Traduction relative et rapprochée sur
La position de Sheikh Salîm al Hilâly- qu’Allah le préserve- face au phénomène des jam’iyahs (associations)et éclaircissement sur ses soi-disantes relations avec certaines d’entre elles.
بسم الله الرحمن الرحيم
Le Sheikh- qu’Allah le préserve- fut questionné lors de sa première visite au Yémen le 23 Joumâdâ al Thâniah de l’année 1430h (17 Mai 2009), lors d’une série de questions par les étudiants de Dâr al Hadîth à Dammâj- qu’Allah la protège.
La question: Quel est le jugement sur les jam’iyahs et que dites vous sur ceux qui autorisent les élections?
La réponse: Ce qu’on sait des jam’iyahs, comme le prouve les événements, bien qu’elles sont souvent fondées sur la salafiyah elles sont voués à terminer dans la hizbiyah.
Je n’ai pas vu une seule jam’iyah sans qu’elle ne soit hizbiyah, bien qu’en ses débuts elle tente de l’éviter, l’esprit sectaire finit par s’y glisser. Donc elles sont toutes hizbiyahs, hormis ceux à qui Allah a fait miséricorde, et peu sont-ils.
Telle est ma vision de la chose en fonction de ce que j’en ai connu.
Quant aux élections, je dis qu’elles sont un instrument de Shaytane sur la communauté islamique.
Elles ne sont pas permises, ni en se présentant ni en étant élu.
Elles ne sont qu’un moyen emprunté par des prédicateurs immoraux pour parvenir à des fins dans cette douniâ, pour obtenir un bon statut, un bon poste, la présidence ou autre.
On les voit prétendre vouloir faire changer les choses puis après avoir pris dans cet engrenage c’est eux qui changent; dans leur da’wa voire même dans leur personnalité islamique.
Ce n’est qu’en se mettant à l’écart de ces élections que l’on trouvera la sauvegarde. (propos qu’il répéta deux fois).
Puis il fut réinterrogé une nouvelle fois lors de la même assise, pour un éclaircissement de sa parole ” Donc elles sont toutes hizbiyahs, hormis ceux à qui Allah a fait miséricorde, et peu sont-ils.”
Il répondit: Cette expression signifie que si quelqu’un connaît une jam’iyah n’étant pas hizbiyah alors qu’il m’en informe afin que je change de position.
Puis lors de sa dernière visite au merkez au mois de Shawwâl 1431h (Octobre 2010), il fut questionné lors d’une assise privée quant à ses prétendues relations avec la jam’iyah Ihyah at Turâth[i].
La question: Il y a des rumeurs courant à votre sujet, sur le fait que vous entretenez des liens avec la jam’iyah Ihya at Turâth.
Il répondit: Je dis que ce questionneur a eu écho de certains faits tandis que d’autres lui ont échappé. La réalité est que ma position face à cette jam’iyah est claire et connue et la même depuis plus de vingt ans, vers 1986 à peu près.
Après la mise en place du merkez al imam al Albâny –qu’Allah lui fasse miséricorde- les teneurs de cette jam’iyah nous sont venus par l’intermédiaire de certains frères parmi les responsables du merkez. Ils se mirent à se rapprocher d’eux en disant vouloir aider la da’wa salafiyah et contribuer aux efforts qui y sont fournis. Que les efforts scientifiques des élèves de Sheikh al Albâny s’unissent à leurs efforts financiers par préservation de la da’wa salafiyah dans le monde.
Ils dirent” nous sommes tous au service de cette da’wa et de cette jam’iyah“. Alors j’ai constaté que les frères penchaient pour cette affaire. Alors moi je leur ai dit que par esprit d’union avec eux et pour préserver la fraternité, je ne me précipite pas mais que je n’entreprendrai rien avec eux (la jam’iyah) qu’après un accord unanime avec mes frères (du merkez). Cela que ce soit pour un petit soutien monétaire pour le merkez ou pour une participation à leurs séminaires. En toute franchise j’avais bien constaté que cet argent fut cause de division entre nous. Alors j’allai au directeur du merkez, j’assemblai tout l’argent restant non dépensé provenant de cette jam’iyah puis je leur rendis en leur disant” Voici votre argent, nous ne voulons ni de vous de vos sous!” Je ne laissai aucun lien avec eux, ni dans le manhaj, ni dans la da’wa.
Ils ont aidé le merkez par cet argent et comme vous le savez il n’est nullement leur propriété ni celle de leurs pères mais il s’agit de l’argent des mouslims qu’ils ont amassé et qu’ils utilisèrent pour diviser entre les salafys et pour nuire à la da’wa salafiyah.
Voilà ce qui s’est passé avec eux en détail. Je n’ai pas de lien avec eux, ni auparavant et ni maintenant, il s’agissait juste du merkez al Albâny et rien de personnel.
Cette jam’iyah n’a pas pénétré un pays sans qu’elle n’ait divisé entre les salafys.
Fin de citation.
Traduit par Khalîl Abou Taymiyah al Martinîky.