Comment shaykh Yahya considère Al ‘Adanî hizbi alors que les autres mashayikh non?!

Bismillah

Éclaircissement des ambiguïtés
de la nouvelle hizbiyyah des deux fils Mar’î

1re ambiguïté

Abû ‘Amr Yaslam Ibn Sâlih Ibn Shaykh Al Yâfi’î Al Abyanî

Abyan/masjid As Sunnah Bâjdâr

1 Jumâdâ Al Awwal 1430H

Sheikh Yahyâ Ibn ‘Alî Al Hajûry – qu’Allah le préserve – l’a lu et a autorisé sa propagation en disant : “Parmi ce que j’ai lu de meilleur comme débat centralisé, excellent, posé et scientifique.”

Fascicule original complet en arabe

Comment shaykh Yahya considère Al ‘Adanî hizbi alors que les autres mashayikh non?!

 

Louange à Allah, Le Guide à la voie droite, et que la paix et la prière soient sur Son messager, le prêcheur du droit chemin, sur sa famille, ses compagnons et ceux qui suivent le droit chemin. Quoi qu’il advienne :

Le messager a dit : « Les anses les plus fermes de la foi sont d’aimer en Allah et de détester en Allah. » Et il a dit : « Quiconque aime en Allah et déteste en Allah, donne pour Allah et retient pour Allah, a certes parfait la foi. »

Ces hadiths indiquent une des plus immenses adorations du cœur qui est d’aimer en Allah et détester en Allah, que l’alliance et le désaveu font apparaître.

Ainsi lorsque le motif de l’alliance et du désaveu n’est pas l’amour authentique d’Allah, son auteur se précipite dans la ruine et la perte, spécialement s’il prend cette alliance et ce désaveu comme rapprochement religieux.

Allah (تعالى) dit :

لَا تَجِدُ قَوْمًا يُؤْمِنُونَ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الْآخِرِ يُوَادُّونَ مَنْ حَادَّ اللَّهَ وَرَسُولَهُ وَلَوْ كَانُوا آبَاءَهُمْ أَوْ أَبْنَاءَهُمْ أَوْ إِخْوَانَهُمْ أَوْ عَشِيرَتَهُمْ أُولَئِكَ كَتَبَ فِي قُلُوبِهِمُ الْإِيمَانَ وَأَيَّدَهُمْ بِرُوحٍ مِنْهُ وَيُدْخِلُهُمْ جَنَّاتٍ تَجْرِي مِنْ تَحْتِهَا الْأَنْهَارُ خَالِدِينَ فِيهَا رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُمْ وَرَضُوا عَنْهُ أُولَئِكَ حِزْبُ اللَّهِ أَلَا إِنَّ حِزْبَ اللَّهِ هُمُ الْمُفْلِحُونَ

Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et Au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à son Messager, fussent-ils leurs pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et il les a aidés de son secours. Il les fera entrer dans des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils l’agréent. ceux-là sont le parti d’Allah. Le parti d’Allah est celui de ceux qui réussissent.

Afin de montrer que le lien ferme et le signe clair pour Son parti, qui sont les croyants, et le groupe sauvé et secouru est l’alliance, l’amour et l’amitié entre eux. Et celui qui les prend en ennemi ou prend en ennemi certains d’entre eux n’est pas des leurs, même s’il est sincère envers Allah et montre son suivi du messager d’Allah dans le reste de ses paroles, actes et croyances.

Et du fait que nombre de Muslimin ignorent l’importance de l’alliance et du désaveu, et sa haute position dans la foi, le diable a aisément trompé un grand nombre d’entre eux et les a fait tomber dans l’innovation sans qu’ils s’en rendent compte, malgré leur forte méfiance envers les innovations et ses partisans.

Et cette innovation dans laquelle le diable les a fait tomber est d’adorer Allah et se rapprocher de Lui en détestant celui qui ne le mérite pas ou en aimant celui qui ne le mérite pas.

