Traduction des questions posées à Sheikh ‘Abdulhamîd al Hajûry

بسم الله الرحمن الرحيم

 Traduction (approximative) des questions posées à Sheikh ‘Abdulhamîd al Hajoury lors de la conférence tenue sur beyluxe la nuit du Jeudi 2 du mois de Rajab 1432 h. (avec audio)

-Question 1:

Est-il permis de donner en sadaqah l’argent provenant du ribâ? Et sinon comment s’en débarrasser?

La réponse:

Il n’est pas permis de donner cet argent en sadaqah à des pauvres. ‘Abdullah Ibn Mas’oud rapporte que le Prophèteصلى الله عليه و سلم aurait maudit celui qui consomme du ribâ et celui qui le fait manger aux autres. Il est possible de se débarrasser de cet argent en le différant dans les intérêts généraux des mouslims comme, l’amélioration des routes, des canalisations, des égouts ou les toilettes (des mosquées). Mais quant au fait d’en faire manger, non!

-Question 2:

Un frère de France perdit son fils رحمه اللهen bas âge et l’enterra en France. Aujourd’hui ce frère compte faire la hijrah. Est-il pécheur quant au fait qu’il laisse la dépouille de son fils en terre de koufr?

La réponse:

Il n’y rien sur lui. La résidence au sein des kouffârs est une chose dont nous a mis en garde le Prophète صلى الله عليه و سلمleurs feux ne doivent pas se voir!» Et Allah dit:

إِلَّا الْمُسْتَضْعَفِينَ مِنَ الرِّجَالِ وَالنِّسَاءِ وَالْوِلْدَانِ لَا يَسْتَطِيعُونَ حِيلَةً وَلَا يَهْتَدُونَ سَبِيلًا (98) 

{A l’exception des impuissants: hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie}(Les femmes v98).

Donc qu’il ait enterré son fils là-bas puis qu’il en souhaite en partir, il n’y a rien sur lui. D’ailleurs certains savants ont divergé sur le fait d’enterrer un mouslim en terre de koufr s’il s’y trouve un cimetière propre aux mouslims, qu’il n’est pas permis de transférer le corps et cela avant l’enterrement, alors que dire d’après… Il n’y a rien sur toi incha Allah.

 

 

-Question 3:

Une femme faisait parti du groupe des tablîghs puis les laissa après avoir connu la salafiyah. Cependant son mari père de ses enfants est resté adepte de ce groupe et lui reproche son délaissement. Quel est donc votre conseil pour cette sœur?

La réponse:

Notre conseil pour elle est qu’elle le conseil lui. Qu’elle le conseil de craindre Allah et de lui obéir. Qu’il délaisse ce chemin moubtadi’ égaré. La voie  tablîgh est une voie innovatrice égarée! Qu’elle l’appelle avec douceur et finesse. Qu’il comprenne les défauts des tablîghs. Ils ont un renoncement de la science. Ils ont de la sottise et de l’ignorance. Pour cause de ce leur inculquent leurs têtes obtuses. Qu’elle soit douce avec lui et qu’elle lui démontre que cette voie n’est pas celle du Prophète صلى الله عليه و سلم . Et bien qu’ils aient des actes d’adorations cependant elles ne sont pas sur le suivi prophétique.

Et le Prophète صلى الله عليه و سلم dit:«Celui qui innove dans notre religion une chose qui n’en fait pas parti, celle-ci est rejetée!» Lorsque j’ai vu sur quoi étaient les tablîghs lorsque j’étais au Sri-lanka, je me disais qu’ils ont de la sincérité mais pas de suivi. Puis je me rendis compte qu’en fait beaucoup d’entre eux n’ont ni sincérité ni suivi. Pourquoi? Car ils font beaucoup d’œuvres, non pas pour obtenir l’agrément d’Allah et ni par désir de se rapprocher de lui mais tout simplement pour obtenir la satisfaction de l’ensemble des gens. Lorsque tu conseils ce tablîgh tu vois qu’il différencie la Sounnah de la bid’ah néanmoins il persiste dessus pour satisfaire les gens. La voie tablîgh est une voie innovée égarée, qu’elle soit douce envers son époux et qu’elle lui démontre, il se peut qu’il accepte. Wa la hawla wa la qouwwata illa billah.

-Question 4:

Quel est le procédé authentique salafi qui annule un jarh moufassar (critique détaillée). C’est-à-dire la preuve faisant que l’on rejette ce jarh?

