بسم الله الرحمن الرحيم
Un questionneur dit: est-ce que les actes sont une condition de perfection de la foi ou une condition de sa validité ?
Allah nous a facilité de clarifier dans l’épître الوسائل الخفية لضرب الدعوة السلفية qui a été éditée à travers l’épître أضرار الحزبية على الأمة الإسلامية. En résumé, parmi les actes, certains sont une condition de validité de la foi, indispensables pour la foi. Bien que toutes les œuvres pieuses font partie intègrale de la foi. Et si tu lis le livre de la foi dans le sahîh d’al Bukhâry, cela t’apparaitra. Tout particulièrement le hadîth « L’amour pour les ansârs fait partie de la foi. » Et l’amour est un acte du cœur inclus dans la foi. Et le hadîth « La foi se compose de soixante et quelques branches. La plus haute est la parole ‘’lâ ilâha illallah’’. Et la plus basse est d’ôter ce qui fait obstruction dans la rue. Et la pudeur est une branche de la foi.» Donc ce hadîth démontre le plus haut ainsi que le plus bas niveau de foi, et que le tout en fait partie, ne serait-ce que d’ôter ce qui fait obstruction dans les lieux de passage, cela fait partie de la foi.
Et le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « J’ai certes vu un homme s’agiter dans le paradis. Du fait qu’il enleva un arbre qui dérangeait les muslims sur leur lieu de passage » Rapporté par Muslim selon Abou Hureyrahرضي الله عنه . Cela démontre qu’il fait partie de la foi d’enlever un arbre faisant obstacle au passage, vu qu’il est une cause d’entrée au paradis. Et le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « Par Celui dont mon âme est entre Ses Mains, vous n’entrerez (jamais) au paradis jusqu’à ce que vous croyez. Et vous ne croirez pas tant que vous ne vous aimerez pas les uns les autres. Ne vous démontrerais-je pas une chose, si vous la faites vous vous aimerez ? Propagez le salâm entre vous. » Et ce qui nous concerne ici (sa parole) « tant que vous ne croirez pas ». Donc le fait d’enlever cette épine du passage fait partie des actes de foi. De là, tous les actes de vertu sont des actes de foi et font partie intègrale de la foi. Et peu importe qu’il s’agisse d’obligations ou d’actes surérogatoires. L’imâm muslimرحمه الله a rapporté dans son sahîh d’après Abou Sa’îd al Khudry رضي الله عنه que le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « Celui d’entre vous qui voit un mal qu’il le change de sa main, s’il ne peut pas alors par sa langue, s’il ne peut pas alors par son cœur et cela est le plus bas niveau de la foi. » Donc ta proscription du mal à ces trois niveaux font partie de la foi. Et c’est en mesure de la foi du serviteur, qu’elle soit forte ou réduite, que s’établira ce changement (du mal). Car il y a des gens n’étant munis que d’une faible foi, qui ne peuvent changer ce mal que dans leur cœur. Et il n’y a rien après ce stade…Dans un autre hadîth (autre version du hadîth) « Et il n’y a plus rien après cela comme niveau de foi, ne serait-ce qu’un grain de moutarde ». Tout cela montre que les actes tels que, le changement du mal, comme mesures disciplinaires, comme emprisonnement pour qui le mérite, et tout ce qui y ressemble, sont inclus dans la foi. Dans les deux sahîhs il a été rapporté que lors de la venue de la délégation d’AbdelQays, qu’ils dirent : « Ô messager d’Allah nous ne pouvons venir à toi que lors du mois sacré car il y a des conflits entre nous et les kuffâr. Nous ne venons donc qu’au cours de ce mois alors informe-nous d’une chose que nous transmettions à ceux qui sont derrière nous qui nous fasse rentrer au paradis »-(le sheikh coupe le hadîth pour dire) et tu remarques dans le hadîth : « Ne rentrera au paradis qu’une âme croyante »- « vous ne rentrerez pas au paradis jusqu’à ce que vous croyez ». Le prophète صلى الله عليه و سلم les informa au sujet de certaines choses, il dit : « Je vous ordonne cinq choses et je vous en interdis cinq.» Et il ordonna des choses relatives à la foi. Je vous ordonne telle chose. La chose ordonnée était une œuvre du cœur.
