Nasîhah de l’imâm al Wâdi’y- رحمه الله -pour ceux qui résident en terre de mécréance

بسم الله الرحمن الرحيم

La question: Comment le mouslim résidant en terre de mécréance  peut-il préserver son Dîn?

La réponse:

Il le préserve en prenant soin de s’accrocher avec fermeté aux dalîls et de fréquenter les gens vertueux. Il a été rapporté dans les deux sahîhs dans un hadîth selon Abou Moûssâ al Ash’ary- qu’Allah l’agrée que le Prophèteصلى الله عليه و سلم a dit:” 

” L’exemple du compagnon vertueux et du mauvais compagnon est comme le porteur de parfum et le forgeron. Le vendeur de parfum, soit il t’en offrira ou soit il t’en vendra ou bien alors tu trouveras de lui une bonne odeur.

Mais le forgeron, soit il brûlera tes vêtements ou alors tu trouveras de lui une mauvaise odeur.”

Le seigneur de la puissance dit également dans son livre sacré:

فَأَقْبَلَ بَعْضُهُمْ عَلَى بَعْضٍ يَتَسَاءَلُونَ (50) قَالَ قَائِلٌ مِنْهُمْ إِنِّي كَانَ لِي قَرِينٌ (51) يَقُولُ أَئِنَّكَ لَمِنَ الْمُصَدِّقِينَ (52) أَئِذَا مِتْنَا وَكُنَّا تُرَابًا وَعِظَامًا أَئِنَّا لَمَدِينُونَ (53) قَالَ هَلْ أَنْتُمْ مُطَّلِعُونَ (54) فَاطَّلَعَ فَرَآَهُ فِي سَوَاءِ الْجَحِيمِ (55) قَالَ تَاللَّهِ إِنْ كِدْتَ لَتُرْدِينِ (56) وَلَوْلَا نِعْمَةُ رَبِّي لَكُنْتُ مِنَ الْمُحْضَرِينَ 

{Puis les uns se tourneront vers les autres s’interrogeant mutuellement. L’un d’eux dira : “J’avais un compagnon  qui disait : “Es-tu vraiment de ceux qui croient?  Est-ce que quand nous mourrons et serons poussière et ossements, nous aurons à rendre des comptes?”

Il dira : “Est-ce que vous voudriez regarder d’en haut?” Alors il regardera d’en haut et il le verra en plein dans la Fournaise, et dira : “Par Allah! Tu as bien failli causer ma perte! Et sans le bienfait de mon Seigneur, j’aurais certainement été du nombre de ceux qu’on traîne [au supplice].} (Les rangées v50-57). 

 Ou le poète qui dit: (traduction approximative du sens):

Ce n’est pas sur la personne que l’on interroge mais sur son ami.

Car c’est par lui que se fera son suivi. 

Quant à ceux qui te disent: “telle chose est permise… et untel est dur (en religion)…”Prends garde à eux et surtout recherche le dalîl:

وَيَوْمَ يَعَضُّ الظَّالِمُ عَلَى يَدَيْهِ يَقُولُ يَا لَيْتَنِي اتَّخَذْتُ مَعَ الرَّسُولِ سَبِيلًا (27) يَا وَيْلَتَى لَيْتَنِي لَمْ أَتَّخِذْ فُلَانًا خَلِيلًا (28) لَقَدْ أَضَلَّنِي عَنِ الذِّكْرِ بَعْدَ إِذْ جَاءَنِي وَكَانَ الشَّيْطَانُ لِلْإِنْسَانِ خَذُولًا

Trr:

{Le jour où l’injuste se mordra les deux mains et dira : “[Hélas pour moi!] Si seulement j’avais suivi chemin avec le Messager! Malheur à moi! Hélas! Si seulement je n’avais pas pris “un tel” pour ami! Il m’a, en effet, égaré loin du rappel, après qu’il me soit parvenu”. Et Shaytane déserte l’homme (après l’avoir tenté).}

(Le discernement v27-28-29) 

En t’éloignant du taqlîd[iii] et de ce que convoitait ton âme avant l’Islâm, car telle est sa nature, qu’elle se tourne vers ce sur quoi elle était auparavant.

Il convient de t’éloigner de cela et que tu fréquentes les mouslims pieux. Cela en se basant sur la parole du prophète صلى الله عليه و سلم :”L’homme est sur le Dîn de son ami alors que chacun d’entre vous regarde qui il fréquente (ou qui il aime)…Fin de citation.

Tiré du livre تُحْفَة المُجيب p 159- 160.

Traduit par Khalîl Abou Taymiyah al Martinîky

 dammaj-fr.com

 

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