit: Voici, en quelques lignes le résumé de la réplique d’Arafât concernant la soi-disant 1ère erreur retenue contre Cheikh Yahyâ[حفظه الله]. Place maintenant à l’exposition de la vérité :
Sachez en premier lieu, que Cheikh Yahyâ [حفظه الله] n’a jamais prétendu que le Prophète [صلى الله عليه والسلام] avait commis des erreurs dans les procédés de da’wa de manière absolue comme le prétend cet infect, sa parole se limite à certaines situations où le Prophète [صلى الله عليه والسلام] a fait des efforts d’interprétation, dans lesquelles il avait le libre arbitre de juger, et non dans les choses qui lui ont été révélées.
La parole de Cheikh Yahyâ [حفظه الله] est totalement différente des mensonges que cet irresponsable d’Arafât veut, avec l’approbation d’Oubeyd, lui attribuer. Car, peut-on dire d’une chose dont la révélation ne lui a pas été parvenue, qu’il s’est trompé dans cette révélation?!!
Puis, pourquoi si seulement ces deux acolytes étaient sincères dans leurs prétentions, n’ont-ils pas assigné le jugement que mérite toute personne ayant osé dévaloriser l’honneur du Prophète [صلى الله عليه والسلام] par une telle accusation. Car celui qui ose insinuer que le Prophète [صلى الله عليه والسلام] a commis des erreurs dans les choses qui lui ont été révélées est un apostat.
Cheikh Al islam [رحمه الله] dit: « Dévaloriser l’honorable rang du Prophète [صلى الله عليه والسلام] annule l’islam« . (p.424الصارم المسلول)
Mais le plus ironique dans cela lorsque tu portes réflexion sur leurs arguments est que tu te rends compte qu’en fait, ce sont eux qui portent de lourdes accusations à l’égard du Prophète [صلى الله عليه والسلام].
Car le fond et la finalité de la compréhension d’Arafât aboutissent à dire que les efforts d’interprétation du Prophète [صلى الله عليه والسلام] font partie de la révélation. En conclusion, pour lui, il est possible que le Prophète [صلى الله عليه والسلام] se trompe dans la révélation!!.([4])
Car Arafât dit: » Je suis navré de savoir que la sunnah du Prophète [صلى الله عليه والسلام], n’est pas dans son intégralité chez Yahyâ Al Hajoûri une révélation (tawqifiyyah), tout comme cela m’attriste de savoir qu’il est possible chez Yahyâ Al Hajoûri, que le Prophète [صلى الله عليه والسلام] se trompe lorsqu’il transmet la révélation« .
Al Majd Ibn Taymiyyah[رحمه الله]dit: « Le Prophète [صلى الله عليه والسلام] a jugé dans certaines situations en vertu de ses efforts d’interprétation«
Cheikh Al Islam [رحمه الله]dit à la suite de la parole de son grand père: » Ibn Battah[رحمه الله]dit: » La sunnah du Prophète [صلى الله عليه والسلام]englobe aussi ses efforts d’interprétation, elle n’est pas forcément dans toutes les situations issue d’une révélation(tawqifiyyah) parmi les preuves démontrant cela:
-l’effort d’interprétation qu’il eut lorsqu’il prît l’initiative d’emprisonner certains des mouchrikin en guise de rançon dans la bataille de Badr.
-Tout comme lorsqu’il donna la permission à certaines personnes non excusables de ne pas assister à la bataille de Tabouk.
Efforts d’interprétation qui lui furent reprochés par la descente d’une révélation les corrigeant. Si ces efforts d’interprétation avaient été issus d’une révélation, il n’aurait pas été réprimandé. (2/11 المسودة)
La majorité des savants [رحمهم الله] sont d’accord avec la parole d’Ibn Battah[رحمه الله] comme l’a évoqué l’imam Zarkachi[رحمه الله].
Ces exemples nous prouvent clairement que ces brillants savants [رحمهم الله] en ont déduit que la sunnah se divise en deux, et qu’elle n’est pas en intégralité issue d’une révélation comme l’a compris ce misérable Arafât.
Prétendre que la sunnah du Prophète [صلى الله عليه والسلام] est en intégralité tawqifiyyah(une révélation) est d’une lourde conséquence, car elle insinue que le Prophète[صلى الله عليه والسلام] s’est trompé dans la révélation, ou qu’Allah[عز وجل] ordonne à son Prophète [صلى الله عليه والسلام] une chose, puis le réprimande de l’avoir fait. Dans ce cas-là, qu’il ait le cran de dire, lui et son acolyte, qu’il est inutile que ses efforts d’interprétation soient suivis d’une révélation. ([5])
S’ils se réfèrent à dire que la sunnah est en intégralité tawqifiyyah, cela implique l’apostasie. Mais s’ils réfutent cela, et reconnaissent que la sunnah se divise en sunnah tawqifiyyah et tawfiqiyyah, et pas d’autre échappatoire pour eux que cela, alors ils sont eux-mêmes tombés dans leur propre piège, à savoir qu’ils reprochent à Cheikh Yahyâ[حفظه الله] des choses qui leur sont à eux-mêmes reprochables.
