Mise en garde contre Bashîr Hassan al Tounsy

بسم الله الرحمن الرحيم

إرشاد البصير

إلى حال التونسي بشير

L’indication clairvoyante sur la situation du tunisien Bashîr

Par Sheikh Abou Mohammad ‘AbdelHamîd al Hajouryحفظه الله

الحمد لله الصلاة و السلام على رسول الله

أما بعد

Voici quelques questions posés à Sheikh ‘AbdelHamîd al Hajoury par nos frères salafis de Tunisie sur Bashîr Ibn Hassan al Tounsy

-Le questionneur dit:

Nous souhaiterions vous exposer certains paroles tenues par un des prédicateurs chez nous en Tunisie[1], nommé Bashîr Ibn Hassan.

1-La première question:

Bashîr dit dans l’une de ses cassettes:

Il ne fait pas parti du minhaj de la réforme de contester les gens et de les diffamer et de les critiquer, ainsi que prendre la da’wah et les savants comme prétexte en cela, pour les critiquer et amplifier les erreurs et les fautes puis de les propager sur le net. Cette méthode n’est pas celle des gens de la sounnah, car Allah ne nous mit en garde contre les mounâfiqîn juste démontrant leur procédé et ne nous a donnés que leur description et surtout leur situation. Il ne nous a pas chargé de connaitre leurs noms. Il dit:

وَمِمَّنْ حَوْلَكُمْ مِنَ الْأَعْرَابِ مُنَافِقُونَ وَمِنْ أَهْلِ الْمَدِينَةِ مَرَدُوا عَلَى النِّفَاقِ لَا تَعْلَمُهُمْ نَحْنُ نَعْلَمُهُمْ

Et parmi les Bédouins qui vous entourent, il y a des mounâfiqîn. Tout comme une partie des habitants d’al Madînah. Ils s’obstinent dans l’hypocrisie. Tu ne les connais pas mais nous les connaissons. (Le désaveu v101).

Cela suffit. Le prophèteصلى الله عليه و سلم n’a pas chercher à tous les débusquer …

Donc quelle est votre commentaire face sur cette parole?

Sheikh ‘AbdelHamîdحفظه اللهrépondit:

الحمد لله والصلاة والسلام على رسول الله وعلى آله وصحبه ومن والاه وأشهد أن لا إله إلاّ الله ربّي وحده لا شريك له وأشهد أنّ محمّدا عبده ورسوله وصفيّه من خلقه وخليله تسليما كثيرا، أمّا بعد

Cette parole émanant de cet homme nommé Bashîr n’est pas à prendre dans son absolu. Ces propos contiennent un côté de falsification et une abrogation de ce manhaj magistral, c’est-à dire le manhaj du jarh wa at ta’dîl. Il incombe en premier de joindre entre toutes les preuves et d’analyser la situation du prophète صلى الله عليه و سلم et de l’attitude qu’il adopta face aux contestateurs et aux opposants, et pareillement (d’analyser) la voie des salafs. Car nous voyons que le prophète صلى الله عليه و سلم émit des critiques générales sur une catégorie de personnes sans avoir nommé particulièrement le transgresseur s’il n’y pas utilité à cela, mais dont le besoin ne fut que dans la rectification du blâmable dans lequel tomba le contrevenant. Il nous est déjà parvenu que le prophète صلى الله عليه و سلم et ses compagnons vinrent à nommer des personnes et à donner leur description .

Et quant à ce sur quoi il (Bashîr) se basa comme preuve, ce verset dans la sourate du désaveu; il a été rapporté d’Ibn ‘Abbâsرضي الله عنه qu’il ai dit:

la sourate at Tawbah (le désaveu) est celle qui dévoile. Elle n’avait de cesse de descendre(comme révélation) à tel point que certains d’entre eux (les mounâfiqouns) pensaient qu’elle n’épargnera aucun d’eux sans que son nom ne soit cité. La sourate al Anfâl (le butin) descendit à Badr et la sourate al Hashr (l’exode) descendit sur les bani Nasîr”. Rapporté par al Boukhâry.