Dans l’histoire de ‘Umar dans le hadîth de Jibrîlعليه السلام : « Que tu crois en Allah, en Ses anges, Ses Livres et Ses messagers… » Des œuvres du cœur. Et dans le hadîth de la délégation d’AbdelQays des œuvres apparentes comme la salât, la zakât, le versement du cinquième (du butin) et ainsi de suite après le tawhîd. La jonction entre le tout, que celles-ci sont des œuvres de la foi et celles-là sont des œuvres de la foi. Qu’il s’agisse d’œuvres du cœur ou d’œuvres apparentes, des œuvres de vertu, elles sont toutes incluses dans la foi. Et la foi se mélange à l’engouement des cœurs, cela est une œuvre. Et l’amour en Allah est une œuvre dans le cœur, l’anse la plus solide de la foi. L’alliance et le désaveu, font partie de la foi et les preuves sur cela sont très nombreuses. Et si tu feuillètes ou tu lis les livres de la foi de l’imâm al Bukhâry ou de Ibn Taymiyah, cela t’apparait clairement. Et surtout dans le Livre d’Allah, que les œuvres rentrent dans la foi, qu’il s’agisse des actes obligatoires ou surérogatoires. Il reste, ce qui concerne celui qui délaisse la nature de cet acte. Donc celui qui délaisse une œuvre dont il en résulte de la mécréance, il en devient alors systématiquement mécréant. Et celui qui délaisse une œuvre dont il en résulte une désobéissance, il en sera considéré comme désobéissant. Donc celui qui délaisse la salât du witr n’est pas comme celui qui délaisse les (salâts quotidiennes) prescrites. Comme celui qui délaisse la salât du ‘Asr. Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit : « Celui qui délaisse la salât du ‘Asr ses œuvres seront annulées. » Celui qui délaisse dont la salât du ‘Asr délibérément est un mécréant. Celui qui délaisse la salât a mécru, s’il les délaisse toutes comme dans le hadîth de Jâbir. A partir du moment où il délaisse… s’il délaisse par exemple le fait de retirer les obstacles de la rue, il n’en mécroit pas pour autant. Il sera juste négligent. Celui qui délaisse un acte parmi les actes recommandés… admettons par exemple qu’il délaisse les salâts (surérogatoires) rattachées aux prescrites, il n’aura pas mécru pour autant. « Est-ce qu’il y a autre chose (que les salâts obligatoires) qui m’incombe ? Non, hormis ce que tu ferais de toi-même. » Et tout ce qui en fait partie. Pour en venir au fait qu’il y a des œuvres dont le délaissement est de la mécréance certaine et contrairement à d’autres, mais peut être du laxisme et de la négligence face aux œuvres de vertu. Ce n’est pas de la mécréance.
Cette parole qui se propage au sein des gens « Quel est le jugement sur celui qui délaisse la naturedes actes…Quel est le jugement sur celui qui délaisse la nature des actes ? » Quels sont les actes que tu vises ô mon frère ? La naturede quels actes ? Si tu vois de ce détail, celui qui délaisse les actes obligatoires, celui qui délaisse les salâts, celui qui délaisse les zakâts par obstination (tout en niant leur obligation) , qui refuse de la verser, celui qui délaisse la salât même par fainéantise…Oui cela est de la mécréance. Et s’il s’agit de celui qui délaisse le witr, le duhâ, la(salât de) salutation du masjid cela n’est pas de la mécréance. Par contre s’il veut dire par là, qu’il délaisse les actes dans leur totalité, que la nature des actes veut dire le délaissement total des œuvres, alors où est-il où est l’islam ? Où est-il où est l’islam s’il délaisse les actes dans leur totalité ?
وَمَا خَلَقْتُ الْجِنَّ وَالْإِنسَ إِلَّا لِيَعْبُدُونِ
Je n’ai crée les djins et les hommes que pour qu’ils m’adorent.
Où est donc l’acte d’adoration ?
وَاعْبُدُوا اللَّهَ وَلا تُشْرِكُوا بِهِ شَيْئًا
Adorez Allah et ne lui associez rien.