L’imam Abou Hafz Omar ibn Adil[رحمه الله](2/102-103:اللباب)dit dans l’explication du verset(Tawbah:43)
{ عفا الله عنك لم أذنت لهم }
}Qu’Allah te pardonne! Pourquoi leur as-tu donné la permission {
(de rester chez eux et de ne pas aller à la guerre)
» Ce verset est la preuve que le Prophète [صلى الله عليه والسلام] jugeait dans certaines situations en vertu de ses efforts d’interprétation, car le rejet ([6]) de cet argument implique l’une de trois hypothèses inévitables à l’encontre de ce verset précédant:
-Soit Allah[عز وجل] lui a ordonné qu’il leur donne cette permission.
-Soit Il lui a interdit qu’il leur donne cette permission.
-Ou bien Il ne lui a ni ordonné ni interdit cela.
La 1ère hypothèse est complètement absurde, car il n’aurait pas été permis qu’Il lui dise (trr) } Pourquoi leur as-tu donné la permission{car il aurait été du pouvoir du Prophète [صلى الله عليه والسلام] de répliquer: « Car c’est Toi qui m’en a donné la permission »
La 2ème hypothèse est tout comme la 1ère impossible, car cela implique qu’il a désobéi à l’ordre d’Allah[عز وجل], en jugeant par une loi autre de celle d’Allah[عز وجل], hypothèse qui est complètement absurde.
Il ne reste plus dès lors que la 3ème et dernière hypothèse, qui est que le Prophète [صلى الله عليه والسلام] a eu, dans cette situation, le libre arbitre de juger, cela ne lui a été ni recommandé ni interdit. Reste à élucider : est ce qu’il a jugé par la suite sous l’effet de la passion ou en en vertu de ses efforts d’interprétation? Par l’effort d’interprétation, cela va de soi car Allah[عز وجل] dit (Najm:3)
{ وما ينطق عن الهوى }
}Et il ne parle pas sous l’effet de la passion{
Arafât et sa troupe sont conviés à choisir l’une de ces trois hypothèses dont deux sont de l’apostasie, alors que la troisième est la vérité qu’il leur incombe d’affirmer, vérité qu’ils ont insciemment reproché à Cheikh Yahyâ [حفظه الله] et à d’autres brillants imams indirectement, parmi eux:
L’imam Tôufî[رحمه الله]qui dit: » Il est impossible que le Prophète [صلى الله عليه والسلام] fasse des efforts d’interprétation dans les choses qui lui ont été révélées, car Allah[عز وجل] dit
{اتبع ما يوحى إليك}
}Suis ce qui t’a été révélé{
(3/592 شرح مختصر الروضة )
L’imam Al Amoûdi [رحمه الله]dit: « Les efforts d’interprétation par lesquels a jugé le Prophète[صلى الله عليه والسلام] personnellement, ne font pas parti de la révélation« (3/218الأحكام)
Cheikh Al Islam Ibn Taymiyah dit: « L’imam Khattâbi [رحمهم الله] rapporte dans son livre (2/334معالم السنن ) que la majorité des savants sont unanimes sur le fait qu’il est possible que le Prophète[صلى الله عليه والسلام] se trompe dans les situations où il n’a pas reçu la révélation. Mais ils sont tous unanimes qu’aucune de ses erreurs ne demeurent éternellement incorrigées. (2/914 المسودة)
L’imam Abou Ishâq Chîrâzi[رحمه الله]dit: « Parmi les preuves démontrant qu’il est possible que son effort d’interprétation puisse s’avérer incorrect le verset:(Tawbah:43)
{ عفا الله عنك لم أذنت لهم }
}Qu’Allah te pardonne! Pourquoi leurs as-tu donné la permission {
Tout comme Le verset (Al anfâl:67)
{ ما كان لنبي أن يكون له أسرى حتى يثخن في الأرض}
}Il ne convient à un Prophète d’avoir des prisonniers avant d’avoir prévalu sur la terre{
Ce verset est descendu à la suite d’un effort d’interprétation du Prophète[صلى الله عليه والسلام]en vue de lui reprocher la décision qu’il a prise lors de la bataille de Badr, lorsqu’il décida d’emprisonner certains mouchrikin en guise de rançon.
Le Prophète [صلى الله عليه والسلام]vint à Omar [رضي الله عنه]et lui dit: » Peu s’en fallait yâ Omar, qu’un châtiment avilissant nous tombe dessus, si nous avions pris une décision contraire à la tienne ».([7]) Les preuves concernant ce sujet sont très nombreuses« . (p.523التبصرة )
Comment peut-on reprocher après cela, la parole de celui qui proclame ce que le Coran et la Sunnah approuvent, ce que la majorité des savants eux-mêmes approuvent, à savoir qu’il est déjà arrivé au Prophète[صلى الله عليه والسلام] de commettre certaines erreurs dans d’infimes situations où le libre arbitre lui a été donné.