Et en raison de la gravité de l’innovation dans la religion, car elle aveugle les regards et assourdit les oreilles de la connaissance de la vérité jusqu’à ce que son auteur la délaisse, et pour s’innocenter auprès d’Allah (عز وجل), et du fait du conseil à celui qui a le droit au conseil sur moi, je mentionnerai par la permission d’Allah (جل جلاله) la situation du groupe qui a entrepris à cette époque -parmi ceux qui laissent paraître le bien et la vraie salafiyyah- à cette innovation qui est plus cachée que la marche lente des fourmis sauf pour celui à qui Allah (تعالى) a fait miséricorde. Ils l’ont donc abritée et secourue, ont pris en alliance ou en désaveu en elle au point de devenir une secte infiltrée dans la Sunnah et ses gens. De ce fait, seule le plus petit nombre de gens les ont découverts ainsi que leur innovation.

Et je mentionnerai plus particulièrement les ambiguïtés qui se sont propagées pour les défendre ainsi que leur hizbiyyah cachée, avec quelques réfutations afin que le conseillé prenne garde d’être trompé par ces ambiguïtés.

Cette secte infiltrée provient de deux personnes qui faisaient partie des gens de la Sunnah et du Groupe, ce sont : ‘Abd Ar Rahman et ‘Abd Allah Ibn Mar’î, puis le grand savant Yahyâ Ibn ‘Alî Al Hajûrî -qu’Allah le préserve- éclaircit leur situation et leur voie.

Ces ambiguïtés qui seront mentionnées, nous les avons entendues de ceux qui sont tombés avec les deux fils Mar’î et se sont fanatisés par ignorance. Et certaines, nous les avons entendues de personnes qui ne se sont pas fanatisés mais auxquels la hizbiyyah d’Al ‘Adanî et de son frère et de ceux les ayant suivis dans cette fitnah n’est pas apparue parmi ceux qui sont avec nous à Abyan. Nous demandons à Allah le raffermissement.

Première ambiguïté

Et c’est sans doute la plus forte de ce qu’ils brandissent et ce qu’ils jettent le plus à la figure de celui à qui Allah (تعالى) a donné la clairvoyance sur la situation de ceux-là au point de le démoraliser de ce sur quoi. C’est leur parole :

« Shaykh Al Hajûrî a critiqué et a détaillé sa critique aux mashayikh. Il prétend avoir su des choses qui leur ont échappées. Ils les leur a donc mentionnées et les a détaillées et malgré cela, les mashayikh n’ont pas considéré les allégations d’Al Hajûrî suffisantes pour rendre hizbî ‘Abd Ar Rahmân Al ‘Adanî. »

Je dis donc, en demandant le secours d’Allah :

Est-ce que ces mashayikh concernés dans cette affaire sont juges ou partie ?

La réponse : Le sujet a besoin de précision et la réponse sera générale et particulière.

Du point de vue de la généralité, il y a le fait que les savants -qu’Allah les préserve- sont les héritiers des prophètes et sont considérés juges. Allah (تعالى) a donné aux gens à la tête de chaque centenaire quelqu’un qui leur revivifie leur religion, et il dit :

وَإِذَا جَاءَهُمْ أَمْرٌ مِنَ الْأَمْنِ أَوِ الْخَوْفِ أَذَاعُوا بِهِ وَلَوْ رَدُّوهُ إِلَى الرَّسُولِ وَإِلَى أُولِي الْأَمْرِ مِنْهُمْ لَعَلِمَهُ الَّذِينَ يَسْتَنْبِطُونَهُ مِنْهُمْ

Quand leur parvient une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S’ils la rapportaient au Messager et aux détenteurs du commandement parmi eux ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, auraient appris (la vérité de la bouche du prophète et des détenteurs du commandement).

Et du fait qu’ils sont juges, il ne leur est pas permis de juger si ce n’est par le jugement d’Allah (تعالى) qu’ils déduisent dans ce sur quoi les gens divergent et ce qui leur pose problème dans les faits.

Du point de vue de la particularité, en ce qui concerne ces mashayikh en question dans cette affaire, eh bien ils ne sont pas juges. Pourquoi cela ?