Elle faisait connaitre leurs caractéristiques, leurs situations, leurs mouvements, leurs relâches et leurs paroles. Ils furent dévoilés. C’est d’ailleurs pour cela que la sourate at tawbah (le désaveu) fut également nommée al fâdihah (celle qui dévoile).

L’ authentique est que le jarh (critique) sur une personne, en cas de besoin, celle-ci doit être nommée. Il se peut même que cela soit obligatoire. Néanmoins si le but n’est que le changement d’un acte blâmable alors cela varie. Il se peut que le nom de l’homme ne soit pas divulgué tant que celui-ci reste sur la sounnah et qu’il n’ai juste commis un écart, alors il n’y pas de mal dans ce cas de dire “Qu’arrive t-il à des gens… Certains ont fait ceci… Quant à celui dont on a su clairement sa transgression, alors il incombe de divulguer ses fautes afin qu’il délaisse la fausseté dans laquelle il baigne. Qu’il se repente et qu’il revienne à Allah. Et tout cela afin que les gens prennent garde de lui.

Quand au fait de se contenter de dire “qu’arrive t-il à des gens…” alors que tu vises par cela al Qardâwy, ou ‘Amr Khâlid ou encore Abou Ishâq al Houweiny. Quel est donc ce minhaj? Il s’agit là du minhaj ample, vaste pour y rassembler un grand nombre de gens comme le dit Abou al Hassen.

Ce qui convient est que le celui qui utilise cette voie du jarh wa at ta’dîl, prenne la méthode adéquate en toute situation. Si l’égarement du transgresseur fut connu pour lui-même et que son mal fut propagé alors il devient impératif de le nommer.

Al Ja’d Ibn Dirham fut cité, ainsi que al Jahm Ibn Sofwân, Ma’bad al Jahany, Ghilyân ad Damachqy et Ahmad ibn Abi Douâd et Wâsil Ibn ‘Ata al Ghazâl, ‘Amr Ibn ‘Oubeyd Ibn Diâb et Bashîr al Mouriissy et tous leurs semblables. Nos savants contemporains n’ont de cesse de critiquer les individus en les nommant ou en les décrivant et ainsi de suite.

Mais que l’on suive cette règle de “nous ne nommons pas les individus et nous ne les réprimandons pas” et que l’on se contente de dire: “qu’arrive t-il à des gens…” Et que tu ne les divulgues pas? Il en ensuivra une grande insuffisance dans le but visé. Le prophète صلى الله عليه و سلم  a dit: “Quant à Abou Jahm! Il ne pose jamais son bâton de son épaule. Et Mo’âwiyah, c’est un indigent, il ne possède aucun bien .[2] Il dit aussi: “Ô Aba Dharr! L’aurais tu offensé par sa mère? Tu es certes un homme qui a en lui de la jâhiliyah![3]

Et ainsi de suite, donc cet exemple (qu’a cité Bashîr) n’est pas employable comme preuve. Et pourquoi ne prend-il pas comme preuve?:

تَبَّتْ يَدَا أَبِي لَهَبٍ وَتَبَّ (1)

Que périssent les deux mains d’Abu-Lahab et que lui-même périsse. (Al masad v1).

Allah l’a bien cité de son nom, alors?

Le questionneur dit: En effet, barakallahufikum. Il a également dit:

Ceux là qui délient leurs langues sur les savants et les prédicateurs, alors qu’ils sont en réalité loin de leur niveau dans la science, dans le bien et dans la da’wah vers la guidée et la bonne instruction, ils devraient en premier lieu, tourner leurs critiques sur les prédicateurs du koufr, les prédicateurs de l’athéisme et de la laïcité et qu’ils critiquent ceux qui infiltrent leurs poisons et leurs faussetés.

Tout cela prévaut sur le fait que tu parles sur Sheikh untel ou le prédicateur untel. Aucun savant et aucun prédicateur n’est à l’abri de commettre un écart ou une erreur. Qui donc ne commet jamais de fautes? Le seul qui est infaillible c’est le prophète…” Le questionneur dit: quelle est donc votre parole face à cela jazakumullahu khayra.