Est-il encore possible de suggérer après cela, que cette parole conforme au Coran et à la Sunnah selon la compréhension de la majorité des savants [رحمهم الله], porte préjudice à l’honneur du Prophète[صلى الله عليه والسلام] ou laisse insinuer qu’il a transgressé ou aboutit à dire qu’il a forgé des mensonges sur son Seigneur etc… comme le prétendent Arafât et sa troupe.
Penses-tu réellement si ceci impliquait cela, que cette multitude de savants du rang de Cheikh Al Islam Ibn Taymiyah, d’Al Khâttabi [رحمهم الله] auraient eu l’audace de souiller leurs ouvrages en mentionnant de telles accusations à l’encontre du Prophète [صلى الله عليه والسلام]. Si tel est le cas pour Arafât et son cheikh, alors qu’ils aient le cran d’assigner immédiatement, s’ils sont aussi véridiques dans leurs prétentions mensongères, le jugement que méritent ces grands savants. Bien au contraire il n’y a aucun mal à proclamer une chose affirmée par la religion, car attribuer avec preuve au Prophète [صلى الله عليه والسلام]chaque chose comme il lui a été attribué, à la juste manière dont elle lui a été attribuée; affiche le véritable respect qui doit être proclamé à cet immense Messager[صلى الله عليه والسلام].
Quant à la parole du Hafidh Ibn Hajar[رحمهم الله ]([8]) sur laquelle Arafât, par approbation d’oubeyd al jâbiri, a bâti sa lâche réplique, a été justifié par les savants, comme étant un respect adressé à la dignité du Prophète[صلى الله عليه والسلام] afin d’exempter le statut de la prophétie de toute imperfection.
Le 2ème point soi-disant retenu
Al Hajoûry prétend que la sunnah n’est pas en intégralité une révélation.
Parmi les soi-disant erreurs retenues à l’encontre de Cheikh Yahyâ[حفظه الله], la parole que Cheikh Yahyâ[حفظه الله] a évoqué dans son livre (الرد على جهالات الزعابي)lorsqu’il dit: « La révélation provient d’Allah[عز وجل] Seigneur de l’univers, elle contient le Coran qui est dans toute son intégralité une révélation, et la Sunnah qui est en majeur partie une révélation« .
Arafât ajouta au complément de sa réplique, certaines paroles de savants tels que Cheikh Al Islam[رحمه الله] et d’autres appuyant le fait que le Prophète[صلى الله عليه والسلام] n’œuvre qu’en fonction de ce qu’il lui est révélé, et que sa Sunnah en intégralité est une révélation.
Puis ilconclut sa réplique en disant: « Cela me désole de savoir que la sunnah chez Yahyâ Al Hajoûry n’est pas en intégralité une révélation« .
L’objectif voulu par Arafât et sa troupe dans cette réplique, est d’incriminer Cheikh Yahyâ [حفظه الله] d’insinuer que le Prophète [صلى الله عليه والسلام] forge des mensonges sur Allah (exalté Soit-il).
Mais le plus désolant dans tout ça, est que ces lourdes accusations soi-disant portées à l’encontre du Prophète [صلى الله عليه والسلام], n’animent chez Arafât qu’une simple désolation.
Ne leur revient-il pas de plein droit, si seulement ils étaient véridiques de défendre le Prophète [صلى الله عليه والسلام] comme il se doit. Où est donc la véritable colère que doit exprimer le vrai croyant pour Allah et Son messager [صلى الله عليه والسلام] à l’entente de telles accusations.
Et puis pourquoi, si seulement ils étaient sincères, ne se sont-ils pas empressés de dédaigner le rang de celui qui porte de telles accusations à l’être humain qui est le plus cher auprès de nous, en l’humiliant, le méprisant, et en lui assignant le juste jugement de l’apostasie qui lui revient de plein droit.
Cheikh Al Islam[رحمه الله]dit: « Pas de doute qu’insulter le Prophète[صلى الله عليه والسلام]en le dévalorisant par quelconque imperfections, est un acte qui provoque dans les cœurs des vrais croyants une furieuse colère, cet acte leur est beaucoup plus douloureux que leurs sangs déversés, ou que leurs biens subtilisés, c’est acte anime en eux haine et colère pour Allah[عز وجل] et Son messager [صلى الله عليه والسلام] en secours d’Allah[عز وجل] et Son messager [صلى الله عليه والسلام]. (p.20الصارم المسلول)
Où est la position d’Arafât et sa troupe face à ce texte?!! Que vaut sa tristesse erronée face à la haine, la colère qu’il leur est demandé d’avoir dans ce genre de situation. Tristesse qui n’ont exprimé, huit ans après que l’honneur du Prophète[صلى الله عليه والسلام] fut soi-disant dévalué.
