بسم الله الرحمن الرحيم
La question :
Quel est l’avis de votre grâce quant au fait de revêtir le pantalon pour les hommes ? Donnez nous un avis juridique. Vous en soyez récompensés.
La réponse :
Le pantalon fait parti des accoutrements ressemblants à ceux des kouffârs. « Celui qui ressemble à un peuple en fait parti »[1]. Cela fait parti des tendances provenant d’occident ayant atteintes les mouslims. Beaucoup d’entre eux sont devenus des queues de l’occident. Ils les ont imité en cette tenue que tu viens de citer. De même qu’ils les imitèrent dans l’émancipation des femmes, ce qui engendra une débauche, un non voilement de sa tête et autre…comme habitude.
Peut on se permettre cela sous prétexte qu’il s’agit d’un fait devenu coutume ? On s’immerge dans le dévergondage. Pareillement pour toute chose que nous prendrions des chrétiens et qui nous deviendrait usage courant, comme ces habitudes insalubres ?
Il est obligatoire de revenir aux coutumes islamiques. Le minimum à suivre pour ceux là qui se mettent à porter le pantalon, est qu’ils se revêtissent des pantalons amples, larges comme ceux des turcs, ou comme ceux portés par certains non arabes parmi les mouslims[2]. Cela sera est de moindre mal, il se peut que cela soit permis inchallah.
Mais quant à la mode occidentale qui dessine leurs parties charnues et qui moule leurs membres, celle-ci inclus une ressemblance avec les kouffârs et celui qui ressemble à un peuple en fait parti. Cela est égal qu’il s’agisse du pantalon, de la cravate ou de se découvrir la tête, c’est-à-dire une distinction entre le mouslim et le juif. Lorsque ceux-ci rentrèrent en pacte avec eux, les mouslims leur imposèrent des marques de distinction. Dans leur façon de monter (sur les montures), dans leurs vêtements et dans beaucoup d’autres domaines. Il faut que le mouslim se différencie du kâfir.
En ce qui concerne ce que nous ont importé le juif, le chrétien ou le shouyou’y[3], dont ne se distingue pas le mouslim, cela est un avilissement, d’où l’interdiction du Prophèteصلى الله عليه و سلم de ressembler aux moushrikîns comme il a dit : « celui qui ressemble à un peuple en fait parti. »
Fin de citation tirée de la cassette ‘raf’ as sitâr’ également du livre ‘fatawa fadîlah al Sheikh Rabî’ al madkhaly’ p456 v2.
Traduit par Khalîl Abou Taymiyah al Martinîky.
Source : dammaj-fr.net
[2] Il semble que le Sheikh fasse allusion aux sarâwils, comme ceux du Maroc par exemple ou ceux que portaient les perses, qui fut un peuple mouslim non arabe.
Il apparait que cela n’est pas un vêtement répandu en Arabie Saoudite tout comme il ne l’est pas au Yémen. D’ailleurs ici ils les appellent ‘sarâwîl maghrebiya ‘. Ceux portés ici par les yéménites (sous les qamîs ou izârs) sont légiférés mais moins larges. Wallahua’lam.