Et la dévotion et l’humilité ne sont que pour Allahسبحانه .
وَمَن يَعْصِ اللَّهَ وَرَسُولَهُ فَقَدْ ضَلَّ ضَلَالاً مُّبِيناً
Et celui qui désobéit à Allah et Son messager s’est certes égaré d’un égarement évident.
« L’engagement entre nous et eux est la salât, celui qui la délaisse a certes mécru »
Celui qui s’obstine à ne pas verser la zakât, qui refuse ces choses similaires, c’est-à dire parmi les actes obligatoires(en niant leur côté obligatoire), cela est considéré comme de la mécréance. Celui qui délaisse tous les actes pour lesquels Allah l’a crée, où est-il alors, où est l’islam ?
وَإِذَا قِيلَ لَهُمُ ارْكَعُوا لَا يَرْكَعُونَوَيْلٌ يَوْمَئِذٍ لِلْمُكَذِّبِينَ
Et s’il leur est dit « inclinez vous » ils ne s’inclinent pas. Malheur ce jour là à ceux qui démentent.
Allah عز و جل dit :
كُلُّ نَفْسٍ بِمَا كَسَبَتْ رَهِينَةٌ (38) إِلَّا أَصْحَابَ الْيَمِينِ (39) فِي جَنَّاتٍ يَتَسَاءَلُونَ (40) عَنِ الْمُجْرِمِينَ (41) مَا سَلَكَكُمْ فِي سَقَرَ (42) قَالُوا لَمْ نَكُ مِنَ الْمُصَلِّينَ (43) وَلَمْ نَكُ نُطْعِمُ الْمِسْكِينَ (44) وَكُنَّا نَخُوضُ مَعَ الْخَائِضِينَ (45) وَكُنَّا نُكَذِّبُ بِيَوْمِ الدِّينِ
Toute âme est l’otage de ce qu’elle a acquis. Sauf les gens de la droite (les élus):dans des jardins, ils s’interrogeront au sujet des criminels:‹Qu’est-ce qui vous a acheminés à Saqar?› ils diront: ‹Nous n’étions pas de ceux qui faisaient la Salat,et nous ne nourrissions pas le pauvre. et nous nous associions à ceux qui tenaient des conversations futiles,
Ils délaissèrent des œuvres, ils délaissèrent des œuvres pour lesquelles Allah les créa.
وَوَيْلٌ لِلْمُشْرِكِينَ ﴿٦﴾الَّذِينَ لَا يُؤْتُونَ الزَّكَاةَ
Malheur aux mushrikîn ceux qui ne versent pas la zakât.
Et ce qui y ressemble. Le Tahwîd est inclus dans les œuvres. La parole du Tawhîd, des œuvres du cœur, des œuvres apparentes. Sheikh al islâm a écrit une épître entière sur les œuvres du cœur. Donc celui qui délaisse la nature des actes, s’il s’agit de ce qui vient de suivre, c’est à dire qu’il ne commette aucun acte…Celui-là, il n’a rien fait de la religion d’Allah.
شَرَعَ لَكُمْ مِنَالدِّينِ مَاوَصَّىٰ بِهِ نُوحًا وَالَّذِي أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ وَمَا وَصَّيْنَا بِهِ إِبْرَاهِيمَ وَمُوسَىٰ وَعِيسَىٰ ۖ أَنْ أَقِيمُوا الدِّينَ
Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’il avait enjoint à Nûh, ce que nous t’avons révélé, Ainsi que ce que nous avons enjoint Ibrâhîm, à Mûsâ et à ‘Issâ: ‹Etablissez la religion .
Ce sujet est basé sur un grand nombre de preuves du Livre d’Allah et de la sunnah de Son messager. Nous ne voulions qu’en tirer un bref résumé. .. Fin de citation.
Il conclut juste cette parole en lisant rapidement une parole de Ibn Rajab dans sur l’explication du hadîth de Jibrîl, qu’il rapporta une parole de l’imâm al Shâfi’y stipulant le consensus des compagnons sur le fait que les œuvres font partie de la foi.
Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky.
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