Le sheikh répond:

Nous disons qu’en ce qui concerne l’infaillibilité du prophèteصلى الله عليه و سلم , cela est véridique et que les erreurs se produisent, cela est également vrai. Mais l’erreur ne fait pas parti de notre religion. Il incombe au mouslim qu’il rectifie les erreurs et qu’il mette en garde contre elles. Parmi la voie à suivre en cela, qu’il faille mettre en garde contre ses prôneurs et ses têtes s’ils sont de ceux qui s’en accommodent et qu’ils y appellent.

Mais quand au fait de se contenter d’une simple mise en garde contre l’erreur tout en soutenant le transgresseur ou le mutisme sur sa personne ou de laisser les gens se bercer d’illusions sur lui pour cause de sa longue barbe ou de son court vêtement et autre parmi les signes des gens vertueux, cela ne convient pas.

Et quant au point énuméré, du fait de parler sur les gens du koufr et de l’athéisme, al hamdulilah, les gens de la sounnah écrivent et parlent sur les juifs et les chrétiens et les mâjous, les bouddhistes, les indous et les impies, sur les philosophes et autre…

Ils mettent en garde contre les jahmiyahs et les râfidahs, ils mettent en garde contre les ashâ’irahs et contre les mou’tazilahs et les ikhwân al mouslimîn, les takfîryîn, ceux qui revêtent l’habit du jihâd comme ils le prétendent. La mise en garde se fait contre celui dont le mal ou les conséquences sont plus néfastes. Le juif est connu auprès de tous les gens de l’islam. Son cas est clair, il est un juif, tout comme le chrétien. Néanmoins l’imposture résultant de ceux qui s’apparentent à l’islam est bien plus conséquente que celle des juifs ou des chrétiens.

Oui il faut parler contre les gens de l’innovation, et les paroles des imams de la guidée sur les ashâ’irahs sont bien plus nombreuses que leurs paroles sur les mou’tazilahs, tout comme leurs paroles sur les mou’tazilahs sont plus nombreuses que leurs paroles sur les jahmiyahs. Car plus les gens de l’innovation sont clairs (dans leur innovation) et plus leur mal est flagrant. Tandis que plus l’homme se rapprochant du manhaj des salafs du fait qu’il se réfèrent à certains de leurs prédicateurs et qu’il se distingue par certains de leurs traits, alors son mal sera plus grand. C’est pour cela que les partisans des associations, comme celle d’ihiya at turath ou comme l’association al Ihsân chez nous au Yémen[4], ou l’association al Hikmah ou l’association Ansâr as sounnah et autre, leur mal est plus grand que le mal des ikhwân al mouslimîn bien que les ikhwân [5]sont pires. Pareillement, la da’wah des ikhwâns est plus néfaste sur la da’wah salafiyah que celle des soufiyahs bien que ces derniers soient pires[6], bien que beaucoup des ikhwâns soient eux-mêmes des soufis.

Voilà le point sensible, il est obligatoire de nommer l’individu et de le décrire si besoin il y a. Et tout comme nous mettons en garde contre les juifs et les chrétiens, il convient de mettre en garde contre les gens de la bid’ah.

Notre religion est une religion intégrale. Allah dit:

مَا فَرَّطْنَا فِي الْكِتَابِ مِنْ شَيْءٍ

Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre.(Les bestiaux v38).

Et j’ai déjà répondu à beaucoup de ces supercheries avec lesquelles ils viennent dans mon livre “Al mabhath al badî’ fi asbâb wa wasâil wa houloûl at tamiy’ ” donc que celui qui souhaite tirer profit le consulte. Il est présent sur mon site (ici) et il se peut qu’il soit édité prochainement inchallah.

Le questionneur dit: Oui. Barâkallahufikum wa ahsana ileykum.

