La femme peut elle prendre les transports en commun sans mahrâm? (Sh Yahyâ al Hajoury)

بسم الله الرحمن الرحيم

La question:

Quel est le jugement sur le fait qu’une femme seule ou en groupe emprunte les moyens de transports en commun en présence d’hommes étrangers?

La réponse:
Cela est un mal. Si un homme accompagne sa femme et qu’il veille sur elle et s’occupe d’elle, à savoir que le mahrâm n’a été légiféré qu’en ce but précis- la prise en charge, la protection, et la jalousie pour elle en la préservant des convoiteurs- (alors pas de mal).
Mais  qu’elle sorte seule de chez elle-même pour une distance minime au sein même de la ville, qu’elle monte de bus en bus. Elle monte en compagnie d’hommes pervers, il se peut qu’elle entende de la musique et qu’elle s’en voit affectée. Il est probable qu’une personne mal intentionnée à son égard- si elle est une femme de retenue- s’assoit à côté d’elle et l’importune[1]. Ou l’inverse, qu’elle soit sans retenue et se fasse convoitée par un homme.
Il n’en découle que du mal. Il se peut également qu’il se produise l’isolement interdit avec le chauffeur. Si elle se trouve au milieu des passagers (hommes) cela est de la mixité, chose inévitable. Mais si elle est accompagnée de son mahrâm alors cela sort du contexte de la mixité. Le sens voulu par la mixité c’est l’interdiction de la tentation, chose qui n’a pas lieu dans ce cas là.
Mais qu’elle se retrouve seule cela est une erreur, nous n’y encourageons pas, cela n’est pas permis même si c’était pour se rendre à un cours ou à une conférence et qu’elle prenne le bus pour y parvenir [2](mot incompris). Cela est une exposition à la maladie (du cœur) et à la tentation. Qu’elle évite ces choses lui est prépondérant au fait qu’elle prenne des cours.   Même si elle en acquiert un grand potentiel, quels en seront les fruits si elle tombe dans la fitnah? “N’y a-t-il pas un bout de chair dans le corps…”
Fin de parole…

Audio.(rectifié)

Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky
Dammaj-fr.net
 

[1]Cette question concernait les bus du Yémen, terre d’islâm, alors dire s’il fut interrogé sur les transports de France, terre de koufr et de toutes les perversités.

[2]Je posai une question similaire à Sheikh Mohammad Ibn Hizâm pour des sœurs en Egypte qui devraient prendre les mini bus pour se rendre à leurs cours et sa fatwa fut la même, que cela n’est pas permis.

Laisser un commentaire