Réponse : Car le sujet est un sujet sur lequel il y a divergence et quel que soit le sujet sur lequel les savants divergent, le jugement n’appartient pas à un groupe plus qu’à un autre, et nul n’a de poids sur l’autre si ce n’est par la preuve légiférée.

Dès lors, le jugement revient à Allah (تعالى) qui a dit :

وَمَا اخْتَلَفْتُمْ فِيهِ مِنْ شَيْءٍ فَحُكْمُهُ إِلَى اللَّهِ

Sur toutes vos divergences, le jugement appartient à Allah.

Ainsi on demande à chacun ses preuves et arguments. Et j’ai certes demandé à shaykh ‘Abd Al ‘Aziz Al Bura’î -qu’Allah le préserve- : « Est-ce que votre parole doit être prise nécessairement par les gens : celui qui la prend a raison et celui qui la délaisse a tort ? » Il répondit : « Nous ne faisons que conseiller. »

Et si shaykh ‘Abd Al ‘Aziz -qu’Allah le préserve- voyait que lui et les mashayikh étaient des juges dans cette affaire, et que celui qui leur obéit a obéit à Allah et celui qui leur a désobéit a désobéit à Allah, il m’aurait informé de cela et me l’aurait éclairci.

Ainsi, si les mashayikh eux-mêmes ne se considèrent pas juges et n’obligent pas les gens à prendre leur parole dans cette affaire, comment d’autres qu’eux viennent et veulent obliger les gens à prendre leur parole et délaisser celle de shaykh Al Hâjûrî -qu’Allah le préserve- en arguant qu’Allah (تعالى) a renvoyé les sujets de divergence aux savants afin qu’ils jugent et oublient que le grand savant Al Hajûrî -qu’Allah le préserve- fait partie des savants dont le mérite, le bien et la science sont reconnus ?!

Et comme c’est la voie des savants du Hadith dans la critique et l’éloge, la parole d’Al Hajûrî prévaut car il était proche d’Al ‘Adanî, connaisseur de la situation de sa fitnah et de sa secte au contraire du reste des mashayikh qui l’ont contredit, car ils n’étaient pas proches de lui mais ils entendaient de lui le bien, et la droiture.

Le grand savant Al ‘Uthaïmîn -qu’Allah lui fasse miséricorde- dit : « L’important est que lorsque les mémorisateurs du hadith divergent au sujet de l’éloge ou de la critique d’une personne, et que l’un des deux est plus connaisseur du qualifié que l’autre, eh bien nous prenons la parole de celui qui est plus proche de lui et plus connaisseur de sa situation que l’autre. »

Les partisans de cette ambiguïté diront : « Jusqu’à maintenant, tu ne nous as pas donné de réponses suffisantes. L’affaire a été présentée aux mashayikh et malgré cela, ils n’ont pas dit cette parole et ils sont plus connaisseurs des règles de la critique et de l’éloge que tu as mentionnées. »

Je dis donc en réponse à cela et en supposant que les mashayikh soient juges dans cette affaire : Parmi ce avec quoi les prédécesseurs sont venus, il y a le fait de ne pas juger pour une partie sans regarder l’argument de l’autre partie, spécialement dans cette affaire grave. Du fait qu’il en est ainsi, il est essentiel à chaque partie de présenter ses preuves. Dès lors, celui à qui la divergence est présentée ne juge que selon ce qui lui apparaît, plus particulièrement lorsqu’il a su antérieurement le bien et la probité des deux parties, comme a dit ‘Umar -qu’Allah l’agrée- : « Celui qui nous montre du bien, nous lui faisons confiance, le rapprochons et le croyons. Et celui qui nous montre autre que cela, nous ne le croyons pas ni ne nous fions à lui, même s’il dit que mon intention est bonne. »

Il se peut que la personne cache le bien et laisse apparaiîre certaines mauvaises choses comme pour Mâlik Ibn Ad Dukhshun[1] -qu’Allah l’agrée. De la même façon, il se peut que la personne fasse apparaître le bien et cache le mal comme les hypocrites. Et du fait qu’il n’y a plus de révélation après le messager , les gens, pour juger, en reviennent à l’apparence comme il a précédé dans la parole de ‘Umar -qu’Allah l’agrée.

