بسم الله الرحمن الرحيم
Est-il permis au prédicateur de résider indéfiniment en terre de mécréance ? Ch Yahyâ
Le Sheikh dit :
Un questionneur dit : Un prédicateur dit qu’il reste en terre de koufr afin d’enseigner ceux qui vivent la bas. Car si tous les mouslimîn faisaient la hijrah, qui donc appellerait les gens au Tawhîd et à la sounnah ?
La réponse[1]:
Celui qui reste la bas pour appeler à Allah, s’il est à l’abri dans sa religion et qu’Allah lui a octroyé comme science ce par quoi il repousse les shoubouhate[2] et une abstinence lui permettant de faire face aux plaisirs attirants et qu’il appelle à Allah, cela a une origine (dans la religion). Le prophète صلى الله عليه و سلمse rendait dans les lieux de commerce des moushrikîn durant les jours de leur hajj et il les y appelait à Allah. Les lieux de commerce à Minâ, lieux où les mishrikoûn y faisaient leurs négoces.
Il leur disait : Dites « لا إله إلا الله » (Pas de divinité digne d’être adorée si ce n’est Allah) vous réussirez ! Faire la da’wah aux moushrikîn est une chose légiférée. Des kouffâr et autre qu’eux. Cela ne veut pas dire qu’il en fasse son pied à terre, mais qu’il fasse da’wah. Et dès qu’une opportunité de sortie (du pays) se présente à lui, qu’il s’en aille. Mais quant au fait qu’il prenne résidence la bas et qu’il y vive de façon absolue, sous prétexte « si on les laisse qui donc leur fera da’wah ? » Allah fera venir quelqu’un d’autre de ceux là qui vivent la bas et qui les appellera, alors ne te préoccupe pas de rester chez les kouffâr. Si tu es encore la bas fais leur da’wah et si tu t’en vas Allah donnera qui il veut à qui il veut. Fin de citation…
Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky
dammaj-fr.com
[1] L’audio est coupé à la partie correspondant à la question.
[2] L’actualité de la da’wah dite ‘’salafiyah’’ en France et l’état de ses prédicateurs prouve clairement qu’aucun d’entre eux ne remplit ces conditions.