Il (Bashîr) a également dit:

Ce qui se produit dans les pays arabes actuellement est un kourouj (sortie révolte) des gouverneurs sur leurs peuples et non l’inverse. Car nous n’avons pas entendu que les peuples aient pointé les armes vers les gouverneurs. Nous n’avons pas entendu cela. C’est-à-dire ce qu’il s’est passé en Tunisie. Est-ce que les gens ont agi ainsi? Les gens sont dans la faim, la pauvreté, l’indigence, dans le chômage et sont opprimés dans leur religion, et leurs droits les plus indéniables furent lésés. Malgré cela l’aboutissement ne fut qu’une coulée de leur sang, un assassinat de leurs enfants et ce après des années de répression- et c’est lui (le gouvernement) qui a lancé la première pierre- et il est désiré de l’humain qu’il se défende…

Le questionneur dit: Est-ce que cette parole est véridique?”

La réponse du Sheikh:

Cette parole est fausse. Il est clair que les gouverneurs font subir des injustices, personne ne nie cela. Personne ne nie qu’ont commis Zayn al ‘Abidîn ou Housni Moubârak ou autre . Le faux est rejeté et l’injustice est dénoncée. Les gens de la sounnah mettent en garde contre l’oppression des gouverneurs sur leurs peuples, contre leurs transgréssions face aux ordres d’Allah et ceux de son messagerصلى الله عليه و سلم. Néanmoins ce sentier emprunté par les gens à ce jour est le sentier du khourouj (sortie révolte).

Le prophète صلى الله عليه و سلمnous a ordonné d’écouter et d’obéir dans la convenance comme dans l’aversion, dans l’aisance comme dans la rudesse et dans la vassalité. Et que nous n’avons pas à contester le pouvoir de ceux qui le détiennent sauf si nous constatons d’eux une mécréance indéniable dont détenons une preuve d’Allah sur cela.

Et rajoute à cela que même en présence d’une mécréance flagrante dont nous possédons une preuve d’Allah, il est donné comme condition que nous soyons en capacité de détrôner les gouverneurs pour les remplacer par meilleur sans que cela n’engendre de fitnah sur les mouslimîn et que nous n’ayons pas besoin d’avoir recours aux kouffârs. Chose qui est instaurée dans beaucoup de livres référentiels. Et parmi les meilleurs d’entre eux “Tuhfah al moujîb” de notre Sheikh Moqbil. J’ai rapporté ses paroles dans mon livre “Raf’ al thâm ‘al fawâid allati hasaltouha min al wâdi’y” et également Sheikh al ‘Outheimîn tînt les mêmes propos dans son sharh de “al moumti”. Ces livres sont les plus récentes références.

Quant à ce sentier que suit ce Bashîr- qu’Allah le guide- et qu’il soutient, il s’agit d’une voie allant sur l’imitation des kouffârs avec les manifestations, les attroupements d’occupations des lieux et la révolte et autre. A savoir que ces manifestations ne sont combinées que par les ennemis de l’islam, parmi les juifs et les chrétiens. Nous avons lu et entendu qu’il y a la bas des académies pour enseigner à beaucoup de jeunes de l’islam comment mettre en place des manifestations et les rassemblements et comment les prétexter. Ensuite les ikwâns al mouslimoûn ainsi que ceux qui furent influencés par eux comme les takfiriyn et ceux qui aussi furent influencés par eux parmi les gens de la bid’ah et ceux qui voient la sortie car aucun homme n’innove sans qu’il n’agrée la révolte. Certains (salafs) dirent: “Les passions les ont divisés et l’épée les a réunis“.

Nous sommes contre les injustices des gouverneurs et nous les mettons en garde contre le fait de juger par autre que ce qu’Allah a fait descendre et contre la persécution à l’égard de leur peuple. Malgré cela nous sommes tout aussi contre le fait de sortir contre eux, nous sommes contre le désordre , nous sommes contre les manifestations, contre les attroupements, contre les élections et contre la démocratie. Nous sommes contre tout ce qui s’oppose au Livre d’Allah et à la sounnah. Que notre blason soit l’application de cela avec la compréhension des salaf as sâlih.

Cette parole de Bashîr n’est pas juste, nous disons même qu’elle s’oppose au minhaj des salafs. Il s’agit d’un appel au khourouj wa la hawla wa la qouwwata illa billah.