Et les savants, dans cette affaire, ont jugé en faveur de l’innocence d’Al ‘Adanî vis-à-vis de la hizbiyyah en considérant ce qu’il laisse paraître comme bien et envie de da’wah comme cela viendra.

Et voici certaines choses qui indiquent que le juge juge par ce qui lui apparaît et son jugement peut être parfois à côté de ce qui est juste. Allah (تعالى) dit :

وَدَاوُودَ وَسُلَيْمَانَ إِذْ يَحْكُمَانِ فِي الْحَرْثِ إِذْ نَفَشَتْ فِيهِ غَنَمُ الْقَوْمِ وَكُنَّا لِحُكْمِهِمْ شَاهِدِينَ فَفَهَّمْنَاهَا سُلَيْمَانَ

Et Dâwûd, et Sulaïmân, quand ils eurent à juger au sujet d’un champ cultivé où des moutons appartenant à une peuplade étaient allés paître, la nuit. Et nous étions témoin de leur jugement. Nous fîmes comprendre (l’affaire) à Sulaïmân.

Dâwûd a donc jugé selon ce qui lui est apparu et il était doué dans la résolution des affaires entre les gens et pieux, méticuleux dans la recherche et possédant l’immense sagesse qu’Allah lui a accordée. Tout ceci eut lieu à cause des allégations des parties et de l’ampleur de la capacité des parties à affirmer leurs dires et réfuter ceux des autres. Dira-t-on que Dâwûd a fait une faute dans la compréhension de l’affaire ou s’est précipité dans le jugement ? Qu’Allah nous en préserve !

Parmi les exemples également, ce qui est venu dans les deux Sahihs d’après Zaîd Ibn Arqam -qu’Allah l’agrée- qui a dit : « J’étais dans une conquête et j’entendis ‘Abd Allah Ibn Ubaï dire : « Ne donnez pas l’aumône à ceux qui sont avec le messager d’Allah afin qu’ils se dispersent et si nous revenons certes à Al Madînah, le plus fort en expulsera le plus humilié[2]. » Je mentionnai ceci à mon oncle ou à ‘Umar -qu’Allah l’agrée- et il le dit au prophète qui m’appela. Je lui répétai et il envoya chercher ‘Abd Allah Ibn Ubaï et ses compagnons. Ils jurèrent qu’ils n’avaient rien dit. Le messager d’Allah me démentit et le crut. Une grande peine m’atteint alors comme je n’en avais jamais ressenti. Je demeurai dans ma maison. Mon oncle me dit : « Tu n’as rien voulu d’autre que le démenti du messager d’Allah envers toi et il t’a abhorré. » Allah descendit alors :

إِذَا جَاءَكَ الْمُنَافِقُونَ

quand les hypocrites viennent à toi… la sourate

Alors le messager d’Allah envoya quelqu’un me chercher, me récita et dit : « Allah t’a certes rendu véridique, Zaîd ! »

Le prophète a donc jugé selon l’apparence dans cette affaire et son jugement est correct, en conformité avec les règles législatives au sujet du jugement sur l’apparent et le fait de renvoyer les secrets à Allah (عز وجل). Lorsque la révélation descendit, elle dévoila les secrets des hypocrites, et qu’ils avaient montré au prophète le bien en cachant le mal et que Zaîd Ibn Arqam -qu’Allah l’agrée- était dans le vrai.