La réponse:

Un jarh moufassar ne peut s’invalider si ce n’est par une discréditation  du jârih (celui qui a établi le jarh moufassar). En disant par exemple que le jârih est un menteur, ou que sa parole n’est établie que sur des suspicions et des doutes. Par contre s’il parle avec science et preuve alors il n’est permis de le refouler mais plutôt il incombe de le prendre comme étant une information venant du personne fiable de confiance:

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا إِنْ جَاءَكُمْ فَاسِقٌ بِنَبَأٍ فَتَبَيَّنُوا

{Ô vous qui avez cru! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair}(Les appartements v6)

Et dans une autre lecture (trr): {vérifiez}.

Donc la vérification n’a lieu que pour l’information du pervers et du menteur alors ce qui provient de la personne de confiance est accepté.

 

-Question 5:

Quelle est votre parole sur ceux qui ouvrent des associations afin de propager la da’wah, selon eux, que cela est de la nécessité (daroura). Sous prétexte que l’état, c’est-à dire la France, les y contraint  et ne leur permet pas d’ouvrir des mosquées ou de donner des cours si ce n’est pas le biais de ces associations.

Sachant que ces associations contiennent les transgressions religieuses présentes chez toute autre association comme: La demande d’argent, les votes, l’argent placé dans les banques à ribâ, les photos (comme celles des cartes de membres) et autre. Et lorsqu’il est démontré aux teneurs de ces associations les preuves sur le côté illicite des ces faits, ils prennent comme argument que sheikh untel ou untel les a autorisées en cas de daroura. Également certains dupent les frères en disant que Sheikh Moqbilرحمه الله ne les interdisait pas de façon catégorique et qu’il y voyait un détaillé?

La réponse:

La parole authentique sur ces associations est qu’elles n’apportent pas de bien. Car elles divisent les salafis, qu’elles sont établies sur le faux, le répréhensible, le canular. Le gouvernement n’agrée ces associations qu’en vu de faire tomber dans les transgressions. Il s’agit là du procédé de Shayâtins. Ils n’enseignent la sorcellerie qu’en vue de faire tomber les gens dans le koufr, qu’ils profanent le moushaf et autre parmi les infractions. Ceux-là ne veulent qu’entrainer le prédicateur à Allah dans les désobéissances. Il commence par une photo, puis il met l’argent à la banque, puis il tombe dans la demande de dons, puis les votes puis, puis, puis… Allah ne nous a pas imposé d’ouvrir des associations. Il ne nous rendu obligatoire que la science, l’enseignement, la da’wa en fonction de ce qui nous est facilité. Si nous nous tenons à cette voie, par Allah il nous trouvera une issue;

وَمَنْ يَتَّقِ اللَّهَ يَجْعَلْ لَهُ مَخْرَجًا (2)

{Celui qui craint Allah, il lui trouve une issue} (Le divorce v2).

Donc les associations sont soi illicites en elle-même pour ce qu’elles contiennent comme transgressions comme cela est présent dans la question. Et si elles se voient démunies de ces faits alors elles seront illicites pour ce qu’elles engendrent comme alliance et désaveu restreint. Nous ne connaissons pas jusqu’à ce jour d’association salafiyah qui s’allie pour Allah et pour la Sounnah de son Messager صلى الله عليه و سلم . Mais ils ne s’allient que pour eux-mêmes, pour leurs propres personnes et pour leurs associations. Et il n’y en cela aucune daroura. Les gens se sont élargis sur la réalité de la daroura.

Et par rapport à la parole de Sheikh Moqbil?

Par rapport à sa parole il se peut qu’il visait par là des associations telles celle d’Ibn Bâz ou ce qui y ressemble. Et comme l’a dit notre Sheikh (Yahyâ)[1], elle ne comprenait pas de photos ni d’argent en banque, pas d’alliance ni de désaveu restreint, rien de tout cela. Il s’agissait tout simplement de commerçants qui venaient à lui avec leur argent afin qu’il le distribue, chose qu’il faisait de bonne façon. Qu’Allah lui fasse miséricorde ainsi qu’à tous.

Et quant aux mosquées, ni ne disons pas qu’il est illicite de les déclarer (enregistrer) auprès de l’état si celui le désire. Cependant que cela se fasse sans le moyen des associations, ces actes de mendicité, ces votes et toutes ces infractions à la législation.

-Question 6:

Certains frères laissent apparaitre en public des éloges à l’égard de Sheikh Yahyâحفظه الله et du centre Dâr al Hadîth اللهحرسها. Cependant ils diffament et critiquent ceux qui propagent, traduisent et appellent les gens à sa parole à sa parole dans cette fitnah, également les paroles présentes dans les fascicules émanant de Dammâj. Ils disent qu’ils sont des semeurs de fitnah et qu’ils diffament les savants? Donc quelle est votre parole sur ceux qui se comportent de la sorte?

