Parmi les règles du jour du ‘îd al fitr

بسم الله

Le takbir lors du fitr à partir du coucher du soleil du dernier jour de Ramadan de par la parole d’Allah :

وَلِتُكْمِلُوا الْعِدَّةَ وَلِتُكَبِّرُوا اللَّهَ عَلَى مَا هَدَاكُمْ
afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés

Ibn ‘Abbas a dit : « C’est un devoir pour les Muslimins lorsqu’ils voient la nouvelle lune de Chawwâl de proclamer la grandeur d’Allah (takbir) jusqu’à ce qu’ils aient terminé leur ‘îd car Allah a mentionné cela. » Ibn Zaïd a dit : « Il leur convient de faire le takbir lorsqu’ils partent à leur lieu de prière, puis lorsqu’ils s’assoient et lorsque l’imam arrive, ils se taisent. »

Le fait de s’embellir pour le ‘id : Al Bukhârî a chapitré : « chapitre : en ce qui concerne les deux ‘ids et le fait de s’y embellir. » Al Ahwadhî a dit : « Al Bukhârî a pris comme argument pour le fait de s’embellir dans les deux ‘ids le hadith d’Ibn ‘Umar qui a dit : « ‘Umar prit un manteau (jubbah) de soie qui se vendait au marché et l’apporta au messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) en disant : Ô messager d’Allah ! Achète ceci afin de t’embellir pour le ‘id et les réceptions des délégations. Le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) lui répondit : « Ceci est le vêtement de celui qui n’a aucune part (dans l’au-delà). » Et l’argument réside dans le fait qu’il a (صلى الله عليه وسلم) approuvé ‘Umar en ce qui concerne l’embellissement pour le ‘îd et a blâmé uniquement le fait qu’elle était en soie. »

Manger des dattes avant la prière du ‘îd al fitr de par le hadith d’Anas qui a dit : « Le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) ne partait pas le jour du fitr jusqu’à ce qu’il ait mangé des dattes et il les mangeait en nombre impair ». Rapporté par Al Bukhârî .

Sortir au lieu de prière, de par le hadith (صلى الله عليه وسلم) Abû Sa’îd Al Khudrî -qu’Allah l’agrée- qui a dit : Le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) sortait le jour du fitr ou de l’adhâ au musallâ et commençait en premier par la première puis il se retournait et se levait face aux gens qui étaient assis à leurs places des rangs et il les sermonnait, les conseillait et leur ordonnait. Rapporté par Al Bukhârî.

La sortie des femmes vers le lieu de prière de par le hadith d’Umm ‘Atiyyah qui a dit : Il nous a ordonné (c’est-à-dire le prophète (صلى الله عليه وسلم)) de faire sortir pour les deux ‘ids les jeunes filles[1] et celles des gynécées et il ordonnait aux femmes ayant leurs règles de s’écarter du musallâ des Muslimins. Rapporté par Al Bukhârî et Muslim

Et dans une transmission : on nous ordonnait de sortir pour les deux ‘ids ainsi que la fille du gynécée et la vierge. Elle dit : Les femmes qui ont leurs règles sortent et restent derrière les gens en faisant le takbir avec eux.

Et dans une transmission : Quant à celles qui ont leur règles, elles ne prient pas mais assistent au bien et aux invocations des Muslimins. Je dis : Ô messager d’Allah ! Il se peut que l’une d’entre nous n’ait pas de jilbab. Il répondit : « Que sa sœur lui en passe un. »

Délaisser la prière surrérogatoire (nâfilah) avant la prière du ‘îd et après elle dans le musallâ de par le hadith Ibn ‘Abbâs -qu’Allah l’agrée- est sorti le jour de l’adhâ ou du fitr et pria deux rak’ahs sans prier avant ou après. Rapporté par Muslim.

La prière du ‘id se fait sans adhân ni iqamah de par le hadith d’Ibn ‘Umar -qu’Allah l’agrée- qui a dit: j’ai assisté au ‘îd avec le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) et il pria sans adhân ni iqâmah. Rapporté par Ahmad et authentifié par shaykh Al Albânî.

La prière se fait avant la khutbah de par le hadith d’Abd Allah Ibn ‘Umar que le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) priait lors de l’adhâ et du fitr puis faisait la khutbah après la prière. Rapporté par Al Bukhârî et Muslim.

La description de la prière du ‘îd:

La prière du ‘id comporte deux rak’ahs. Dans la première, il y a sept takbirs et dans la deuxième: cinq takbirs.

Et ce qui est rapporté de plus authentique sur la description de la prière du ‘îd et le nombre de takbirs est ce qui est venu d’après ‘Amr Ibn Chu’aïb, d’après son père, d’après son grand père, que le prophète (صلى الله عليه وسلم) faisait douze takbirs lors du ‘îd: sept dans la première (rak’ah) et cinq dans la seconde, et il ne priait ni avant ni après. Rapporté par Ahmad et Ibn Mâjah et authentifié par shaykh Al Albânî.

Et les sept takbirs sont avant la récitation comme c’est l’avis de la majorité des gens de science parmi les compagnons, les suivants et les imams.

Puis il lit la fatihah et la sourate Qaf dans la première rak’ah et dans la deuxième la fatihah et la sourate Al Qamar (la lune) de par ce qui est venu dans Sahih Muslim d’après Abû Wâqid Al Laïthî qui a dit: ‘Umar Ibn Al Khattab m’a demandé ce que récitait le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) le jour du ‘îd. Je dis: “L’Heure se rapproche” et “Qaf. Par le glorieux Quran.”

Et s’il veut il récite dans la première Al A’la (Le Très-Haut) et dans la deuxième Al Ghâshiyah comme cela a été rapporté par Muslim d’après An Nu’mân Ibn Bachîr qu’Allah les agrée.

Il convient que l’imam, lorsqu’il fait la khutbah, adresse une partie de la khutbah à l’attention des femmes en leur ordonnant ce qu’elles se doivent d’accomplir et leur interdisant ce dont elles doivent s’abstenir comme le prophète (صلى الله عليه وسلم) l’a fait.

Parmi les actes blâmables lors du ‘id:

Serrer la main des femmes étrangères. D’après Ma’qil Ibn Yasâr -qu’Allah l’agrée-, le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit: « Il m’est préférable qu’une aiguille de fer soit enfoncée dans la tête d’un homme plutôt qu’il touche une femme qui ne lui est pas permise. »

L’utilisation des pétards qui cause du tort aux gens[2].

Le gaspillage d’argent, soit dans les vêtements, la nourriture alors que notre Seigneur (عز وجل) dit:

إِنَّ الْمُبَذِّرِينَ كَانُوا إِخْوَانَ الشَّيَاطِينِ
Les gaspilleurs sont les frères des diables.

Et le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) dit : « Il y a des gens qui disposent de l’argent d’Allah sans aucun droit. Ils auront l’enfer le jour de la résurrection. » Rapporté par Al Bukhârî d’après Khawlah Al Ansariyyah.

Tiré d’une feuille rédigée par Abû Usâmah ‘Âdil Ibn Muhammad As Sayâghî (tué par les rafidahs avec son fils qu’Allah leur fasse miséricorde).


[1] NdT : celles qui ont atteint la puberté ou en sont proches.

[2] NdT: plus le fait que c’est de la ressemblance aux mécréants et que c’est du gaspillage d’argent.


Trad.: Ayyub, dammaj-fr.net

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