Qui parla sur Zayn al ‘Abdidîn et Housni Moubârak et Bashshâr Assad et al Qadhdhâfi[7] mit en garde contre leurs duplicités? N’est pas les gens de la sounnah?

Qui mit en garde contre les élections, la démocratie? N’est-ce pas les gens de la sounnah?

Quand à ceux là (ceux qui appellent au khourouj), ils ne mettent en garde et ne s’expriment et ne s’irritent que pour leurs fonctions, pour leurs sièges et pour leurs ventres. Le prophète صلى الله عليه و سلمa dit:

 

Trois personne qu’Allah ne regardera pas le jour du jugement et ni ne les purifiera et qui auront un dur châtiment; un homme qui possédait un peu d’eau dans un chemin et l’interdit au voyageur. Un homme ne portant allégeance à un gouverneur que par intérêt mondain. Si on lui donne il s’en voit satisfait et si on lui refuse il s’emporte“.

Tel est leur cas. Ils ne se mettent en colère contre leurs gouverneurs que parce qu’ils ne les ont pas laissé tirer jouissance des biens de ce bas monde. Ils ne sont pas révoltés ni ne sont sortis contre eux pour appliquer la religion d’Allah ni pour se tenir au Livre et à la sounnah comme on peut le constater dans leur régime qu’ils ont innové dans leurs référendums. Nous allons même jusqu’à dire qu’ils cherchxent à se rapprocher et à courber l’échine devant l’Amérique et vers les pays de l’occident mécréant, vers les juifs et les chrétiens. Faits venants de certains parmi ceux dont vous entendez qu’ils ont contribué à cette révolte chez vous en Tunisie. Tantôt tu les vois prôner pour la liberté de la femme, tantôt tu les vois prôner pour autre chose parmi les choses reconnues accommodant les juifs et chrétiens afin d’obtenir leur satisfaction.

Donc cette parole de Bashîr nécessite qu’il s’en repente auprès d’Allah.

Le questionneur dit:

Il (Bashîr) dit également en calomniant les salafis, ceux qui mettent en garde contre les gens de la bid’ah, que cela est un minhaj dévié et que cela ressemble à la parole d’Allah:

وَقَالُوا لَنْ يَدْخُلَ الْجَنَّةَ إِلَّا مَنْ كَانَ هُودًا أَوْ نَصَارَى

Et ils ont dit: ‹Nul n’entrera Au Paradis que Juifs ou Chrétiens›. (La vache v111).

Qu’il s’agit là de la voie des madâkhilahs (les suiveurs de Sheikh Rabî’ al Madkhali)…

Donc quel est votre commentaire sur ces propos jazakumullahukhayra.

La réponse du Sheikh:

Allah dit:

كَبُرَتْ كَلِمَةً تَخْرُجُ مِنْ أَفْوَاهِهِمْ إِنْ يَقُولُونَ إِلَّا كَذِبًا (5)

Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches! Ce qu’ils disent n’est que mensonge. (la caverne v5).

Le prophète صلى الله عليه و سلمa dit: “Si tu n’as aucune gène alors fais ce que tu veux!

Quand est-ce que les gens de la sounnah ont prétendu que personne ne rentra au paradis hormis eux? Les gens de la sounnah mettent en garde contre le faux et ont pour dogme que quiconque meure sur l’islâm et sur le Tawhîd, que son devenir sera l’entrée au paradis , soi directement ou soi après un temps (au feu). Ils ont pour croyance que les adeptes du Tawhîd finiront pas sortir du feu et ils attestent cela dans leurs livres, dans leurs cassettes et prenant comme preuve la parole du prophète صلى الله عليه و سلم:

Sortira du feu quiconque dira la illâha illallah et dont le cœur contiendra un atome de foi.” Et également sa صلى الله عليه و سلمparole:

Quant aux gens du feu, ceux qui sont ses habitants, ils n’y mourront pas ni n’y seront en vie.” Et sa parole:

Lorsque les gens du paradis prendront place au paradis. Allah y fera entrer qui il veut par sa miséricorde. Et que les gens du feu entreront au feu, ensuite il (Allah) dit: Regardez et quiconque vous y trouverez qui possède un grain d’atome de moutarde de foi, alors sortez le. Alors ils y en sortiront consumés carbonisés. Ils seront plongés dans le fleuve de vie et ils y retrouveront la vie tout comme pousserait une graine sur les rives d’un cours d’eau. Ne vois tu pas comment elle sort jaune tout en se courbant (ou tournoyant)?