Celui qui se comporte de la sorte se contredit. Car il agrée le commencement et critique son aboutissement. Cela fait parti de la contradiction. Et on ne peut assembler entre  les deux opposés. Soit tu dis de ces frères (qui traduisent et propagent), qu’Allah les récompense, qu’Allah élève par leur cause, et que tu acceptes d’eux car ils sont de confiance, car ils ne se basent pas par sur le faux, le mensonge ou les préjugés. Juste ils disent: untel a dit telle chose dans telle cassette, untel a dit telle chose dans tel livre, untel a dit telle chose dans telle assise.

Ils mettent en garde contre le faux et du canular, ils mettent en garde contre les bid’ahs et des choses répréhensibles. Ils ne sont pas en conflit avec ‘Abdurrahmân al ‘Adani pour leurs personnes ou des intérêts. ‘Abdurrahmân était avec nous, on accomplissait la salât dans une même mosquée, nous étudions dans un même centre. Mais lorsque nous avons connu son mal, nous avons mis en garde contre lui et telle est la voie exemplaire et il n’est pas permis de se taire sur le faux. Alors celui qui accepte cela se verra élevé incha Allah dans cette dounia ainsi que dans l’autre monde. Quant à celui qui s’y refuse, il t’apparaitra dans les jours à venir ce que tu ignorais. Le problème est que l’adhésion avec les gens du faux et le fait de porter atteinte aux gens de la vérité, même si ce n’est que par le simple fait de dire :«Moi je m’abstiens un temps!»

Chose qui conduit à un affaiblissement de la foi, cela amène à se faire atteindre par les ambigüités, cela engendre une faiblesse dans la salafiyah. Toutes ces choses touchent cet homme puis tu vois qu’après un temps, que la vérité ne lui ai pas encore été démontré il se voit déjà enfoui dans le mal et qu’il n’arrive plus en s’en défaire. Wa la hawla wa la qouwwata illa billah.

Il court en France (ou même ailleurs) des rumeurs sur vous (les gens de Dammâj). Parmi elles:

Que vous avez dit lors d’un cours de Sheikh Yahyâ qu’il est l’imâm  des humains et des djins?

Il s’agit d’une parole provenant d’un frère qui n’est pas étudiant du centre à Dammâj mais qui était juste de passage en visite. Il lut cette poésie. Sheikh Yahyâ, un soir dit qu’il n’agrée pas l’excès en sa personne. Il conseilla aux poètes qu’ils cessent de l’élever et qu’ils ne tiennent pas de tels propos. Puis, qaddarallah, ces vers fut propagées dans ma risâlah “Al khiyânah” lors de sa première édition. Et malgré tout cette parole était une erreur. Et la louange est à Allah, nous n’acceptons pas l’erreur, ni de nous ni de quiconque. Nous ne sommes infaillibles et si nous fautons nous nous en repentons et la louange est à Allah.

Et nous sommes déjà revenus de ces vers et cela est diffusé sur mon site, sur le forum “aloloom” et également “souboul as salafiyah” et autre parmi les sites en adhésion avec le centre. Nous l’avons également rappelé dans l’introduction de la nouvelle édition de “Al khiyânah” et également “Fath al bâry”. Nous sommes déjà revenus sur ces vers et il n’est pas permis de reprocher des péchés délaissés et dont un repentir a déjà été fait. Nous rappelons que celui qui a dit ces vers ne fait pas parti des étudiants et est s’en est déjà repenti, il l’a même écrit de sa propre main et a apporté de nouveaux vers. Cependant ces gens (les hizbis) sont à l’affut de la moindre une erreur afin de souiller l’image. Et il n’y a aucune honte à ce que l’humain faute puis revienne mais la honte est dans la persistance dans l’erreur après que celle-ci lui fut démontrée.

Que lorsque vous dîtes Sheikh Yahyâ, vous dîtes: «sallahu ‘aleyhi wa sallam!»[2]?

Ça je ne connais cela, je n’ai pas connaissance de cela. Notre parole sur le sujet, comme cela est présent dans nos livres comme notre explication du livre “As Sounnah” de l’imâm al Barbahâry, est que la salât ne se prononce de façon individuelle si ce n’est sur

le Prophète صلى الله عليه و سلم et de façon commune si l’on rappelle sa famille et ses compagnons après lui.

Que vous le surnommez ‘Sheikh al Islâm’?

