Celui qui n’accepte pas la critique détaillée d’un savant lorsqu’il est seul (S. Muqbil)

بسم الله

Question: Certaines personnes n’acceptent pas la parole de l’un des savants de la Sunnah qui critique (jârih) un des innovateurs, avec pour argument que le reste des savants n’a pas parlé sur cette personne critiquée (majrûh) et dit: “Où est Untel et Untel? Pourquoi ne parlent-ils pas? Si c’était vrai, ils l’aurait suivi!
Donc est-ce qu’il est conditionné dans la parole sur la personne et son dénigrement (jarh) que la plupart des savants de la Sunnah ou tous l’aient dénigré? Surtout que le jârih, a eu accès à une preuve (bayyinah) prise de la parole de cet innovateur prise de ses conférences et écrits.

 

Réponse de Shaykh Muqbil (رحمه الله): Oui, oui, ce sujet, mes frères, ces gens n’ont pas lu (étudié) le mustalah, ou bien ils l’ont lu et rendent [les choses] confuses (talbîs)! Nous disons mieux que ça: prends le fait que Ahmad Ibn Hanbal a dit: sûr (thiqah) et que Yahyâ Ibn Ma’în a dit: menteur (kaddhâb) ; est-ce que la parole de Yahyâ lui causera du tort, en ayant contredit Ahmad Ibn Hanbal? Oui! La parole de Yahyâ est un dénigrement détaillé, il a eu accès à une chose à laquelle n’a pas eu accès Ahmad Ibn Hanbal. Que dire si Yahyâ Ibn Ma’în seul l’avait dénigré. A partir de là, lorsqu’un savant se lève parmi les savants de l’époque, et démontre les preuves sur l’égarement de Muhammad Al Ghazâlî, ou bien Yûssuf Al Qardâwî (NdT: shaykh Muqbil (رحمه الله) possède un livre de réfutation sur lui), ou bien sur le minhâj des Ikhwân Al Muflissîn (NdT: litt. les frères ruinés, c’est à dire les frères musulmans), on l’accepte et il est obligatoire de l’accepter: 

 

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِن جَاءكُمْ فَاسِقٌ بِنَبَأٍ فَتَبَيَّنُوا أَن تُصِيبُوا قَوْمًا بِجَهَالَةٍ فَتُصْبِحُوا عَلَى مَا فَعَلْتُمْ نَادِمِينَ
49:6
Ô vous qui croyez! S’il vous vient un pervers avec une nouvelle, éclaircissez (assurez vous) [de peur] que vous n’atteigniez des gens par ignorance et que vous regrettiez ce que vous avez fait!

Oui! Lorsque nous vient la personne juste (‘adl), nous acceptons comme on le comprend du verset. Lorsque vient la personne juste, nous acceptons! Où en êtes vous du verset?! Lui qui prouve que lorsque la personne juste nous vient avec une nouvelle, nous l’acceptons. Et lorsque le pervers nous vient avec une nouvelle nous éclaircissons. Mes frères, l’important est que [ces] gens sont mulabbisûn (NdT: qui fait du talbîs en mélangeant le vrai et le faux, comme le font les têtes des innovateurs) et contredisent nos savants d’avant et de maintenant. Et la louange est à Allah, je loue Allah (سبحانه وتعالى) les gens ne te font pas confiance, à toi et tes paroles, ô toi qui suit tes passions!

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