Et parmi les exemples, il y a sa parole dans les deux Sahihs d’après Umm Salamah -qu’Allah l’agrée- : « Je ne suis qu’un être humain. Il me vient des antagonistes et il se peut que certains d’entre vous s’expriment mieux que d’autres. Alors je pense qu’il dit la vérité et je juge de par cela en sa faveur… »

Est-il apparu aux maftuns d’Al ‘Adanî que le savant juge selon ce qui lui apparaît et son jugement peut être juste ou erroné, spécialement à notre époque où nous n’avons pas de révélation afin de connaître par elle les gens, et c’est comme a dit ‘Umar -qu’Allah l’agrée : « Celui qui nous montre du bien, nous lui faisons confiance, le rapprochons et le croyons. Et celui qui nous montre autre que cela, nous ne le croyons pas ni ne nous fions à lui, même s’il dit mon intention est bonne. »

Le savant peut donc être leurré par la parole de l’opposant et de l’injuste du fait de son éloquence et son allure ainsi que l’affirmation de cela par des serments mensongers, alors il juge selon l’apparent. Et que ma parole-ci ne soit pas prise comme une critique envers les savants, comme on pourrait dire, et cela a d’ailleurs été dit. Du fait qu’il est possible qu’ils soient trompés par la personne du faux et le louent comme pour Al ‘Adanî, car il ne leur a montré que le bien et la droiture mais il a montré à d’autres le mal et la déviation.

Allah (تعالى) dit dans Son noble livre :

وَمِنَ النَّاسِ مَنْ يُعْجِبُكَ قَوْلُهُ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَيُشْهِدُ اللَّهَ عَلَى مَا فِي قَلْبِهِ وَهُوَ أَلَدُّ الْخِصَامِ

Il y a parmi les gens celui dont la parole sur la vie présente te plaît, et qui prend Allah à témoin de ce qu’il a dans le cœur, tandis que c’est le plus acharné disputeur.

Ce verset est-il une critique du messager d’Allah comme quoi les paroles des gens du faux lui plaisent ? La réponse est non. De la même façon la parole d’Allah (تعالى) :

وَإِذَا رَأَيْتَهُمْ تُعْجِبُكَ أَجْسَامُهُمْ وَإِنْ يَقُولُوا تَسْمَعْ لِقَوْلِهِمْ كَأَنَّهُمْ خُشُبٌ مُسَنَّدَةٌ

Et quand tu les vois, leurs corps t’émerveillent; et s’ils parlent, tu écoutes leur parole. Ils sont comme des bûches appuyées (contre des murs)

En résumé : il incombe à tout salafi de croire fermement que nos savants -qu’Allah les préserve- sont des êtres humains qui peuvent avoir tort ou raison et que leur jugement peut contredire la vérité, non pas comme les exagérateurs soufis -qu’Allah les enlaidisse- qui élèvent le walî et le mettent au dessus du prophète et du messager[3], et (prétendent) qu’il ne lui est pas possible d’ignorer quoi que ce soit comme bien ou mal.

Et on rappellera qu’Al ‘Adanî n’a été accusé de hizbiyyah qu’à cause de son énorme inimitié envers shaykh Yahya -qu’Allah le préserve- et le centre de Dammâj – qu’Allah le garde[4].

Quant à nous, nous avons vu qu’il secourt et aide celui qui se fait l’ennemi de shaykh Yahyâ -qu’Allah le préserve- et le centre de Dammâj puis les mashayikh ont vu ce que nous avions vu !! Et parmi ce qu’a montré Al ‘Adanî aux mashayikh il y a son innocence des inconnus qui insultent shaykh Yahyâ[5], parmi eux Al Barmakî. Le shaykh méritant ‘Abd Al Azîz Al Bura’î -qu’Allah le préserve- nous a informé qu’Al ‘Adanî leur avait juré qu’il ne connaissait pas Al Barmakî, et ceci lors de la dernière descente de shaykh ‘Abd Al ‘Azîz -qu’Allah le préserve- à Abyan.

Et Al Barmakî (‘Arafât al Mohammadi) est parvenu pour les suiveurs d’Al ‘Adanî au niveau du critiqueur clairvoyant, shaykh ‘Ubaïd Al Jâbirî l’a même loué[7] pour son attaque envers shaykh Yahya et le centre de Dammâj.

Ainsi le serment d’Al ‘Adanî et il jure énormément aux mashayikh afin d’affirmer son innocence comme les hypocrites le faisaient au messager d’Allah pour justifier leur position, soit en mentant, soit en faisant du talbis aux mashayikh afin de ne pas être vu devant les mashayikh en train d’agréer Al Barmakî. Il jura donc par ce serment pour démontrer son innocence vis-à-vis de lui devant eux.