Si on le nommait de la sorte ce ne serait ni déshonorant ni oublieux. Cependant même si on l’avait fait Sheikh Yahyâ ne l’aurai pas admis. Même si on l’avait fait il faut savoir qu’autre que lui fut déjà surnommé de la sorte parmi les imâms de la guidée, nulle honte en cela. Il est un homme à qui Allah a octroyé beaucoup de science et l’a doté d’une mémorisation abondante اللهم بارك et on demande à Allah qu’il nous accorde ainsi qu’à lui de sa grâce.

A savoir que ce terme “Sheikh al islâm” nous l’avons déjà attribué à Sheikh Moqbil, à Sheikh Ibn Bâz et Ibn al ‘Utheymîne, et pour Sheikh Yahyâ je ne sais pas si cela a déjà été fait et en cas contraire ce ne serait point une diminution de sa personne ni un excès.

-Question 7:

Il y a en France un frère qui dit que Sheikh Yahyâ est un ignorant et qu’il a des erreurs dans la ‘aqîdah. Et un autre qui donne des cours chez lui, comme al thalâthah al oussoul, il choisit les frères qui entrent chez et qui critique Dammâj. Donc quel est votre conseil pour ce genre de personnes?

Ceux-là qui ne nuisent qu’à eux-mêmes. Nous disons, celui qui dit que Sheikh Yahyâ a des erreurs dans la ‘aqîdah, si tu parles avec science alors envoi ces erreurs sur notre mail ou au responsable de notre site ou celui de Sheikh Yahyâ. Et tu verras de lui un retour vers Allah car il abhorre l’erreur. Nous l’avons déjà entendu donner une fatwa sur celui qui meurt enfant parmi les kouffârs, qu’il s’applique sur lui ce qui s’applique aux mouslims. Puis voilà qu’au cours du ‘Asr il nous apporte la parole de certains gens de science, qu’on leur accorde  ce bas monde le jugement  kouffârs mais que dans l’au-delà ils seront traités comme les mouslims, et Sheikh dit:« Nous revenons à cette parole car notre but est d’atteindre la vérité!»

Et nous l’avons noté dans notre livre. Donc si tu dis cela avec science, alors donne ces erreurs, afin que le Sheikh revienne dessus. Nous ne voulons d’erreurs et nous ne l’admettons pas.

Par contre s’il s’agit de chose qui tu as entendu des partisans du site al wahyaine[3] ou de menteurs calomnieurs alors:

Celui qui prend le corbeau comme guide

Se verra passer sur le cadavre des chiens.

Et quant à celui qui donne des cours puis qui diffame (Dammâj), nous lui disons: ne défais ta quenouille brin par brin après que tu l’ais solidement filée. Car l’obligation pour celui qui enseigne la ‘aqîdah est qu’il exhorte et pousse les gens vers ceux qui enseignent la ‘aqîdah authentique. Quant au fait que tu mettes en garde, cela te portera préjudice.

-Question 8:

Que connaissez vous des ces individus qui étaient à Dammâj auparavant et qui aujourd’hui ont de nombreux suiveurs en France ou ailleurs:

1-‘Abdurrahmân (Samîr le kabyle l’ancien) al faransy?

‘Abdurrahmân al fransy, pas de science, pas de sagesse, et personne ne s’illusionne sur lui si ce n’est une personne que ne connait pas son cas.

Par Allah, pas de science et pas sagesse, je dis ce la et j’espère rencontrer Allah avec cette opinion. Il résida en notre sein un bon bout de temps et ne l’avons connu que sur l’inadvertance. Il est en contact avec beaucoup de frères de France et s’ils s’imaginent qu’il est Sheikh al Islâm!

C’est un miskîne, par Allah c’est un miskîne.  Il n’est pas autour de la science, ni de la droiture. Puis il fut touché par cette fitnah et ne fit qu’empirer son mal et son éloignement. S’il était resté sur ce quoi il était à l’époque de Sheikh Moqbil, cela aurait été meilleur pour lui. Malgré tout c’est un homme chaotique, hizbi, maftoune. Personne n’est dupe par lui hormis quelqu’un qui ne distingue pas l’or de la contre façon.

2-Ibrâhîm (Abou Talha de Bobigny) le malien?

Ibrâhîm al mâly pareil. Il est de ceux qui ont été touchés par cette fitnah. Il reparti vers son pays et y propage et provoque le désordre. Wa la hawla wa la qouwwata illa billah.

Aujourd’hui il est enseignant dans une association (le centre éducatif du Palmier):

Le frère dit qu’il enseigne dans une association. Alors il s’est déjà dévoilé et a mit à jour ce qu’il dissimule.

3-Abou Zeyd (Bouzeyd d’argenteuil) l’algérien:

Je ne le connais pas.

