Parmi les shoubouhât des partisans des associations : « Oui elles sont interdites en pays d’islâm mais permises en pays de koufr » – 4e partie (Sh Yahyâ)

بسم الله الرحمن الرحيم
4e partie
Parmi les ambiguïtés des teneurs d’associations en pays de koufr qu’ils prennent de ceux qui les secourent, n’ayant plus de quoi faire face aux preuves. Contraints de reconnaitre leur côté illicite, ils n’appliquent ce jugement que sur celles qui sont en terre d’islâm[1] faisant exception pour celle qui sont en pays de koufr en les rendant permises ?
Sheikh Yahyâ al Hajoury حفظه اللهfut interrogé sur ces propos et dit :
Un questionneur dit : certaines personnes disent que les associations sont interdites en pays d’islâm et sont permises[2] en pays de koufr ?
Si elles sont pour les kouffâr alors cela ne nous concerne pas car ils ont bien plus grave comme koufr et comme shirk. Ils n’ont pas besoin de toi que tu leur rendes licites ou que tu leur interdises.
Et si elles sont pour les mouslimîn, alors (sache que) qu’ils sont tous concernés par les règles de l’islam où qu’ils soient, en terre des kouffâr ou en celle des mouslimîn. En ce qui touche la salât, le syâm, la zakât, le hajj, toutes les adorations pour Allah en tous genres. Celui qui adore Allah en terre des mouslimîn est le même que celui qui l’adore en terre des kouffâr. Et celui qui ne peut appliquer sa religion, alors qu’il cherche un lieu où il soit en mesure de le faire. Il en est ainsi- qu’Allah vous réforme. Wallahi mes frères, certaines personnes prononcent des paroles qui sont des écarts, comme si celles-ci étaient causées par leurs péchés. Les péchés attirent les péchés. Donc ce délit provoque une bévue, un écart. Et les gens répandent entre eux cette erreur et s’égarent. Et la meilleure chose conseillable au prédicateur à Allah est qu’il fasse beaucoup de dhikr, qu’il tente autant qu’il peut la piété et qu’il contrôle sa langue par les preuves et par ce qui est bénéfique de sorte qu’il soit juste. Qu’il se tienne sur la crainte d’Allah.
اتَّقُوا اللَّهَ وَقُولُوا قَوْلًا سَدِيدًا
Craignez Allah et tenez dites une parole juste.
Et en mesure de sa crainte d’Allah il sera juste inchallah. Quant à celui qui ne maitrise pas un sujet, la piété pour lui est qu’il ne s’y aventure pas. Wallahulmusta’ân… Fin de citation.
Nous ajoutons :
Egalement ils mettent de l’huile sur le feu en disant qu’il faut récupérer l’argent du ribâ placé en banque et ne pas le laisser aux kouffâr ne se basant pour cela sur aucune preuve alors qu’Allah dit clairement dans Son Livre:
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ وَذَرُوا مَا بَقِيَ مِنَ الرِّبَا إِنْ كُنْتُمْ مُؤْمِنِينَ فَإِنْ لَمْ تَفْعَلُوا فَأْذَنُوا بِحَرْبٍ مِنَ اللَّهِ وَرَسُولِهِ
Ô les croyants! Craignez Allah; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager.. (La vache v278- 279).
Il a été prétendu que Sheikh Rabî’حفظه الله dit de prendre l’argent de ribâ et de ne pas le laisser aux kouffâr. Voici donc un extrait d’une de ses fatâwa dans laquelle apparait clairement le contraire de ce qui lui a été attribué.
Lors d’une conversation avec un frère d’Amérique l’informant qu’il a réunit une grande somme d’argent des mouslimîn pour construire un masjid, mais qu’il a mis cet argent en banque. Le Sheikh l’en blâma et lui dit :
Moi je ne fais aucune fatwa permettant de prendre les intérêts du ribâ, jamais ! Quelque soit le pays. Après que tu te sois empêtré dans le ribâ tu te dis : « Si je leur laisse, cet argent partira et ils construiront des églises avec. » Toi, tu récupères juste ton capital… Puis il dit également :
Votre but est d’en tirer récompense cependant vous vous êtes enlisés dans le ribâ, qui est parmi les plus grands péchés. Le ribâ est une chose dangereuse. Épargnez-vous cela. Le bien-être est que tu laisses ton argent chez toi quitte à ce que s’il se perde, ou alors tu le mets en banque islamique[3]
Il dit également :
Moi je ne permets pas que vous preniez quoi que ce soit des intérêts. Transférez votre argent. Faites tawbah et placez votre argent en banque islamique jusqu’à ce que votre projet s’accomplisse… Fin de citation.
Tiré de فتاوى فضيلة الشيخ ربيع المدخلى v2 p412.
Sheikh Moqbil al Wâdi’y حفظه الله fut interrogé :
Quel est le jugement sur celui qui place son argent en banque, ils lui donnent des intérêts. Certains les prennent et d’autres les laissent à la banque ?
La réponse : Il est obligatoire qu’il les délaisse à la banque, car rien ne vaut la sérénité. Le prophèteصلى الله عليه و سلم dit :
« Celui qui délaisse quelque chose pour Allah il lui remplacera par meilleur. » Donc s’il prend cet argent il s’expose à la malédiction.
« Allah maudit celui qui mange du ribâ ou qui le fait manger, le scribe et ses deux témoins. ».
Il a déjà été cité que nous avons dit : L’argent ne se met pas en banque hormis pour celui qui craint les voleurs ou qui craint qu’il ne se détériore. Mais s’il ne s’en sent à l’abri alors il ne doit pas le mettre à la banque car il contribue à ce qu’ils travaillent avec cet argent et qu’ils en prennent les bénéfices… Fin de citation.
Tiré de تحفة المجيب p 60.
و الحمد لله رب العالمين
Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky.
dammaj-fr.net


[1] A savoir que même entre eux ils divergent car certains qui sont en besoin des associations tentent de faire croire qu’elles sont permises sous prétexte que sheikh as Souheymi حفظه اللهfait parti d’une association- l’acte du savant en soi n’est pas une preuve légiférée du Livre et de la sounnah– mais en quel pays se trouve son association ?
[2] Ils n’émettent aucunes conditions.
[3] Sheikh al Albâny et autre disent qu’en réalité il n’existe pas de banque islamique car elles ne sont pas épargnées du ribâ.

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