Nous savons donc au travers ce qui a précédé la véracité et l’authenticité de la règle « celui qui sait est un argument sur celui qui ne sait pas » concernant shaykh Al Hajûrî -qu’Allah le préserve- et ce qu’il a su d’Al ‘Adanî et sur les autres mashayikh et ce qui leur a échappé concernant la situation d’Al ‘Adanî.

Et, par la permission d’Allah (تعالى), j’ai cité avec ce qui a précédé ce qui anéantit la plus forte des ambiguïtés auxquelles les maftuns et ceux qui ne se prononcent pas s’accrochent, et j’invite quiconque me contredit à éclairer son dire par ses preuves législatives et ses arguments tranchants.

Quant au suivi aveugle (taqlid), nous le refusons et le rejetons[8] !

Et il est obligatoire au salafî, lors des fitan, d’ouvrir ses yeux, sa raison et ses oreilles, puis de voir une sortie, une fuite, un refuge où se préserver des fitan et de ses partisans. Quant à fermer ses yeux, sa raison et son cœur et s’assoir à sa place en argumentant que c’est plus pieux et une échappatoire aux fitan[9]… car la fitnah est proche de le terrasser sans qu’il ne s’en rende compte.

La fitnah est telle un énorme torrent : celui qui ouvre ses yeux et ses oreilles le voit et l’entend et lui échappe sauf s’il est handicapé ou paralysé ou malade. Ceux-là sont ses victimes et les victimes des fitan. Et celui qui ferme ses yeux et ses oreilles ne sait rien jusqu’à ce que le torrent le cerne de toute part et il périt.

Traduit par Abou Mu’âdh Ayyûb al faransî

dammaj-fr.com

 


[1] NdT : comme dans le hadith dans les deux Sahihs où une personne dit : « Celui-ci est un hypocrite qui n’aime ni Allah ni son messager ! » Le prophète répondit : « Ne dis pas cela ! Ne vois-tu pas qu’il a dit qu’il n’y a de dieu qu’Allah en voulant par cela le visage d’Allah ? » L’homme dit : « Car nous le voyons tourné vers les hypocrites les conseillant. » le hadith.

[2] NdT : il veut dire -qu’Allah l’enlaidisse- qu’il en expulsera le messager d’Allah .

[3] NdT : ils ont divergé complètement des gens de la Sunnah en affirmant que le walî est meilleur que le prophète qui est meilleur que le messager. Et la vérité est l’inverse.

[4] NdT : plus tout ce qui a été cité dans Mukhtasar al bayan et Jalsah al mutawaqqifin de notre shaykh.

[5] NdT : comme sur « maintenant tu sais », le forum de ‘Abd Allah du Luxembourg qui écrit lui et ses amis dans le mal sous le nom d’Abd Al ‘Azîz l’inconnu, comme c’est la voie des hizbis.

[7] NdT : du fait de son parti pris pour ses amis de longue date, les deux frère Mar’î, parti pris qui est évident dans sa première réplique à notre shaykh, ainsi que la deuxième sur l’université d’Al Madînah, où apparaît clairement son attaque injustifiée envers notre shaykh afin de défendre Al ‘Adanî. Dans le même temps, il parlait avec beaucoup de douceur à ‘Ali Hasan Al Halabî le hizbi clair.

[8] NdT : et malheureusement c’est la situation de beaucoup, d’être tombés dans le taqlid, qui est interdit et qui contredit les preuves du Coran et de la Sunnah.

[9] NdT : et nous avons vu, à Dammâj, que les maftuns utilisaient cette ruse en disant aux nouveaux : « Ne rentre pas dans la fitnah » puis ils le remplissent de ce qu’ils veulent puisqu’il n’y comprend rien et son cœur noircit comme le leur wAllahu l Musta’an. N’est-ce pas dans la fitnah qu’ils sont tombés ?!

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