Cela afin que vous sachiez que leur tristesse n’a pas été exprimée en vue de secourir Allah[عز وجل] et Son messager[صلى الله عليه والسلام], mais plutôt afin d’assouvir des intentions malsaines au privilège de leur parti.
Quelle lourde charge qu’ils doivent là endosser, si véridique est leur prétention avancée ! Que dire alors, si tout ce qu’ils ont prétendu contre Cheikh Yahyâ [حفظه الله] est totalement faux et falsifié.
Car ces traîtres se sont permis de dénuder la parole de Cheikh Yahyâ [حفظه الله] du contexte dans lequel il l’avait évoquée, en supprimant le début et la fin de sa parole.([9])
Quant à la parole de Cheikh Yahyâ [حفظه الله], qu’Arafât a falsifiée, en voici son énoncé, : Cheikh Yahyâ[حفظه الله] dit: « Les efforts d’interprétation du Prophète [صلى الله عليه والسلام] sont (tawfiqiyyah).La sunnah du Prophète [صلى الله عليه والسلام] elle est soit (tawqifiyyah) ou soit (tawfiqiyyah).
–La sunnah tawqifiyyah est celle qui émane d’un ordre d’Allah[عز وجل] lui recommandant d’œuvrer de la façon dont il lui a été révélé.
–Quant à la sunnah tawfiqiyyah elle est à la base un effort d’interprétation propre au jugement du Prophète [صلى الله عليه والسلام], qui par la suite est approuvé (ou non) par une révélation. Cette règle est un bon fondement éclaircissant le rang qu’il lui a été donné.
La révélation que reçoit le Prophète [صلى الله عليه والسلام] est soit le Coran, qui provient en intégralité d’Allah ou soit la sunnah qui provient en majeur partie d’Allah [عز وجل]« .
Cheikh Da’âss[رحمه الله]dit: « Le contexte dans lequel la soi-disant parole retenue contre Cheikh Yahyâ([10])a été évoqué, nous éclaircit nettement, que le sens voulu de sa parole est que la majorité de la sunnah est tawqifiyyah et qu’une infime partie d’elle est tawfiqiyyah, non comme le prétend la falsification de cet infect individu d’Arafât.
Al Majd Ibn Taymiyyah [رحمه الله]dit: « Le Prophète [صلى الله عليه والسلام] a jugé dans certaines situations en vertu de ses efforts d’interprétation«
Cheikh Al Islam dit à la suite de la parole de son grand-père[رحمهم الله]: » Ibn Battah dit: » La sunnah du Prophète[صلى الله عليه والسلام] englobe aussi ses efforts d’interprétation, elle n’est pas forcément dans tous les situations issue d’une révélation (tawqifiyyah) parmi les preuves démontrant cela:
-l’effort d’interprétation qu’il eut lorsqu’il prît l’initiative d’emprisonner certains des mouchrikins en guise de rançon dans la bataille de badr.
-tout comme lorsqu’il donna la permission à certaines personnes non excusables de ne pas assister à la bataille de Tabouk.
Efforts d’interprétation qui lui furent réprimandés par la descente d’une révélation les corrigeant, si ses efforts d’interprétation auraient été issue d’une révélation, aucune reproche ne lui aurait été faite.(2/11 المسودة)
La majorité des savants sont d’avis avec la parole d’Ibn Battah comme l’a évoqué l’imam Zarkachi[رحمهم الله].
Les imams tel qu’Ibn Jawzy, Al Baqâ-i, Al Âloûsy, Al Qâsimy, Achinqîty[رحمهم الله]ont évoqué dans l’explication du verset (Najm:3)
{ وما ينطق عن الهوى }
}Et il ne prononce pas sous l’effet de la passion{
que les efforts d’interprétation du Prophète [صلى الله عليه والسلام] font parti de la religion, car Allah[عز وجل] lui a laissé le libre arbitre de juger dans certaines situations, par conséquence ses efforts d’interprétation sont inclus dans la religion, non des paroles dites sous l’effet de la passion.([11])
Et puis qu’Arafât ne se réjouisse pas de la fatwa qu’il a rapporté de Cheikh Fawzan [حفظه الله] secourant sa falsification, car le savant répond en fonction de la question qui lui est posée, et combien de questions ont eu des réponses qui, si elles avaient été posées comme il se doit, auraient été différentes.
Est-ce à si bas niveau que se résument les longues années d’étude d’Arafât, par des conclusions chétives, des falsifications et une déloyauté monumentale.