Donc cette parole qu’a prononcée Bashîr est un tromperie et une fausseté et une injustice wa la hawla wa la qouwwata illa billah. Ensuite également le fait de qualifier les gens de la sounnah comme étant des madkhalistes, cela est une injure visant à un abandon de Sheikh Rabî’حفظه الله , et qu’il est venu avec un nouveau minhaj.

La réalité en cela est que le minhaj de Sheikh Rabî’ n’est qu’une étendue du minhaj des salafs. Il parle avec preuves et il a conçu sa da’wah sur cela, sur la méthode des salafs. Le fait de lui affilier les gens de la sounnah est similaire au fait d’affilier les gens de la sounnah à la Wahhâbiyah. Il est clair que Sheikh Rabî’, Sheikh al Jâmi et Sheikh Moqbil étaient sur une même méthode. Il ne convient pas de dire “Jâmioun ou Moqbilioun ou Madkhalioun” wa la hawla wa la qouwwata illa billah. Allah a dit:

وَلَا تَلْمِزُوا أَنْفُسَكُمْ وَلَا تَنَابَزُوا بِالْأَلْقَابِ بِئْسَ الِاسْمُ الْفُسُوقُ بَعْدَ الْإِيمَانِ

ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). quel vilain mot que ‹perversion› lorsqu’on a déjà la foi.(Les appartements v11).

Il ne lui revient pas, ni à autre que lui de s’exprimer de cette odieuse façon. Cela est une chose qui prouve clairement que Bashîr ne suit pas le minhaj des salafs, car les offenses à l’égard des gens de la sounnah sont parmi les signes les plus flagrants des gens de la bid’ah. J’ai déjà entendu de lui auparavant, alors qu’il était aisement installé en France dans le pays de koufr où il se remplissait la panse et il y évoluait, des mauvaises paroles et une méthodologie non plaisante. Et je crois qu’il y accueilli une fois ‘Âid al Qarni.

Le questionneur dit: Oui! Il l’accueilli.

Le Sheikh dit:

S’il en est ainsi, tu n’entends de Bashîr des paroles qui n’émanent que des hizbis, des moubtadi’ahs égarés. Quant aux gens de la sounnah, et ce depuis l’époque du prophète صلى الله عليه و سلم jusqu’à ce que la terre revienne à Allah, ils considèrent que le jarh wa ta’dîl comme voie religieuse par laquelle ils se rapprochent d’Allah, par laquelle ils mettent en garde contre la bid’ah, contre ses gens et par laquelle ils appellent à la sounnah et qu’ils vantent les gens de la vérité et de la guidée.

Le questionneur dit: Que dites vous de Abou Ishâq al Houweiny, Mohammad Hassân et ‘Aid al Qarny, car Bashîr Ibn Hassan fait leur éloge et il diffame les gens de la sounnah qui mettent en garde contre eux?

Le Sheikh dit:

Il n’y aucune personne de droiture dans ceux que tu viens de citer. ‘Aid al Qarny est un hizbi ikhwâny, Mohammad Hassân est un activiste souroury et Abou Ishâq est un souroury partisan des associations. Ces gens ont du takfîr, ils ont des bid’ahs et des mythes. Ils ont besoin de se repentir à Allah et la prise de défense de Bashîr à leur encontre ne leur sera d’aucune utilité, nous disons même qu’il se nuit à lui-même et à sa da’wah en faisant cela. Il se dévoile lui-même. Certains salafs disaient: “Celui dont la bid’ah nous est cachée ses fréquentations ne nous le serons pas.”

Bashîr est lié à ces moubtadi’ahs égarés alors il fait parti d’eux.