4-‘Abdulkarîm le belge (palestinien). Ce dernier écrit sur un site derrière le pseudo ‘Abdelaziz’. Il traduit des articles du site al wahyaine en langue française. Il met en garde contre Dammâj et diffame ses masheikhs, même vous, ainsi que les étudiants.

Je ne le connais pas. Cependant nous étudions avec des frères de Belgique qui sont stables sur la vérité. Je ne connais pas cet homme néanmoins si tels sont ses faits, alors il est de ceux dont le cas est découvert. Personne ne critique Dammâj ni ne met en garde contre elle à cette heure si ce n’est un individu touché par la fitnah d’al Adani ou celle de ‘Oubeyd al Jâbiry et autre.

Et malgré tout ce centre reste sur le bien, la louange est à Allah. Il n’a pas changé, il n’a rien échangé et ne cesse d’être profitable. Seulement ce sont eux qui ont changé, les partisans de la fitnah. Et lorsque les gens du Yémen ont mis en garde contre eux, à Dammâj ou dans d’autres contrées, ils se sont mis à les  renier. Wa la hawla wa la qouwwata illa billah.

 

-Question 9:

Quel est l’avis authentique sur l’essuyage des khoufs? Quand est-ce que débute le temps?

Le temps commence depuis les premières ablutions après que celles-ci fussent perdues.

Par exemple tu fis les ablutions au Dhohr puis tu enfilas les khoufs, ou les chaussettes ou tout ce qui entre dans leur jugement, puis tu ne refis pas les ablutions jusqu’au Maghreb. L’essuyage commence alors depuis ce temps, le temps du Maghreb.

-Question 10 (du Maroc):

Quel est le jugement sur celui qui dit:«Je ne suis pas salafi cependant j’aime les salafis et je ne suis pas islamiste mais j’aime les islamistes?

Les ignorants sortent beaucoup d’expressions. Ca veut dire quoi: je ne suis pas salafi mais j’aime les salafis et je ne suis pas islamiste mais j’aime les islamistes?

Quel est le sens de cela. Il t’est obligatoire d’être mouslim, d’être salafi. Ce choix ne te revient pas. C’est une chose qu’Allah a rendu obligatoire, de suivre et de te laisser diriger par son Livre et la Sounnah de son Prophète صلى الله عليه و سلم. Il se peut que se frère a été atteints par certaines formules qu’il ai entendu des opposants au manhaj salafi.(…).

-Question 11:

Qu’en est-il quant au fait d’acheter une marchandise provenant de pot de vin?

Cette marchandise ne doit pas être achetée, elle est illicite. Car elle a été obtenue par le faux. Celui qui l’a reçu en pot de vin se l’ai procurée vainement. Elle lui a été donnée soi pour qu’il accorde au donneur une chose qui ne lui revient pas de droit ou soi pour qu’il donne une chose à contre gré. Elle est illicite et il n’est permis de s’entraider dans son acquisition

-Question 12:

Un frère du Maroc interroge à propos de Sâlih al Bakry?

Sâlih al Bakry, les salafis du Yémen ne vont pas à lui. Ils se tiennent en garde de lui et mettent en garde contre lui. C’est un maftoune, vivant dans l’illusion égocentrique. Nous n’avons pas cessé de mettre en garde contre lui comme auparavant. S’il avait du bien cela serait apparu dans son pays donc qu’il n’aille pas troubler les gens du Maroc.

-La question 13: (Le sens en fut un peu confus donc nous nous sommes abstenus de la traduire. Elle concernait sa visite en Algérie et l’affaire Ferkouss.) Revenir à l’audio.

-La question 14:

Si celui qui se fait diriger dans la salât entre dans les deux dernières raka’ahs, peut-il lire dans le surplus de temps une sourate avec al Fâtihah?

Il récite al Fâtihah et si le temps lui est suffisant alors pas d’empêchement à ce qu’il récite une autre sourate.

Fin des questions.  Audio: https://www.aloloom.net/upload/m/abdo_hamid/003bis-question-reponse..mp3

Traduction Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky

Source : dammaj-fr.com

 

 


[1] En fait nous disons même que Sheikh Yahyâ a dit que cela n’était pas une association, mais juste que des gens riches venaient d’eux-mêmes à Sheikh Ibn Bâz pour la confiance qu’ils lui portaient et lui. Ils confiaient leur argent afin qu’il le distribue aux méritants, qu’il plaçait dans son coffre. Puis il s’entraidait avec d’autres personnes pour sa distribution.

[2] Également parmi les fausses rumeurs hilarantes qui court sur nous, que nous ayons fait salât al janâzah (de l’absent) sur Michael Jakson. Voyez le niveau de ridicule atteint par les haineux et des sots qui croient cela.

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