Le 3ème point soi-disant retenu
Arafât prétend comme cela est évoqué dans son fascicule falsifié, que Cheikh Yahyâ [حفظه الله]accuse les compagnons [رضي الله عنهم] d’avoir de l’irjah([12]) et que la première personne ayant fait apparaître cette bid’a, est Qoudâmah Ibn Math’oûn[رضي الله عنه]([13]), lorsqu’il but le vin, accusation que Cheikh Yahyâ [حفظه الله] a soi-disant attribué à Cheikh Al Islam et Ibn Abi Al ‘Izz [رحمهما الله], au cours de sa lecture de l’explication de la aqidah tahâwiyyah d’Ibn Abil ‘Izz.
Cette erreur a été retenue contre Cheikh Yahyâ [حفظه الله], sous prétexte qu’il n’a pas réfuté la soi-disant accusation qui se trouve dans l’explication de ce livre.
Arafât dit: » Si seulement Al Hajoûry s’était soucié de ces accusations, il les aurait désapprouvées en critiquant les personnes les ayant formulées« [14]
Et il dit: « l’attribution de cette parole à Cheikh Al Islam est un pur mensonge, et même s’il avait prononcé de telles accusations, sa parole aurait été réfutée«
Et il dit:« Comment Cheikh Al Islam pourrait porter de telle accusation alors que lui-même dit (8/458 مجموع الفتاوى&2/577 النبوات): » Il n’y a jamais eu d’innovateur parmi les compagnons« .
Et Cheikh Al Islam [رحمه الله] dit: » La croyance des compagnons dans les piliers de la foi est contraire à celle des mourjiahs« .
Arafât vise par ces prétentions à porter préjudice au rang de Cheikh Yahyâ [حفظه الله] en l’incriminant d’accuser les compagnons [رضي الله عنهم] d’avoir de l’irjah.
Mais la vérité à ce sujet, est que Cheikh Yahyâ[حفظه الله]n’a jamais porté d’aussi lourdes accusations à l’encontre de ces honorables compagnons [رضي الله عنهم], car aucun ouvrage, aucune cassette de Cheikh Yahyâ[حفظه الله] ne comporte de pareilles calamités. Cela suffit amplement pour l’innocenter d’une accusation aussi absurde. D’ailleurs Arafât et sa troupe sont incapables d’affirmer ce qu’ils avancent.
Ces prétentions retenues contre Cheikh Yahyâ [حفظه الله] ne sont que de sales mensonges qui sont le fruit amer des falsifications du déloyal Arafât.
Quant à la parole d’Ibn AbilI’zz[رحمه الله], elle est bien présente dans son livre, mais elle ne comporte en aucun cas les accusations qui sont prétendues à son commentaire. Commentaire que l’imam Al Albany [رحمه الله] a pris soin de vérifier, sans pour autant émettre de quelconque annotations à la soi-disant erreur retenue dans ce livre. Si vraiment ces lourdes accusations à l’encontre de ces honorables compagnons [رضي الله عنهم] auraient été présentes dans ce livre, pensez-vous que l’imam Al Albany, ce grand imam salafi [رحمه الله] aurait laissé passer cette immense erreur sans même la rectifier.
Ajoutez à cela que Cheikh Rabi’ [وفقه الله], dans l’une de ses critiques faites à Mahmoud al haddâdy([15]), lui reprocha les mauvaises pensées qu’il avait eu à l’égard des livres tel que la aqidah tahâwiyyah et son commentaire([16]),ouvrages auxquels al haddâdy dit: « Ces livres comportent d’énormes calamités secourant la doctrine des mourjiahs«
Cheikh Rabi’ [حفظه الله] répliqua en disant: « Telle est leur manière de s’y prendre lorsqu’ils combattent les ouvrages des gens de la sunnah« .
Et Cheikh Rabi’ [حفظه الله] dit: » On ne craint en aucun cas que ces ouvrages puissent nuire aux étudiants, surtout après que Cheikh Ahmad Châkir et l’imam Al Albany les aient vérifiés et corrigés [رحمهما الله] ». (9/457-465 مجموع الرسائل)
Arafât et ses acolytes auraient-ils des tendances haddâdiyyahs ? Car leurs prétentions et celle de haddâd convergent toutes les deux à dire que le commentaire d’Ibn Abil ‘Izz la aqidah de l’imam Tahâwy comporte la doctrine des mourjiahs.
Ou alors diront-ils que Cheikh Rabi [حفظه الله] exhorte les étudiants à profiter des ouvrages comportant de lourdes accusations contre les compagnons [رضي الله عنهم]. Ces suggestions leur collent à la peau, ils ne peuvent s’en défaire que par un repentir.
Arafât et sa troupe ne se rendent-ils pas compte qu’ils ne font, par leurs stupides accusations, que secourir la doctrine de Mahmoud al haddâd.