Le questionneur dit:

Est-ce que vous conseillez les mouslimîn d’assister aux cours de cet homme et de tirer profit de lui tout en sachant qu’il permet les études dans la mixité et la participation aux élections et qu’il fait l’éloge des tablîghs et des ikhwâns et qu’il reçoit beaucoup des gens de la bid’ah dans sa mosquée?

Le Sheikh répond:

Ya akhi! Il n’est pas possible qu’un salafi ayant connaissance du minhaj des ikhwâns qu’il puisse faire leur éloge. Pareil pour les tablîghs, dont nous disions que leur da’wah est innovée cependant ils ont de la sincérité. Néanmoins la réalité fut que lorsque j’allai au Sri-lanka je constatai qu’ils n’ont ni sincérité ni suivi (de la sounnah). Ils délaissent les sounnahs tout en ayant conscience de celles-ci et commettent des bid’ahs en vue de plaire aux gens. Lorsque nous conseillâmes l’un d’entre eux il me dit: “Je sais cela mais cependant les gens…” La hawla wa la qouwwata illa billah. Egalement la fatwa sur la mixité et sur les élections sont considérés comme un égarement lointain, chose que j’ai déjà éclairci dans certains de mes ouvrages comme ma réfutation à Mohammad Hassân et Khâlid ibn ‘Outhmân.

Je déconseille d’étudier auprès de Bashîr. C’est même plutôt lui qui est en besoin d’étudier chez les gens de la sounnah afin qu’il purifie son minhaj et qu’il réforme sa méthode et qu’il se repente à Allah de ses transgressions, qu’il se rende humble face à la vérité. L’orgueil fend la vérité et amène à dédaigner les gens. Il a de l’orgueil car il s’oppose à la vérité et s’en éloigne puis il diffame les salafis, il parle contre eux et autre parmi ses fléaux. Donc je déconseille d’étudier chez lui et chez ses semblables tant qu’il ne fait pas tawbah et qu’il délaisse ce sur quoi il est comme égarement, comme tare et qu’il rende le droit à ceux qu’il offensa parmi nos savants et nos imâms. La voie qu’il suit ne peut être agrée, elle est défectueuse.

ولا حول ولا قوّة إلاّ بالله وسبحانك اللهمّ وبحمدك لا إله إلاّ أنت أستغفرك وأتوب إليك.

Cet enregistrement eu lieu la soirée du mardi 25 du mois de Joumâda al oula de l’année 1433. (Environ le 16 Avril 2012).

Le questionneur: Oui barâkallahufikum et ahsanallah ileykum et on demande à Allah qu’il mette ce que vous faites dans la pesée de vos bonnes actions.

Fin ce citation…

Source avec audio

Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky.

dammaj-fr.com

 


[1]Bien qu’il soit actuellement installé en Tunisie nous l’avons classé dans la rubrique “divers France” du fait que sa da’wah s’établit en premier lieu en France et qu’il y toucha un grand nombre de mouslimîn non avertis.

[2]Rapporté par Mouslim 36, par Abou Dâoud 2248 et An Nasâi 3245.

[3]Rapporté par al Boukhâry 30.

[4]Ou le centre du CEP en France qui furent liés ouvertement à Bashîr et dont aucun désaveu en public ne fut propagé .

[5]C’est-à-dire la hikhâniyah claire et déclarée et non celle déguisée en salafiyah.

[6]En guise d’exemple imagé, il est clair que si demain un homme rasé revêtu d’un costume cravate venait à faire une da’wah dans une mosquée salafi qui dirait “Sheikh al Qardâwy a dit… Târiq Ramadân a dit..”, il n’aurait aucune écoute du fait que son égarement serait flagrant. Contrairement à celui qui viendrait avec une longue barbe, la tête couverte d’une ‘imâmah, portant un qamis bien blanc au dessus des chevilles, disant “Sheikh al ‘Outheimîn a dit…Sheikh Al Islâm a dit…” avec des idées cachées. Ce dernier aura un impact direct sur un auditoire salafi non averti ne connaissant pas les ruses des hizbis.

[7]Ces deux derniers furent rendus mécréants.

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