Puis pourquoi, si seulement ces lâches étaient véridiques, n’ont-ils pas directement attribuer à l’imam Ibn Abil ‘Izz[رحمه الله] ces lourdes accusations portées aux compagnons [رضي الله عنهم], comme ils l’ont fait avec Cheikh Yahyâ [حفظه الله] qui lui n’a fait que lire les soi-disant erreurs dont Ibn Abil ‘Izz [رحمه الله] en est la soi-disant source.
Et pourquoi aussi ne reprochent ils pas à l’imam Albany[رحمه الله], comme ils l’ont fait à Cheikh Yahyâ [حفظه الله], de ne pas avoir rectifié ces accusations présentes dans le livre qu’il a vérifié et corrigé en portant ne serait-ce qu’une brève annotation.
Et qu’en est-il pour la parole Ibn Abil ‘Izz [رحمه الله]? Que nous vaut ce silence? Malgré que la parole d’Ibn Abil ‘Izz [رحمه الله] ne comporte en aucun cas ces accusations, comme le lecteur peut juger par lui-même.
L’imam Ibn Abil ‘Izz dit[رحمه الله]: « L’imam Tahâwy a voulu lorsqu’il dit: « Et nous ne disons pas que les pêchés ne nuisent pas à la foi » émettre une réfutation à la secte des mourjiahs, leur ambiguïté (à une certaine similitude) avec certaines mauvaises interprétations de nos prédécesseurs ([17]), Les compagnons[رضي الله عنهم]furent par la suite tous unanimes de les exécuter s’ils ne se repentaient pas. Comme ce fut le cas pour Qoudâmah Ibn Math’oûn[رضي الله عنه] et d’autres lorsqu’ils burent le vin après sa prohibition par mauvaise interprétation du verset(Mâidah:93)
{ليس على الذين آمنوا وعملوا الصالحات جناح فيما طعموا إذا ما اتقوا وآمنوا وعملوا الصالحات }
} Il n’y a pas de mal pour ceux qui ont la foi et font de bonnes œuvres en ce qu’ils ont consommé (le vin) pourvu qu’ils soient pieux et ont la foi{
Lorsqu’Omar fut mis au courant de cela, lui, Aly et la totalité des compagnons [رضي الله عنه] furent unanimes sur le fait que si ce groupe de personnes reconnaissent que la consommation du vin est belle est bien interdite à tous, ils seraient juste fouettés. Mais s’ils continuaient à se rendre licite la consommation du vin, ils seraient alors exécutés« .(2/95-97شرح الطحاوية)
Voici l’énoncé du commentaire de l’mam Ibn Abil ‘Izz [رحمه الله]comportant les soi-disant lourdes accusations, qu’ Arafât n’a pas eu l’audace de reprocher à son auteur. Penses-tu alors qu’il aurait eu le cran de répliquer ne serait-ce qu’à une lettre de la parole de l’immense Cheikh Al Islam[رحمه الله] s’il l’avait dit, alors qu’il n’a pas eu le courage de le faire avec un imam lui étant inferieur ?
A savoir de plus, que la majorité du livre d’Ibn Abil ‘Izz a été puisé dans les ouvrages de Cheikh Al Islam et d’Ibn Qayyim [رحمهم الله].
Cheikh Rabi’dit: » L’imam Ibn Abil ‘Izz s’est en majeure partie appuyé dans son commentaire de la aqîdah de Tahâwy, des ouvrages de Cheikh Al Islam et d’Ibn Qayyim [رحمهم الله], ceci est une chose bien connue auprès des gens de la sunnah« .(9/460مجموع الرسائل)
Qu’il ose donc, s’il est véridique, répliquer au commentaire d’Ibn Abil ‘Izz, comme il l’a prétendu car il est puisé en majeure partie des livres de Cheikh Al Islam[رحمهما الله].
Puis je le mets au défi, lui et sa troupe déloyale, de réfuter la parole de Cheikh Al Islam car il dit: « Lorsqu’une partie des compagnons et des tabi-i’ns, comme Qoûdamah Ibn Mathoû’n se rendirent licite la consommation du vin, en pensant qu’il était permis aux gens pieux, interprétation qu’ils déduisirent du verset(Mâidah:93)
{ ليس على الذين آمنوا وعملوا الصالحات جناح فيما طعموا إذا ما اتقوا وآمنوا وعملوا الصالحات }
} Il n’y a pas de mal pour ceux qui ont la foi et font de bonnes œuvres en ce qu’ils ont consommé (le vin) pourvu qu’ils soient pieux et ont la foi {
les compagnons comme Omar et Aly et d’autres furent unanimes sur le fait qu’ils devaient se repentir. Si après cela ils s’entêtaient encore à se rendre licite la consommation du vin, ils seraient alors jugés comme apostats et s’il reconnaissaient leurs erreurs et que la consommation du vin était interdite à tous alors ils seraient fouettés… »(p.252الاستغاثة )
Voici l’énoncé de Cheikh Al Islam [رحمه الله] qui t’es demandé de rectifier car, à t’entendre parler, sa parole est beaucoup plus lourde que les soi-disant accusations se trouvant dans l’ouvrage de l’imam Ibn Abil ‘Izz [رحمه الله], car elle est évoquée dans un contexte où sont abordés l’apostasie et la mécréance.
Abdullah dit : Ainsi s’achève la réplique cinglante de notre éminent Cheikh Sa’id Ibn Da’âss[رحمه الله], réplique qu’il n’a pu hélas achevé, car il fut pris dans une embuscade menée par les rawâfids, chiens de l’enfer maudits soient-ils, où il fut tué.
On demande à Allah qu’il lui accorde Sa grâce, tout en préservant sa famille et qu’Il l’élève en degré parmi les gens qu’Il a comblé de Ses bienfaits, parmi messagers, les véridiques, les martyrs et les vertueux, et quels bons compagnons sont ceux-là.
سبحانك الله و بحمدك لا إله إلا أنت أستغفرك وأتوب إليك
Traduit et commenté par Abdallah l’ivoirien[وفقه الله].
Dammaj-fr.net
([1])Traduit en français par des hizbis sous le titre : La Clarification des règles et principes corrompus de Yahya Al Hajoûry
([2])(Ndt) Comment s’y est-il prit? Tout impudiquement en prenant un bout de l’énoncé de la 1ère fatwa de Cheikh Yahya[حفظهالله] qui est: » il arrive que le Prophète [صلى الله عليه وسلم] commette des erreurs dans des procédés de da’wa » en l’ajoutant à sa 2ème fatwa qui est: « les procédés de da’wa sont tawqifiyyahs (des choses révélées) » pour aboutir à sa lâche prétention qui est que selon Cheikh Yahya [حفظه الله] le Prophète [صلى الله عليه وسلم] a commis des erreurs dans la révélation.
([3])Ndt: Sachez que la fatwa qu’Arafât a attribuée à Cheikh Ibn Bâz[رحمهالله] est incomplète. Ce lâche comme à son habitude a pris ce qu’il l’intéressait dans cette fatwa. Ceci est une falsification de plus à ajouter à son lourd dossier. Qu’Allah lui empresse le lourd châtiment qu’il mérite.
Cheikh Ibn Bâz[رحمهالله] a plutôt dit: » Les Prophètes [صلى الله عليهم وسلم]sont préservés de pouvoir faire des erreurs dans les choses propres à la révélation, les savants sont tous unanimes sur ce point. Mais il est possible qu’il se trompe dans les choses relatives aux affaires de ce bas monde (où il n’a pas reçu la révélation) (…)
Et Ibn Bâz[رحمهالله]ajouta: » la parole de celui qui prétend que le Prophète [صلى الله عليه وسلم] se trompe, sans ajouter le détail que j’ai évoqué, est vaine ». (Qui est: « Mais il est possible qu’il se trompe dans les choses relatives aux affaires de ce bas monde)
([4])(Ndt)Car de nombreuses preuves dans le kitab et la sunnah affirment que certains efforts d’interprétation du Prophète [صلى الله عليه وسلم] se sont avérés incorrects, car la compréhension d’Arafât laisse entendre que tous les jugements du Prophète [صلى الله عليه وسلم] font partie de la révélation. Par conséquence, les situations dans lesquelles le Coran affirme que le Prophète [صلى الله عليه وسلم] s’est trompé font partie de la révélation.
[5])(Ndt) Car, à les entendre parler, les efforts d’interprétation du Prophète [صلى الله عليه وسلم] qui se sont avérés incorrects, sont un ordre d’Allah (une révélation),car la sunnah chez Arafât est en intégralité tawqifiyyah et non tawfiqiyyah. Dans le cas échéant, pourquoi donc faire suivre aux efforts d’interprétation du Prophète [صلى الله عليه وسلم] une révélation le réprimandant. Ceci est inutile, puisque l’effort d’interprétation est lui-même une révélation. En gros, pour ‘Arafat, Allah (exalté soit-il de cela) réprimande Son Prophète [صلى الله عليه وسلم] d’exécuter ce qu’Il lui a ordonné !!!
[6])(Ndt) Dire que le Prophète [صلى الله عليه وسلم] ne juge pas en vertu de ses efforts d’interprétation est un rejet de ce que le Coran a affirmé, tout comme dire que sa sunnah est en intégralité tawqifiyyah est une forme de rejet indirect. Car la sunnah tawfiqiyyah est à la base le jugement en vertu de ses efforts d’interprétation.
[7]Hadith sahih (authentifié par cheikh Moqbil (p.120-121: الصحيح المسند في اسباب النزول)
Rapporté par Al Hâkim (3221)et Mouslim[رحمهمالله] (1763-58)
[8]Al Hafidh[رحمهالله]dit: » L’erreur ne peut pas avoir lieu dans les efforts d’interprétation du Prophète[صلى الله عليه وسلم] » (v.13/p.357فتح الباري)
([9])(Ndt) Comme à l’habitude de ces maudits juifs, quel mauvais modèle ‘Arafât a-t-il pris, son acte est semblable à celui d’Abdallah ibn Souriyâ le juif qui fut lapidé après avoir forniqué. Ce dernier dissimula le verset de la lapidation présent dans la torah par sa main afin de montrer au Prophète [صلى الله عليه وسلم] que la lapidation n’est pas évoquée dans la torah. (rapporté par Bokhari(3635) et mouslim(1699)) [رحمهمالله]
Cet acte juif est interdit Ya ‘Arafât car Allah [عزوجل] dit (Al baqarah:42)
{و لا تلبسوا الحق بالباطل و تكتموا الحق و أنتم تعلمون}
}Et ne mêlez pas le faux à la vérité et ne cachez pas sciemment la vérité{
L’imam Ibn Al Qayyim[رحمهالله]dit: « Allah [عزوجل] par ce verset nous interdit de mêler le faux à la vérité et de la dissimuler, action qui se définit par la falsification, qui a pour but de donner l’apparence à une chose qui au fond ne l’est pas« (1/124 بدائع التفسير)
L’imam Sa’di [رحمهالله]dit: « Ceux qui mêlent le faux à la vérité et qu’il la dissimulent sciemment, alors qu’ ils leur est demandé de l’exhiber, sont des prêcheurs qui appellent à l’enfer ». (تيسير الكريم الرحمن)
([10])(Ndt) Qui est « La sunnah est en majorité une révélation ou provient dans la plupart des cas d’Allah[عزوجل] »
([11]).(Ndt) Car si ses efforts d’interprétation étaient une chose qu’Allah [عزوجل] n’approuve pas, Il le lui aurait défendu, donc cela nous prouve que ceci lui était religieusement autorisé.
([12])(Ndt) L’irjah est une innovation affilée à la secte des mourjiahs, secte se décomposant elle-même en plusieurs sectes. La secte qui est sujet dans ce fascicule, est celle des mourjiahs hanafiyahs koullâbiyahs. Ils ont comme doctrine que les œuvres ne font pas partis de la foi, par conséquence la désobéissance et les péchés en dehors de la mécréance n’ont aucune influence sur le baissement de la foi. (1/480-494الموسوعة المفصلة في الفرق )
([13])(Ndt) Compagnon du Prophète[صلى الله عليه وسلم], ayant assisté à la bataille de Badr. Comme l’a évoqué Al Hafidh ibn hajr[رحمهالله](7093الإصابة ).
([14]) Chose qui pour eux n’a pas été faite, par conclusion le silence de Cheikh Yahya[حفظهالله] prouve son consentement à ces telles accusations. (on demande à Allah qu’il empresse le châtiment que vous méritez, prêcheurs aux portes de l’enfer !)
([15])(Ndt) Innovateur complètement décervelé. Cheikh Moqbil[رحمهالله] dit à son sujet: » N’aurait été la parole du Prophète[صلى الله عليه وسلم] » Il n’incombe à personne de châtier par le feu en dehors d’Allah » il aurait été plus en droit d’être calciné. » (p.348 إعلام الأجيال) cela en rétribution de sa doctrine appelant à brûler les ouvrages tel que Fath albâri d’Ibn Hajar et charh mouslim de Nawawi[رحمهماالله].
([16])(Ndt) Qui n’est que l’explication de la aqidah tahâwiyyah d’Ibn AbilI’zz[رحمهالله], ouvrage touchant l’affaire nous concernant.
([17])(Ndt)Voici le point que reproche Arafât et sa troupe à Cheikh Yahya[حفظهالله], de ne pas avoir rectifier, reproche qui s’applique, qu’ils le veuillent ou non, à l’imam Albany et Cheikh Rabi’ [رحمهماالله].
En aucun l’imam Ibn AbilI’zz[رحمهالله]n’a voulu par cette parole porter préjudice aux compagnons[رضياللهعنه] en les accusant d’avoir de l’irjah.
Tous ce qu’on peut conclure de cette parole, c’est qu’il a voulu faire apparaître dans cette comparaison, la petite similitude présente dans l’ambiguïté d’une des doctrines des mourjiahs avec la mauvaise interprétation qu’ont eu certains compagnons [رضياللهعنه], en ce qui concerne la finalité dont a abouti leur ambiguïté.
A savoir que les mourjiahs disent que les péchés ne nuisent pas à la foi, tout comme certains compagnons [رضياللهعنه] dirent que la consommation du vin ne nuit pas à la foi des personnes dévouées et pieuses, mais elle est un péché nuisant les personnes débauchées. Le contexte de sa parole éclaircit clairement le rapport précédemment cité.
Il y a une grosse différence entre la doctrine des mourjiahs et l’ambiguïté qu’eurent certains compagnons[رضياللهعنه].